d'autres études négatives

sylviane a écrit:c'est quoi cette fable de la migration du ballonet?

Le ballonnet sert à dilater les veine et ne reste pas en place après l'intervention que je sache.

C'est encore un amalgame avec les stents pour mieux destabiliser les patients ...

Zamboni a toujours été contre ce genre d'intervention. Je crois bien, qu'il finira par baisser définitivement les bras.

Perso, je pense qu'il s'agit d'une erreur de journaliste qui n'y connait rien, car les "experts" ne cherchaient pas à faire d'amalgame: dans d'autres articles, ils parlent de stents ....

Si au moins, ces crét.... avaient une solution alternative et qui fonctionne pour le plus grand nombre au lieu de dépenser leur énergie et leur temps à démolir la piste CCSVI, qui n'est qu'une piste parmi d'autres, mais qui donne quand même certains résultats sur qq patients ...

Entièrement de ton avis!!!

La politique de la peur par les neurologues de l'Université de Calgary.

par DIRECT-MS, samedi 27 août 2011

Plus tôt cette semaine un document anti-CCSVI, intitulé "complications chez les patients SEP après la procédure CCSVI à l'étranger (Calgary, AB)" et rédigé par un certain nombre de neurologues de l'Université de Calgary dirigé par Jodie Burton, a été publié dans le numéro de septembre de "Canadian Journal of Neurological Sciences". La grande absente de la liste des auteurs est Louanne Metz, principale neurologue et membre de l'Université de Calgary et fervente guerrière anti-CCSVI. Il n'est guère douteux que Metz était la main invisible derrière la formulation de cette initiative anti-CCSVI et elle a probablement été un écrivain fantôme de l'article.

Cet article a reçu beaucoup de presse et de couverture TV avec le thème qui est que de nombreuses personnes atteintes de SEP qui reçoivent un traitement CCSVI souffrent de complications majeures. Bien sûr, des blogueurs tels que Colby Cosh ont utilisé l'article comme un moyen de "casser" le concept entier de CCSVI et appeler la découverte révolutionnaire du Dr Zamboni "junk" science.

Il y a deux ans, quand j'ai d'abord écrit sur le travail du Dr Zamboni et de son importance potentielle pour aider à traiter la SEP, j'ai noté que "Dans le passé, les traitements non médicamenteux pour la SEP ont été marginalisés, essentiellement pour des raisons financières. Je prédis que ce sera un long et dur combat pour obtenir le traitement CCSVI du laboratoire à la clinique". L'article de Burton est perçu comme une attaque de plus par les forces anti-CCSVI dans la poursuite contre la "guerre de libération" qui oppose les neurologues et leurs alliés pharmaceutiques et organismes de bienfaisance contre la communauté des patients SEP.

Au cours des deux dernières années, les neurologues de l'Université de Calgary ont bataillé dur pour dénigrer le concept CCSVI et pour décourager les patients SEP d'avoir leurs veines vérifié pour les blocages. La dernière chose qu'ils veulent voir, c'est que l'angioplastie veineuse devienne une partie du traitement SEP standardisé étant donné qu'elle pourrait bien supplanter les médicaments presque sans valeur dont ils ont fortement encouragé leurs patients à utiliser. La plupart, sinon la totalité, des neurologues ont bénéficié d'importants avantages directs et / ou indirects des sociétés pharmaceutiques au cours des 15 dernières années et ils ne veulent certainement pas que ces bons moments soient ralentis ou stoppés par une procédure vasculaire non médicamenteuse.

Depuis le premier traitement CCSVI, l'une des stratégies des neurologues de l'Université de Calgary pour décourager les patients de recevoir un traitement CCSVI a été classique, la peur. Cela a été magnifiquement illustré dans un bulletin de santé de l'Alberta 2010 sur la CCSVI auquel ces neurologues ont contribué de manière substantielle. Le rapport comprend de nombreuses déclarations erronées et demi-vérités ahurissantes, la fabrication de campagnes de peur :

"Les neurologues ne sont pas convaincus qu'il y ait vraiment des blocages dans les veines des personnes atteintes de SEP, à moins que la veine soit franchement coagulée. Cette dernière condition n'est vue que chez certains patients atteints de SEP après qu'ils aient fait une angioplastie".

"Il est difficile d'imaginer comment une angioplastie veineuse puisse éventuellement faire quelque chose, à part risquer de blesser une veine."

"Il n'y a pas de situations où une angioplastie veineuse soit un traitement acceptable et satisfaisant."

Il est clair que l'article de Burton est tout simplement la dernière et la plus grande des campagnes pour contribuer à la peur de la CCSVI. Dans leur article, ils rapportent les complications subies par cinq patients après une angioplastie veineuse dans des cliniques de diverses parties du monde (Inde, Pologne, Mexique). Ces complications comprennent une thrombose veineuse, un stent ayant migré, des lésions nerveuses possibles et un hématome abdominal. Personne ne prétend que de telles complications ne sont pas graves, mais la grande question qui demeure est quel est le pourcentage de personnes ayant fait une angioplastie veineuse ou la pose d'un stent souffrent de telles complications. Le fait que les auteurs n'ont absolument aucune idée si de telles complications se produisent très rarement ou très souvent fait que cette contribution est totalement inutile dans la mesure où va la science.

