J'initie cette discussion pour partager un point de vue.
J'essaye de prendre un peu de recul, grâce à l'éclairage d'autres personnes impliquées, et celui de personnes exerçant des responsabilités.
Tout d'abord, il faudra du temps.
Pas 10 ans, pas 15 ans, mais il faudra quelques années sans doute avant que le traitement de la CCSVI ne soit offert largement aux patients en France, comme dans d'autres pays.
Il existe des possibilités pour se faire traiter pour la CCSVI en France , et c'est déjà super pour ceux chez qui ça fonctionne. Cependant, l'état actuel de la recherche CCSVI nécessite plus d'études et il n'existe à ce jour pas de traitement optimum de l'IVCC.
Deuxièmement, il ne dépend que de nous que ce temps soit le moins long possible. Nous devons continuer à faire le plus de lobbying possible. Nous ne pouvons pas être très organisés pour l'instant mais ça n'a pas d'importance. Notre action repose sur des initiatives personnelles et diverses. Ces actions ont leur importance et c'est comme ça que notre "mouvement", à travers l'association Forseps, comme d'autres, prendra de l'ampleur et se structurera.
Je pense aux pionniers du téléthon, au départ ils étaient peu nombreux, mais très motivés...c'est devenu une "institution". L'engouement pour la CCSVI est un phénomène mondial.
Enfin, il est toujours possible d'espérer que certaines de ces initiatives aient un impact fort, qui accélère les choses. Ce qui se passe avec la CCSVI et la SEP est inédit, et remet en cause beaucoup de choses.
Le fonctionnement traditionnel de la recherche scientifique et remis en cause par l'activisme des patients. Les politiques sont interpellés, les media s'en mèlent. Internet accèlère encore le mouvement.
Au delà de la SEP, c'est le début d'une nouvelle configuration de la manière de faire de la science et de la médecine. Les rapports patients/médecins/politiques/labos vont êtres redéfinis.
La CCSVI n'est pas la cure de la SEP, et ce n'est pas la solution miracle dont nous rêvons. Mais c'est le plus grand espoir que nous ayons depuis longtemps, et nous devons tous faire pour que cet espoir vive.
Nous devons rester ouverts aux autres voies de recherche prometteuses, parfois originales. Nous devons nous informer pour avoir un jugement éclairé et être des interlocuteurs crédibles face aux autres acteurs de notre santé.
J'essaye de prendre un peu de recul, grâce à l'éclairage d'autres personnes impliquées, et celui de personnes exerçant des responsabilités.
Tout d'abord, il faudra du temps.
Pas 10 ans, pas 15 ans, mais il faudra quelques années sans doute avant que le traitement de la CCSVI ne soit offert largement aux patients en France, comme dans d'autres pays.
Il existe des possibilités pour se faire traiter pour la CCSVI en France , et c'est déjà super pour ceux chez qui ça fonctionne. Cependant, l'état actuel de la recherche CCSVI nécessite plus d'études et il n'existe à ce jour pas de traitement optimum de l'IVCC.
Deuxièmement, il ne dépend que de nous que ce temps soit le moins long possible. Nous devons continuer à faire le plus de lobbying possible. Nous ne pouvons pas être très organisés pour l'instant mais ça n'a pas d'importance. Notre action repose sur des initiatives personnelles et diverses. Ces actions ont leur importance et c'est comme ça que notre "mouvement", à travers l'association Forseps, comme d'autres, prendra de l'ampleur et se structurera.
Je pense aux pionniers du téléthon, au départ ils étaient peu nombreux, mais très motivés...c'est devenu une "institution". L'engouement pour la CCSVI est un phénomène mondial.
Enfin, il est toujours possible d'espérer que certaines de ces initiatives aient un impact fort, qui accélère les choses. Ce qui se passe avec la CCSVI et la SEP est inédit, et remet en cause beaucoup de choses.
Le fonctionnement traditionnel de la recherche scientifique et remis en cause par l'activisme des patients. Les politiques sont interpellés, les media s'en mèlent. Internet accèlère encore le mouvement.
Au delà de la SEP, c'est le début d'une nouvelle configuration de la manière de faire de la science et de la médecine. Les rapports patients/médecins/politiques/labos vont êtres redéfinis.
La CCSVI n'est pas la cure de la SEP, et ce n'est pas la solution miracle dont nous rêvons. Mais c'est le plus grand espoir que nous ayons depuis longtemps, et nous devons tous faire pour que cet espoir vive.
Nous devons rester ouverts aux autres voies de recherche prometteuses, parfois originales. Nous devons nous informer pour avoir un jugement éclairé et être des interlocuteurs crédibles face aux autres acteurs de notre santé.