Invité Sam 3 Mar 2012 - 11:54
Ce n'est pas le fait qu'il s'agisse d'un Anticorps (Ac) monoclonal qui est "dangereux" (effets 2aires lourds etc...) mais la protéine endogène que vise cet Ac.
Ds le cas Natalizumab, la cible est l’intégrine α4β1, un élément constitutif de la BHE (barrière hémato-encéphalique) qui laisse passer les lymphocytes anti-myéline ds la SEP, et du coup son blocage par le Tysabri renforce la BHE, mais aussi entraîne parfois réactivation du virus LEMP.
Ds le cas d'Alemtuzumab, c'est tout le système immunitaire qui est détruit, cible = "glycoprotéine de surface CD52, souvent exprimée sur les lymphocytes B et T". Dc les effets 2aires st liés à cette destruction du système immunitaire (infections) et erreurs lors de sa remise à zéro (autres maladies auto-immunes qui touchent à la thyroïde notamment, les chiffres concernant le purpura st quasi les mm qu'av le contrôle).
Ds le cas de l'Anticorps développé par GeNeuro, ce sera encore une autre histoire, et on ne la connaît pas (faut attendre recul sur phase II), mais il doit cibler une des protéines du rétrovirus qu'ils ont identifié, je pense (donc info à vérifier) mais ce doit être tenu secret pour le mmt.
Dernière édition par MPascale le Sam 3 Mar 2012 - 13:12, édité 2 fois