Je suis sûr que si un médecin vasculaire publiait cinq rapports anecdotiques de patients atteints de SEP ayant une amélioration substantielle après une angioplastie veineuse, les neurologues de l'Université de Calgary et toute la communauté neurologique viendrait protester en disant que que ces rapports anecdotiques ne signifient rien. Ils seraient sans aucun doute vilipendé dans une revue de science de pacotille. Je suis plutôt d'accord avec une telle évaluation et sa réaction et j'espère que Burton et ses collègues peuvent comprendre pourquoi leurs cinq rapports anecdotiques de complications après une angioplastie veineuse sont rien de plus qu'une campagne de peur, de "junk" science.

Je voudrais aussi souligner que ce serait facile de produire cinq récits anecdotiques de complications graves après toute intervention médicale ou l'usage de médicaments. Quelque part, je ne pense pas que nous allons voir Burton et ses amis publier un article sur cinq complications graves résultant de l'utilisation de l'un des semi-toxiques médicaments contre la SEP qui ne peut rien pour ralentir la progression à long terme. Je pourrais ajouter que ce serait très facile de trouver cinq cas de complications graves suite à l'utilisation des médicaments SEP.

Si l'article de Burton n'est pas scientifique, alors qu'est-ce que c'est? Fondamentalement, rien de plus qu'un truc bon marché pour obtenir une exposition médiatique généralisée prévisible et attendue des complications rares après une angioplastie veineuse. Une question importante est de savoir qui étaient les neurologues de l'Université de Calgary qui essaient de faire peur avec un tel truc bon marché? Il ne fait aucun doute que l'article ne va pas pas jeter la moindre crainte dans les cœurs de la communauté neurologique qui reçoit le Journal canadien des sciences neurologiques. En fait, il va probablement apporter de la joie aux cœurs de certains neurologues canadiens, car il leur a fourni des munitions pour dissuader leurs patients atteints de SEP d'utiliser une procédure vasculaire qui, contrairement aux médicaments contre la SEP, pourrait réellement les aider.

Il ne fait aucun doute que les patients SEP ont été une cible principale de cette propagande non-scientifique. Bien sûr, les patients SEP ne lisent pas le Journal canadien des sciences neurologiques, mais, pour contrer cela, les chercheurs de l'Université de Calgary ont fait en sorte que leur article obtienne une large couverture dans les médias. Je n'ai aucun doute que certaines personnes atteintes de SEP qui envisagent un traitement CSVI seront effrayées par le battage et l'exagération qui a accompagné ces déclarations anecdotiques. Cela est bien sûr l'un des principaux objectifs des neurologues de l'Université de Calgary qui ne veulent pas que leurs connexions lucratives avec l'industrie pharmaceutique soient affectées négativement par des personnes atteintes de SEP qui vont de mieux en mieux par le biais d'une angioplastie veineuse.

Les autres cibles principales de l'article de Burton étaient le grand public et les politiciens. Les neurologues de l'Université de Calgary sont résolument opposées à ce que des études cliniques se fassent sur la CCSVI et la SEP. Ils savent qu'il est essentiel d'obtenir un soutien public et politique contre le traitement CCSVI pour atteindre leur objectif de maintenir le traitement CCSVI marginalisé. Quelle meilleure façon de jeter le doute sur l'angioplastie veineuse que d'essayer de montrer que c'est très dangereux puis d'ajouter que de tels cas, représentent le "début d'une vague de complications" qui va submerger les salles d'urgence. Vous devez saluer les neurologues de l'Université de Calgary pour leurs moyens créatifs de lutte contre la CCSVI.

En résumé, l'article de Burton et ses collègues est juste alarmiste, pseudo-scientifique, de la propagande qui est tout simplement une salve anti-CCSVI de la communauté neurologique. Je prévois que nous verrons de plus en plus de telles absurdités négatives des neurologues de l'Université de Calgary pendant qu'ils continuent leur lutte pour que le bon filon pharmaceutiques tourne à plein régime.

L'ironie dans tout cela est que les neurologues de l'Université de Calgary travaillent dur pour s'assurer que les patients atteints de SEP devront demander un traitement CCSVI à l'extérieur du Canada pendant de nombreuses années à venir. Ainsi, ils aident à garantir que de nombreuses complications inutiles après des angioplasties continueront à se produire dans l'avenir. Peut-être cela fait-il partie du plan servant leur jeu...

Bientôt dans ma région il y a la journée annuelle sur la SEP, je vais y aller pour intervenir (avec tact j'espère) et j'aimerai bien pouvoir distribuer des flyers d' information et de contacts sur la CCSVI et la SEP. Il s'agit vraiment d'informer les patients et de se mobiliser. Je suis membre de l'asso, je ne devrai peut-être pas communiquer ici, mais on manque de transparence : qu'est-ce que vous faîtes, de quels moyens on dispose et de quelles ressources, qui est impliqué pour participer à des actions, quand, comment? où ? Est-ce qu'on a planifié des actions?

jean2lyon a écrit:

Alnama, je crois que tu as raison de chercher à dialoguer avec les neurologues et tu as de la chance d'en trouver qui t'écoutent, j'ai essayé avec ma neuro, mais ce qui m'agace c'est qu'elle ne prend aucune initiative.