Sur Réconfortsep:
Le "dossier du mois" de Février 2013, est consacré au "coping", quelqu'un a-t-il déjà entendu ce terme? Pour moi, c'est la première fois que je lis autant d'articles sur le "coping", et je les trouve très intéressants, pour les personnes (comme moi, soit 50% des patients), concernées par le stress dans la SEP!
http://www.reconfortsep.com/dm.html
Je "copie-colle" le résumé:
Le terme de coping fait référence à l'ensemble des processus qu'un individu interpose entre lui et un événement éprouvant, afin d'en maîtriser ou diminuer l'impact sur son bien-être physique et psychique
Le coping est défini comme l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux toujours changeants que déploie l'individu pour répondre à des demandes internes et/ou externes spécifiques, évaluées comme très fortes et dépassant ses ressources adaptatives
Face à une situation stressante, l’individu traite l’information et évalue l’événement auquel il y est confronté (traitement cognitif).
Cette analyse prend en compte des variables personnelles liées aux traits de personnalité et aux expériences.
Une fois cette analyse réalisée, le sujet s’organise pour chercher à diminuer ou à faire disparaître le stress en déployant un certain nombre de stratégies.
Ce qui compte pour l’individu, c’est de réduire les effets négatifs du stress, tant au niveau des pensées, que par rapport à des aspects physiologiques à court ou à moyen terme.
Le coping serait donc une fonction du MOI qui aurait comme double tâche celle de s’adapter aux exigences des réalités extérieures et celle de maîtriser les conflits internes permettant à l’individu de s’ajuster à son environnement.
Le coping mis en place par l’individu permettrait une adaptation plus ou moins efficace aux différentes situations jugées stressantes, ils participeraient à la mise en place de comportements adaptatifs.
A la différence des mécanismes de défense, les stratégies de coping peuvent faire l’objet d’un apprentissage, elles sont mobilisées avant les stratégies d’affrontement. Mais toutes deux disposent des mêmes finalités : permettre de s’adapter à une situation délicate en retrouvant un équilibre personnel.
Le coping correspond à un processus que le sujet interpose entre lui et l’environnement. Il présente un caractère dynamique, et peut évoluer en même temps que la situation se modifie. Les stratégies de coping ne sont pas stables, ce qui les différencie des traits de personnalité qui eux, sont invariants.
Les différents travaux effectués sur les mesures de coping s’accordent sur le fait que les stratégies de coping peuvent être répertoriées selon la fonction qu’elles occupent dans la lutte contre le stress.
Dans un coping centré sur la tâche à résoudre l’individu confronté à une situation de stress se mobilise pour analyser le problème, rechercher des informations supplémentaires et tenter de trouver une solution.
Dans un coping centré sur les émotions, le plus urgent est de trouver des moyens pour modérer l’intensité des émotions négatives.
Dans un coping centré sur l’évitement du problème l’individu peut décider de contourner le problème.
Parmi ces stratégies :
- La confrontation représente un certain degré d’hostilité voire d’émotions négatives (ex : s’en prendre à autrui)
- La planification d’une solution au problème.
- La modération de l’impact émotionnel du stress. Ces stratégies ne modifient en rien la perception de la situation, mais permettent au sujet de minimiser les conséquences d’émotions négatives (peur, colère…) intenses.
- La prise de distance décrit les efforts accomplis par l’individu afin de se détacher de la situation stressante, mais aussi d’accepter la situation
- La réévaluation positive permet de prendre en considération les bénéfices de l’expérience stressante indépendamment du résultat.
- L’auto-contrôle permet de modérer ses impulsions et ses propres émotions. Elle correspond à une action centripète, tournée complètement vers soi.
- L’acceptation de la responsabilité consiste à envisager son propre rôle dans l’interaction stressante. Cette part de modestie et d’attribution interne dans le jugement porté sur l’interaction stressante est parfois utile.
- La fuite et l’évitement contournent la situation. Les individus déploient des conduites (qui peuvent devenir addictives) afin de quitter la réalité de la situation stressante.
- La recherche de support social est, semble t-il, un élément très souvent utilisé pour appréhender la dimension stressante d’un événement. Cette stratégie peut en effet recouvrir deux fonctions. Si un individu cherche à rencontrer quelqu’un afin d’obtenir un autre point de vue que le sien, ceci pourra servir à modifier l’analyse du problème.