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    Interview de N. Sarkozy sur le JIM

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    Message  Domyleen Lun 23 Avr 2012 - 23:23



    Interview de Nicolas Sarkozy accordé au JIM (Journal Médical International)

    http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/01/4C/document_actu_pro.phtml
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    Message  Domyleen Lun 23 Avr 2012 - 23:31



    Sur le JIM, Nicolas Sarkozy défend avec force son bilan santé

    Publié le 23/04/2012

    Paris, le lundi 23 avril 2012 - Les urnes ont parlé. Le duel attendu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy aura bien lieu. Pour vous aider dans votre choix du 6 mai, le Jim vous propose de découvrir les réponses du président sortant aux questions du JIM, quelques semaines après l’interview de Jean-Marie Le Guen, chargé des questions de santé au sein de l’équipe du candidat socialiste.

    Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, ce 22 avril, laissent de Nicolas Sarkozy l’image d’un candidat affaibli, qui, comme l’ont répété hier à l’envi les commentateurs politiques est le premier président sortant de la cinquième république à ne pas arriver en tête au soir du premier tour. Pour tenter d’emporter la victoire dans quinze jours, pour beaucoup d’observateurs il devra modifier la stratégie initialement construite qui voulait que l’entre deux tours serait le temps du « recentrage ». Tant son score que le paysage qui s’est dessiné hier faisant du Front national la troisième force politique du pays le pousseront sans doute à revoir cette orientation et à demeurer sur une ligne plus marquée à droite. Dans certains domaines comme dans celui de la santé, le discours ne sera cependant sans doute pas profondément remanié et devrait demeurer axé sur la présentation d’un bilan, que le Président sortant décrit comme satisfaisant et encourageant pour l’avenir, en dépit des très nombreuses critiques énoncées ici et là. De celles-ci, il n’est d’ailleurs pas question dans l’interview qu’il a accordée au JIM : les Agences régionales de santé (ARS) si décriées étant même citées comme la mesure dont il est le plus fier. Plutôt que de s’attarder sur ce qui fait débat, Nicolas Sarkozy préfère revenir sur ses choix qu’il défend comme des réussites ou comme les gages d’un succès futur : les mesures incitatives pour faire régresser les déserts médicaux, la réduction des déficits des hôpitaux (même si l’objectif d’un zéro déficit en 2012 n’a pu être atteint) ou encore l’accès aux soins facilité des patients atteints de maladie d’Alzheimer. Reste à savoir si cette stratégie suffira à séduire les professionnels de santé. Et surtout au-delà, les Français.

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    Message  Domyleen Mar 24 Avr 2012 - 0:11



    JIM : Quelle est la mesure prise au cours des cinq dernières années dans le domaine de la santé dont vous êtes le plus satisfait ? Et celle qui mériterait selon vous des corrections ?

    Nicolas Sarkozy : Parmi les nombreuses mesures prises dans le champ de la santé, je dois dire que je suis particulièrement satisfait d’avoir permis la création des Agences Régionales de Santé qui sont désormais l’unique interlocuteur en matière de politique de santé au niveau régional.
    L’explosion des maladies chroniques doit nous conduire néanmoins à amplifier le décloisonnement du système de santé enclenché par les ARS. Pour cela, il est nécessaire de poursuivre le décloisonnement des financements : nous devrons aller plus loin que le Fonds d’Intervention Régional (FIR) créé par la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2012 et qui permet davantage de fongibilité.

    Cellules souches embryonnaires : il n’y aurait pas de retard de la recherche française…

    JIM : Etes-vous favorable à une autorisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires ?

    Nicolas Sarkozy : La question de la recherche sur les cellules souches embryonnaires est une question qui a été largement débattue au Parlement en 2011 après l’organisation d’un débat citoyen. Le Parlement a alors fait le choix de maintenir le régime d’interdiction assorti de dérogations accordées en fonction de l’intérêt de la recherche. Pour moi, cette position a la vertu de respecter le caractère sacré de la vie depuis son commencement et, croyez-moi, les Français y sont très attachés, tout en ne freinant pas la recherche et le développement du socle de connaissance sur les cellules souches embryonnaires. Entre le 6 février 2006 et le 6 février 2011, 173 autorisations de recherche ont été délivrées par l’Agence de Biomédecine sur des cellules souches embryonnaires. Il n’y a pas de retard de la recherche française en la matière.

    JIM : Etes-vous favorable à un nouveau débat parlementaire sur l’euthanasie ?

