J'ai cité le dct Ritchie Russel dans un fil sur "Sport et SEP", car il est l'auteur d'une méthode basée sur des exercices physiques afin de contrecarer l'activité de la SEP (je n'arrive pas à trouver sa "méthode" hélas), et ce neuro a dit des choses extrêmement intéressantes, dont l'article de W.H.Schutt, (qui est sorti en ... 1976), que j'ai fini de traduire la nuit dernière, et qui a, je pense, sa place dans CCSVI....
Cet extrait pour le moins troublant :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1606184/pdf/brmedj00455-0068a.pdf
W H SCHUTT
Sclérose en plaques: Contrôle de la maladie
W Ritchie Russell. (Pp 77; C3 95 relié,
, C2 50 flexicover.) Pergamon Press. 1976.
Pour les neurologues du Royaume-Uni le nom du professeur Ritchie Russell sera toujours présent, non seulement comme celui premier professeur à Edimbourg, puis à Oxford durant plusieurs années où il devint professeur de clinique neurologique, mais aussi pour ses nombreuses contributions à la connaissance neurologique sur des sujets tels que les lésions à la tête, la poliomyélite, le traitement de douleur rebelle, et beaucoup plus. Il a également longtemps été intéressé par la sclérose en plaques et a écrit de nombreux petits traités sur ce sujet , et surtout pour les personnes souffrant de cette maladie.
Il commence par : Considérant l'état actuel de la recherche sur cette condition …, puis continue à décrire un programme de traitement (basé sur) le repos-exercice (REP), qu’il a recommandé à de nombreux patients, et qui, selon lui a permis, en général, de stopper le cours de la maladie chez les personnes qui ont strictement observé le traitement prescrit. Beaucoup de cas d’histoires sont illustrées.
L'utilisation de cette méthode de gestion est basée sur l'hypothèse que le développement des plaques de sclérose en plaques est en grande partie la conséquence du sang déposé prés des lésions et dans la barrière hémato-encéphalique, et que l'exercice régulier améliore la circulation dans les parties vulnérables du système nerveux.
Certes, il est toujours difficile d'écrire sur des questions complexes d'ordre médical en termes assez simples pour les néophytes, mais malheureusement, le commentaire donné sur "l'état actuel des recherches" est superficiel et ignore de nombreuses informations provenant d'études réalisées durant ces 10 dernières années. Quelques chercheurs, actuellement engagés dans l'étude de cette maladie auront la possibilité d'accepter les conclusions de l'auteur au sujet du rôle principal des troubles vasculaires dans la pathogénèse (de la SEP).
Beaucoup également, ne seront pas convaincus par les histoires de cas anecdotiques, et le manque d'observations de contrôle et de toute analyse statistique des résultats obtenus pour une maladie qui est réputée pour être souvent remarquablement variée dans sa présentation clinique..
Et qques uns trouveront acceptables ses commentaires sur l'impossibilité de concevoir scientifiquement des essais valables du traitement, en dépit des difficultés présentées. Néanmoins, la valeur clinique des exercices (suivis) rigoureusement, exercices/repos,(concernant) cette maladie est indéniable, et beaucoup de patients SEP trouveront, sans aucun doute les conseils de l'auteur, utiles, même si le raisonnement sur lequel il est basé ne peut pas obtenir l’acceptation scientifique générale.