Depuis quelques mois, je lis des articles sur les "surdoués", personnes "à haut potentiel" (HP, THP), "zèbres" ou "dotés de douance", ou autres EIP (Enfants Intellectuellement Précoces)etc ... ET les maladies auto-immunes: d'après deux psychologues spécialisées (J Siaud-Fachin, et C.Bost), les "surdoués", ou plus exactement, les "sur-efficients intellectuels" (terme plus adapté), seraient plus exposés aux maladies auto-immunes. (???)
En parcourant plusieurs sites SEP, les témoignages de sépiens ayant, soit des proches, soit des enfants diagnostiqués "précoces", voire, qui sont eux-mêmes concernés par cette caractéristique de "sur-efficience" ne sont pas rares, loin de là. Or, la SEP touche à peine une personne sur 1000 en Europe, et les "surdoués" sont estimés à 3%, soit plus de 30 fois plus nombreux que le nombre de SEP, ce qui, au regard des seuls témoignages, fait que je suis tentée de penser qu'en pourcentage, leur nombre serait plus élevé dans la population SEP que par rapport à la population globale ... (et idem pour d'autres troubles neurologiques, comme l'autisme, Asperger, Gilles de la Tourette, le trouble bipolaire et autres ...)
Quelques sites et forums sur ce sujet:
Que se passe-t-il donc réellement au niveau cérébral? Plusieurs études se sont penchées sur la question et rapportent une architecture cellulaire particulière (densité neuronale doublée dans les lobes frontaux et pariétaux, matière blanche plus rapidement constituée et plus dense, hémisphère droit plus développé) et un circuit de traitement de l’information différent (coopération des deux hémisphères plus rapide et plus importante que dans la population tout-venant, utilisation d’aires supplémentaires, activité électrique plus élevée, consommation de glucose plus faible d’où un rendement meilleur). Ces deux éléments sont à la source de la grande performance du cerveau d’un surdoué, ils sont aussi ce qui constitue sa plus grande vulnérabilité, avec dans l’arbre des possibles : épilepsie et hallucinations (hyperactivité cérébrale paroxystique), maladies auto-immunes, troubles psychiatriques, dépression (dépression existentielle, désintégration positive, mal identifiées et mal prises en charge, avec des conséquences potentiellement graves) et suicide.
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
http://adulte-surdoue.fr/psychologie-sante/quelques-reflexions-sur-les-maladies-auto-immunes-t1491.html
Mais, voilà, ce raisonnement ne tient pas si j'en juge cet article: nous serions également plus nombreux dans le groupe des "sous-doués", des "déficients"!
Et là, on se prend une bonne claque!!
SEP et développement intellectuel
La SEP frappe surtout les adultes jeunes, mais dans environ 5 % des cas, elle peut se déclarer chez des enfants ou des adolescents. Selon une étude italienne publiée récemment dans l'organe officiel de l'Académie Américaine de Neurologie, un début pendant l'enfance peut s'accompagner de problèmes de mémoire, d'attention et d'idéation.
Les investigateurs ont par ailleurs rapporté que la probabilité d'un quotient intellectuel moins élevé était d'autant plus grande que la maladie se déclarait tôt.
Selon Maria-Pia Amato, première signataire de l'étude, "la SEP pourrait avoir des conséquences plus graves sur le plan intellectuel chez l'enfant que chez l'adulte dans la mesure où elle affecte le cerveau alors qu'il est encore en développement".
Globalement la SEP affectait les activités scolaires et journalières de plus d'un enfant sur deux. Il y avait dix fois plus de sujets dont le quotient intellectuel était inférieur à 90 en cas de SEP, respectivement 20 et 2 enfants concernés. Près d'un enfant sur 3 ayant une SEP a "raté" au moins 3 tests et plus d'un sur deux au moins deux tests.
Les investigateurs insistent tout particulièrement sur la fréquence des problèmes de langage, une situation qui n'est que rarement rencontrée chez l'adulte et qui, là encore s'explique par une atteinte survenant lors de la période de l'acquisition du langage.
Ces résultats émanent de la comparaison de résultats obtenus à une batterie de 17 tests différents par 63 sujets de moins de 18 ans atteints de SEP et par 57 sujets des mêmes tranches d'âge.
Les auteurs de ce travail pensent qu'une connaissance plus précise des difficultés intellectuelles des enfants atteints de SEP permettra de mettre en place des stratégies destinées à minimiser l'impact des déficits intellectuels.
http://fr.ms-gateway.be/nouvelles-sur-la-sep/sep-et-deacuteveloppement-intellectuel--02092008-113.htm
Conclusion: nous sommes "trop" ou "pas assez", mais, apparemment "pas dans la norme"!!!