    Nicolas Sarkozy : La loi Leonetti, adoptée au terme d’un long débat et d’une très large consultation, représente pour moi le bon équilibre : elle permet d’interrompre un traitement et d’éviter l’acharnement thérapeutique, en instaurant un dialogue entre le médecin, sa famille et le patient. Aller au-delà, comme le propose François Hollande, serait à mon sens dangereux et ne correspond pas à l’idée que je me fais de la manière dont la société doit, en toutes circonstances, protéger la vie, en particulier quand elle est le plus fragile. Je pense que la priorité est de mieux faire connaître cette loi et de développer l’offre de soins palliatifs dans notre pays, comme nous le faisons depuis 2007.

    JIM : Quelle mesure proposeriez-vous pour améliorer les performances de la recherche pharmaceutique française ?

    Nicolas Sarkozy : La France est historiquement un grand pays de production pharmaceutique et d’innovation. Je souhaite qu’elle le reste. La compétitivité et l’attractivité de l’industrie pharmaceutique française passent par le renforcement de la recherche, et notamment par le développement plus performant de la recherche partenariale et translationnelle. Je mettrai pour cela en œuvre les conclusions du Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS) qui s’est tenu le 25 janvier dernier et qui vont dans le sens d’une simplification du processus d’engagement des partenariats, en œuvrant pour la promotion de la transdisciplinarité.

    JIM : Quelles sont selon vous les conséquences positives pour les patients du plan Alzheimer ?

    Nicolas Sarkozy : Ma première grande satisfaction, c’est qu’aujourd’hui nous parlons de cette maladie. Ensuite, ce sont les réalisations concrètes auxquelles nous sommes arrivés. Alors qu’ils s'adressaient auparavant en moyenne à trois structures avant de trouver la bonne prise en charge, un malade et sa famille ont désormais un seul interlocuteur : les maisons d'accueil et d'intégration. Le nombre de places en établissement capable d'accueillir des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer a par ailleurs augmenté de 70 % depuis 2006 et 65 unités spéciales cognitivo-comportementales ont été créées en établissements de soins. Enfin, et c’est ma troisième grande satisfaction: les patients peuvent compter sur une recherche mieux coordonnée qui est parvenue à un niveau d'excellence mondiale.
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    Message  Domyleen Mar 24 Avr 2012 - 0:20



    Ne pas faire exploser le marché parallèle du tabac

    JIM : Seriez-vous favorable à une hausse du prix du tabac de 10 % par an ?

    Nicolas Sarkozy : Non car ce n’est pas la solution miracle. Nous avons augmenté les prix de 30 % sur le quinquennat. Nous le faisons avec des hausses régulières et mesurées, pour ne pas faire exploser le marché parallèle. Aujourd’hui, 20 % des paquets sont achetés en dehors du réseau des buralistes, c’est un problème majeur. Les hausses excessives encourageront ce second marché.

    JIM : Parmi ces différents dispositifs proposés pour lutter contre les déserts médicaux, quelles sont les trois mesures que vous seriez prêt à étudier en priorité et celle que vous rejetteriez sans appel :
    - installation obligatoire des jeunes médecins dans les zones sous dotées
    - gel des nouvelles installations (hors remplacement des départs à la retraite) dans les zones très dotées
    - majoration des honoraires des praticiens installés en zones sous dotées (ou instauration d’une prime)
    - bonus à ceux acceptant de prêter main forte ponctuellement à leurs confrères des zones sous dotées
    - appel aux médecins retraités et/ou aux médecins étrangers
    - mise en place d’un compagnonnage associant étudiants et médecins dans les zones sous dotées,
    - élargissement du numerus clausus à des étudiants recalés en première année acceptant d’exercer pendant dix ans dans des déserts médicaux.


    Nicolas Sarkozy : La dernière solution, certainement pas. C’est une singulière idée que d’envoyer dans les déserts médicaux les étudiants recalés au concours même si, le concours étant très difficile, la plupart ferait n’en doutons pas de très bons médecins.
    Les deux premières solutions non plus. Pour une raison simple, je ne crois pas à la contrainte, je crois en l’incitation. Le système de santé ne se construit pas contre les professionnels de santé, mais avec eux. J’observe que les dispositifs plus contraignants de régulation, celui de l’installation des pharmacies par exemple, ont été adoptés par les professions elles-mêmes.
    Toutes les mesures incitatives ont été mises en œuvre !

