Sur MSRC:
La « véritable » sclérose en plaques, dévoilée?
Résumé :
La SEP est normalement considérée comme étant une maladie avec une base auto-immune, (ou : « autoimmune, à la base ») qui (cette base) est censée représenter son lien avec d'autres maladies auto-immunes. Les auteurs de cet article défient ce point de vue conventionnel de la SEP,et proposent que ce soit en fait un trouble neurodégénératif avec des rechutes se produisant comme la conséquence de la réaction immunitaire face aux déchets (produits décomposés) du processus dégénératif.
Les auteurs nomment le modèle conventionnel de la SEP : « Outside-inside » (Externe-interne) et ils formulent l'hypothèse, qu'en fait, nous devrions examiner cette maladie « à l’inverse » du modèle. Premièrement les incohérences dans les observations cliniques actuelles sont décrites, y compris un examen de la pathologie et de la thérapie dans la SEP.
Secondo : les phénotypes différents de SEP sont comparés et il y a une discussion sur le fait que la SEP Primaire Progressive représenterait la vraie maladie, tandis que la forme RR serait une réaction immunitaire secondaire au processus sous-jacent. Des comparaisons se profilent, avec d'autres troubles neurologiques et enfin, un mécanisme est proposé pour explorer cette nouvelle approche de cette maladie incurable.
Cet article de synthèse propose des arguments convaincants pour réévaluer la réflexion actuelle sur les mécanismes proposés impliqués dans la pathogenèse de la sclérose en plaques.
Résumé:
On considère la sclérose en plaques comme étant une maladie autoimmune, inflammatoire du SNC. Chez la plupart des patients, la maladie a une évolution Rémittente-Récurrente et est caractérisée par des lésions démyélinisantes inflammatoires activeses dans le SNC. Bien qu’en surface, la SEP puisse apparaître principalement comme une maladie autoimmunine, Des questions se posent quant à savoir si c’est l'inflammation et-ou l'autoimmunité qui est vraiment à l’origine de la maladie et on a proposé que la SEP puisse en fait être un trouble dégénératif. Nous soutenons que la SEP pourrait être ' une circonvolution immunologique ' entre un trouble dégénératif primaire sous-jacent et une réaction immunitaire anormale de l'hôte. Pour mieux comprendre cette maladie, nous pourrions avoir à considérer la SEP Primaire-Progressive non inflammatoire (sans poussées) comme la « vraie » SEP, avec des formes par poussées reflétant une forme secondaires, bien que très importante, des réactions
, j'ai oublié de mettre la source:
Stys PK, GW Zamponi, van Minnen J, JJ Geurts.
Département des neurosciences cliniques, Hotchkiss Brain Institute, Université de Calgary, Calgary, Alberta T2N 4N1, Canada.
Source: Pubmed PMID: 22714021 & Nat Rev Neurosci. 20 Juin 2012; 13 (7) :507-14. doi: 10.1038/nrn3275 (07/04/12).
La « véritable » sclérose en plaques, dévoilée?
Résumé :
La SEP est normalement considérée comme étant une maladie avec une base auto-immune, (ou : « autoimmune, à la base ») qui (cette base) est censée représenter son lien avec d'autres maladies auto-immunes. Les auteurs de cet article défient ce point de vue conventionnel de la SEP,et proposent que ce soit en fait un trouble neurodégénératif avec des rechutes se produisant comme la conséquence de la réaction immunitaire face aux déchets (produits décomposés) du processus dégénératif.
Les auteurs nomment le modèle conventionnel de la SEP : « Outside-inside » (Externe-interne) et ils formulent l'hypothèse, qu'en fait, nous devrions examiner cette maladie « à l’inverse » du modèle. Premièrement les incohérences dans les observations cliniques actuelles sont décrites, y compris un examen de la pathologie et de la thérapie dans la SEP.
Secondo : les phénotypes différents de SEP sont comparés et il y a une discussion sur le fait que la SEP Primaire Progressive représenterait la vraie maladie, tandis que la forme RR serait une réaction immunitaire secondaire au processus sous-jacent. Des comparaisons se profilent, avec d'autres troubles neurologiques et enfin, un mécanisme est proposé pour explorer cette nouvelle approche de cette maladie incurable.
Cet article de synthèse propose des arguments convaincants pour réévaluer la réflexion actuelle sur les mécanismes proposés impliqués dans la pathogenèse de la sclérose en plaques.
Résumé:
On considère la sclérose en plaques comme étant une maladie autoimmune, inflammatoire du SNC. Chez la plupart des patients, la maladie a une évolution Rémittente-Récurrente et est caractérisée par des lésions démyélinisantes inflammatoires activeses dans le SNC. Bien qu’en surface, la SEP puisse apparaître principalement comme une maladie autoimmunine, Des questions se posent quant à savoir si c’est l'inflammation et-ou l'autoimmunité qui est vraiment à l’origine de la maladie et on a proposé que la SEP puisse en fait être un trouble dégénératif. Nous soutenons que la SEP pourrait être ' une circonvolution immunologique ' entre un trouble dégénératif primaire sous-jacent et une réaction immunitaire anormale de l'hôte. Pour mieux comprendre cette maladie, nous pourrions avoir à considérer la SEP Primaire-Progressive non inflammatoire (sans poussées) comme la « vraie » SEP, avec des formes par poussées reflétant une forme secondaires, bien que très importante, des réactions
, j'ai oublié de mettre la source:
Stys PK, GW Zamponi, van Minnen J, JJ Geurts.
Département des neurosciences cliniques, Hotchkiss Brain Institute, Université de Calgary, Calgary, Alberta T2N 4N1, Canada.
Source: Pubmed PMID: 22714021 & Nat Rev Neurosci. 20 Juin 2012; 13 (7) :507-14. doi: 10.1038/nrn3275 (07/04/12).
Dernière édition par Domyleen le Mer 4 Juil 2012 - 18:05, édité 2 fois