Et aucune étude de QI sur les souris EAE!
En parcourant plusieurs sites SEP, les témoignages de sépiens ayant, soit des proches, soit des enfants diagnostiqués "précoces", voire, qui sont eux-mêmes concernés par cette caractéristique de "sur-efficience" ne sont pas rares, loin de là. Or, la SEP touche à peine une personne sur 1000 en Europe, et les "surdoués" sont estimés à 3%, soit plus de 30 fois plus nombreux que le nombre de SEP, ce qui, au regard des seuls témoignages, fait que je suis tentée de penser qu'en pourcentage, leur nombre serait plus élevé dans la population SEP que par rapport à la population globale ... (et idem pour d'autres troubles neurologiques, comme l'autisme, Asperger, Gilles de la Tourette, le trouble bipolaire et autres ...)
Quelques sites et forums sur ce sujet:
Que se passe-t-il donc réellement au niveau cérébral? Plusieurs études se sont penchées sur la question et rapportent une architecture cellulaire particulière (densité neuronale doublée dans les lobes frontaux et pariétaux, matière blanche plus rapidement constituée et plus dense, hémisphère droit plus développé) et un circuit de traitement de l’information différent (coopération des deux hémisphères plus rapide et plus importante que dans la population tout-venant, utilisation d’aires supplémentaires, activité électrique plus élevée, consommation de glucose plus faible d’où un rendement meilleur). Ces deux éléments sont à la source de la grande performance du cerveau d’un surdoué, ils sont aussi ce qui constitue sa plus grande vulnérabilité, avec dans l’arbre des possibles : épilepsie et hallucinations (hyperactivité cérébrale paroxystique), maladies auto-immunes, troubles psychiatriques, dépression (dépression existentielle, désintégration positive, mal identifiées et mal prises en charge, avec des conséquences potentiellement graves) et suicide.
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
http://adulte-surdoue.fr/psychologie-sante/quelques-reflexions-sur-les-maladies-auto-immunes-t1491.html
Mais, voilà, ce raisonnement ne tient pas si j'en juge cet article: nous serions également plus nombreux dans le groupe des "sous-doués", des "déficients"!
Et là, on se prend une bonne claque!!
SEP et développement intellectuel
La SEP frappe surtout les adultes jeunes, mais dans environ 5 % des cas, elle peut se déclarer chez des enfants ou des adolescents. Selon une étude italienne publiée récemment dans l'organe officiel de l'Académie Américaine de Neurologie, un début pendant l'enfance peut s'accompagner de problèmes de mémoire, d'attention et d'idéation.
Les investigateurs ont par ailleurs rapporté que la probabilité d'un quotient intellectuel moins élevé était d'autant plus grande que la maladie se déclarait tôt.
Selon Maria-Pia Amato, première signataire de l'étude, "la SEP pourrait avoir des conséquences plus graves sur le plan intellectuel chez l'enfant que chez l'adulte dans la mesure où elle affecte le cerveau alors qu'il est encore en développement".
Globalement la SEP affectait les activités scolaires et journalières de plus d'un enfant sur deux. Il y avait dix fois plus de sujets dont le quotient intellectuel était inférieur à 90 en cas de SEP, respectivement 20 et 2 enfants concernés. Près d'un enfant sur 3 ayant une SEP a "raté" au moins 3 tests et plus d'un sur deux au moins deux tests.
Les investigateurs insistent tout particulièrement sur la fréquence des problèmes de langage, une situation qui n'est que rarement rencontrée chez l'adulte et qui, là encore s'explique par une atteinte survenant lors de la période de l'acquisition du langage.
Ces résultats émanent de la comparaison de résultats obtenus à une batterie de 17 tests différents par 63 sujets de moins de 18 ans atteints de SEP et par 57 sujets des mêmes tranches d'âge.
Les auteurs de ce travail pensent qu'une connaissance plus précise des difficultés intellectuelles des enfants atteints de SEP permettra de mettre en place des stratégies destinées à minimiser l'impact des déficits intellectuels.
http://fr.ms-gateway.be/nouvelles-sur-la-sep/sep-et-deacuteveloppement-intellectuel--02092008-113.htm
Conclusion: nous sommes "trop" ou "pas assez", mais, apparemment "pas dans la norme"!!!
Et aucune étude de QI sur les souris EAE!