    Quant aux autres mesures, nous les avons toutes mises en place. Depuis cinq ans en effet, nous avons créé les maisons de santé pluri-professionnelles pour encourager les professionnels qui ne souhaitent plus travailler seuls à se rapprocher les uns des autres. Nous avons augmenté le numerus clausus et mis en place les contrats d’engagement de service public qui permettent aux internes de recevoir une bourse pendant leurs études en échange de l’installation pendant quelques années dans des zones déficitaires. La nouvelle convention médicale comporte deux nouvelles dispositions essentielles : tout d’abord, l’option « démographie » incite les médecins de secteur 1 à l’installation et à l’exercice en groupe dans les zones déficitaires en offre médicale par une aide proportionnelle à l’activité et une aide à l’investissement ; ensuite, l’option « santé solidarité territoriale » encourage les médecins de zones excédentaires en offre médicale à prêter main forte à leurs confrères dans les zones déficitaires voisines au moins 28 jours par an, en contrepartie d’une aide proportionnelle à son activité solidaire. Nous avons également ouvert des stages pour la médecine générale dans les zones déficitaires. Enfin, nous avons facilité le cumul emploi-retraite pour inciter les médecins retraités à poursuivre leur activité.
    Cette politique commence à porter ses fruits et je souhaite en amplifier ses effets. Il y a eu, l’année dernière, plus d’installations de médecins en milieu rural, qu’il n’y a eu de départs. Nous avons développé 230 maisons de santé pluri-professionnelles en 2011, et nous en avons plus de 450 en projet. A la fin du prochain quinquennat, si les Français me font confiance, il y aura 1 500 maisons de ce type en zone rurale. Avec le cumul emploi-retraite, en 2011, ce sont plus de 5100 médecins qui sont demeurés en activité, contre 3 800 en 2010 et 1 500 en 2008.
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    Message  Domyleen Mar 24 Avr 2012 - 0:37



    35 heures à l’hôpital : une gigantesque désorganisation

    JIM : Quel sort doit être réservé aux petites structures hospitalières (moratoire sur les fermetures, fermetures automatiques en fonction de seuils d’activité, transformation en centre de soins de suite…) ?

    Nicolas Sarkozy : Que ce soit par manque de médecins ou par manque de moyens pour investir et rester conforme aux réglementations, une petite structure hospitalière isolée finit en difficulté. Je souhaite que les hôpitaux coopèrent entre eux parce qu’ensemble, en mutualisant leurs moyens, leur équipes, leurs talents, ils sont plus forts et offrent des services de plus grande qualité pour les patients. Malheureusement, un service de chirurgie qui n’a plus d’anesthésistes est contraint de fermer. Si une coopération se met en place avec un hôpital proche qui, lui, a des anesthésistes, ils peuvent mutualiser leurs moyens et ainsi maintenir le service ouvert. L’avenir des petites structures est dans la coopération.

    JIM : Comptez-vous revenir sur les 35 heures à l’hôpital ?

    Nicolas Sarkozy : Les 35 heures à l’hôpital ont été à l’origine d’une gigantesque désorganisation. Nous avons engagé une réforme interne des établissements, que les professionnels portent au quotidien. C’est grâce à ces efforts que nous avons réduit le déficit des hôpitaux de 65 %.

    JIM : Considérez-vous que le paiement au forfait des médecins généralistes, voire des spécialistes, doive encore se développer ?

    Nicolas Sarkozy : Je suis pour offrir aux professionnels le choix de leur mode d’exercice et de rémunération. Avec les libéraux, nous avons lancé en 2008 les expérimentations « article 44 » permettant une rémunération au forfait. En parallèle, l’assurance maladie a développé les contrats d’amélioration des pratiques individuelles (CAPI) qui poursuivent dans cette voie. La prise en charge des maladies chroniques interroge le modèle du paiement à l’acte. Un paiement au forfait pour ces malades a du sens.

    Secteur optionnel : il faut l’essayer avant de le critiquer

    JIM : Envisagez-vous des modifications de l’actuel parcours de soins ?

    Nicolas Sarkozy : Oui, la place croissante des maladies chroniques nécessite de repenser notre système de santé. Il faut passer d’un système encore trop cloisonné à une médecine de parcours, dans laquelle tous les acteurs travaillent ensemble. C’est l’un des principaux enjeux pour améliorer la qualité de la prise en charge des patients. Conformément aux recommandations du Haut Conseil pour l’Assurance-Maladie, des projets pilotes seront mis en place pour mettre en œuvre, sur des pathologies lourdes, une nouvelle manière de travailler de l’ensemble de la chaîne soignante.

    JIM : Estimez-vous que le secteur optionnel, tel qu’il se dessine, sera suffisamment attractif pour répondre aux problèmes soulevés par le montant des honoraires librement fixés en secteur 2 ?

