Fred1208 Dim 27 Nov 2011 - 11:37
Hello Rider,
Désolé pour cette réponse du Dr B.
Effectivement il est peut-être judicieux d'avoir un autre avis, celui du Dr D dont c'est la spécialité, me parait judicieux.
Essaie de ne pas mettre trop d'espoir immodéré dans cette intervention potentielle, on sait que le résultat n'est parfois pas à la hauteur des attentes, voire pas là du tout, que les cas de nouvelle sténose sont fréquents..
Pour AMA,concernant la CCSVI, il convient de rappeler qu'un congrès rassemblant les plus grands spécialistes phlébologues mondiaux (37) ont classé cette insuffisance veineuse comme étant le résultat de malformations congénitales se produisant in utero.
Par ailleurs, suite à l'étude de Buffalo, il est démontré un lien entre la CCSVI et la SEP, compte tenu de la prévalence de CCSVI chez des patients SEP.
Aucun élément ne permet de démontrer, ni même de bâtir une hypothèse, expliquant comment la CCSVI pourrait être une conséquence de la SEP, comment la SEP pourrait créer des rétrécissements veineux (sténoses), au niveau des jugulaires.
Le Dr Zivanidov aux US a évoqué néanmoins cette possibilité, sans pour autant étayer ses dires, mais il est difficile de savoir si ce n'est pas au bout du compte pour ne pas froisser le monde de la neurologie, dont il fait d'ailleurs partie, et pouvoir continuer ses études sans contraintes.
On sait qu'elles existent parfois ces contraintes, aux US comme en France.
Par contre, une hypothèse (Dr Simka)
permettrait d'expliquer pourquoi une CCSVI pourrait être le, ou un des déclencheurs de cette maladie.
Il n'en reste pas moins vrai qu'il reste encore beaucoup de travail de recherche, pour comprendre dans les détails pourquoi certains malades de la SEP tirent un grand profit de cette intervention contre la CCSVI, et pourquoi d'autres pas.
ForSEPs ne demande que cela, qu'enfin une étude démarre en France, comme c'est le cas dans de nombreux autres pays.
Zamboni avait dès le début décrit une moindre efficacité sur les formes progressive, lié peut-être à une irréversibilité des dégâts.
En effet, le traitement de la CCSVI n'a jamais eu comme prétention de "Guérir" tous les patients, ni de restaurer des connexions neuronales perdues, juste de stopper dans certains cas le processus, permettant au cerveau de retrouver une certaine plasticité et donc dans certains cas de constater quelques améliorations des symptômes.