    Nicolas Sarkozy : Il est inacceptable que des patients soient obligés de renoncer aux soins pour des raisons financières. Nous avons donc engagé une lutte contre les dépassements d’honoraires excessifs qui bloquent l’accès aux soins dans certaines spécialités. L’assurance maladie a été chargée de veiller au respect du « tact et de la mesure », notions qui figurent dans le code de déontologie. Par ailleurs, le secteur optionnel apporte une réponse précise : au moins 30 % de l’activité doit se faire au tarif opposable, les dépassements ne peuvent dépasser 50 % du tarif remboursable et la prise en charge de ceux-ci est obligatoire dans les contrats responsables, qui représentent 90 % des contrats de complémentaire santé. Laissons le système vivre avant de le critiquer.

    JIM : Seriez-vous favorable, comme Raymond Barre il y a vingt-cinq ans, à la mise en place d’un ticket modérateur d’ordre public pour les mutuelles (c’est-à-dire une somme que les mutuelles n’auraient pas le droit de rembourser) ?

    Nicolas Sarkozy : En respectant depuis deux ans l’ONDAM, ce que jamais un seul gouvernement n’avait fait, nous avons mis le système de santé sur des rails responsables sans cesser pour autant d’investir dans le secteur de la santé. Je ne vois donc pas de raison d’adopter aujourd’hui cette mesure.

    Le monopole officinal, garant de la santé publique

    JIM : Poursuivrez-vous la politique de déremboursement de certains médicaments ? Et si oui sur quel critère ?

    Nicolas Sarkozy : La politique de déremboursement des médicaments dépend de la Haute Autorité de Santé. C’est sur les recommandations de la HAS que nous procédons à des baisses de remboursement ou à des déremboursements. Ce sont des critères médicaux qui doivent s’imposer.

    JIM : Etes-vous favorable à une augmentation du nombre de médicaments vendus sans ordonnance ?

    Nicolas Sarkozy : Là aussi, ce n’est pas l’Etat qui choisit, ce sont les agences sanitaires compétentes. L’autorisation de mise sur le marché stipule si tel ou tel produit nécessite une prescription médicale.

    JIM : Etes-vous favorable à la vente des médicaments sans ordonnance en grande surface ?

    Nicolas Sarkozy : Le médicament n’est pas un produit comme les autres : il contient des substances actives qui ont des effets sur l’organisme, et s’il est mal utilisé il peut être dangereux. Il est donc primordial que les médicaments soient tous dispensés en officine, là où les patients peuvent bénéficier des conseils de professionnels de santé expérimentés. J’ajoute que le rôle du pharmacien dans notre système de santé va bien au-delà de la distribution des médicaments. Il joue un rôle d’information, de prévention, d’orientation dans le système de soin. Il est donc tout à fait souhaitable que l’ensemble des médicaments restent distribués dans le circuit des officines afin d’entretenir les occasions de contact entre la population et cette profession de santé spécialisée.

    Transferts de compétence : si tout le monde est d’accord, pourquoi ne pas le faire ?

    JIM : Etes-vous favorable au maintien d’un Ordre infirmier ?

    Nicolas Sarkozy : L’Ordre infirmier a été créé par la Loi. Ce sont aux infirmières et aux infirmiers de le faire vivre. C’est un fait que cet Ordre a eu du mal à trouver sa place. Des erreurs ont été commises. C’est à la profession de s’organiser désormais pour définir la place de cet Ordre dans son activité quotidienne.

    JIM : Seriez-vous favorable à des transferts des compétences des médecins vers les infirmiers dans certains domaines ? Si oui, lesquels ?

    Nicolas Sarkozy : La coopération entre professionnels de santé est déjà prévue par la loi. C’est à la Haute Autorité de Santé de vérifier si cette coopération est conforme aux bonnes pratiques et aux ARS de les valider. Le développement des maladies chroniques et les contraintes liées à la démographie médicale justifient que des professionnels, médecins et infirmiers, travaillent pour partager des compétences. Si ce partage est voulu par des professionnels, validé par la HAS et permet des prises en charge plus rapides ou plus efficaces, alors pourquoi ne pas le faire.

    JIM : La presse médicale traverse une très grave crise. Envisagez-vous une aide spécifique ?

    Nicolas Sarkozy : La presse, qu’elle soit générale ou spécialisée, doit faire sa révolution numérique, comme cela a été le cas pour la musique. J’ai réuni des Etats généraux de la presse écrite pour accompagner très fortement cette mutation. De nombreuses aides ont été prévues à cette occasion. Celles-ci ne peuvent dispenser le secteur de s’adapter au nouveau contexte technologique.


    Interview réalisée par Aurélie Haroche

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