Bonsoir,
J'ai 45 ans et la SEP depuis l'âge de 19 ans donc 1986
SEP diagnostiquée en 1993
1er traitement en 2003 par AVONEX : 7 mois, non supporté. Puis 2005 : COPAXONE pendant 1 an 1/2 et choc anaphylactique donc arrêt.
Puis TYSABRI de janv 2008 à mai 2012 et arrêt cause détectée positive au virus J.C.
Depuis l'arrêt du TYSABRI, très grosse poussée de fin octobre 2012 à fin janvier 2013 et je dis très grosse poussée dans le sens où j'ai fait beaucoup de poussées entre 2003 et 2012 qui se traduisaient soit par une névrite optique, soit des paresthésies des jambes, difficultés pour marcher, hémiparésie...mais jamais tous les symptômes en même temps...Donc la très grosse poussée d'oct.2012 à quasiment février 2013 a commencé par une diplopie à gauche, puis douleurs dans les jambes à type de brûlures surtout puis malgré les 2 fois 3 bolus de SOLUMEDROL à 1 mois d'intervalle ainsi qu'une majoration de mon traitement (RIVOTRIL, LAROXYL, LYRICA...)...la SEP a continué son chemin avec une névrite optique bilatérale ! et les jambes restant toujours très douloureuses.
Voilà très brièvement mon parcours avec la SEP.
J'ai toujours été très combative dans la vie et surtout face à la maladie. Malgré les difficultés et les épreuves de la vie, le rire et la dérision sont toujours mes meilleures alliées et j'ai pour principe de ne jamais baisser les bras. Je dis ça pour les jeunes personnes atteintes de SEP, à qui j'aimerais dire que la SEP, même si elle nous empoisonne la vie, ne m'a pas empêchée d'avoir 3 enfants qui ont aujourd'hui 25, 23 et 17 ans. C'est vrai que pour l'entourage c'est dur, on n'est pas toujours à prendre avec des pincettes et on a souvent beaucoup de mal aussi à admettre d'avoir besoin d'aide.
C'est pour cela que j'ai fait un dossier MDPH pour avoir de l'aide justement et je trouve qu'être titulaire du statut de HANDICAPEE n'est pas une tare.
C'est déjà difficile de vivre au quotidien avec une maladie grave et incurable, avec tous les désagréments et difficultés que cela suppose, donc moi je pense qu'il n'y a pas de raison de ne pas avoir quelques "avantages" tel qu'une autorisation pour se garer sur les places handicapées ou avoir une aide à domicile qui aide et facilite la vie de tous les jours.
Voilà, j'ai été un peu longue mais je suis une bavarde... donc désolée...et encore...je me suis contrôlée ! lol !
Bybye ! Hélène
J'ai 45 ans et la SEP depuis l'âge de 19 ans donc 1986
SEP diagnostiquée en 1993
1er traitement en 2003 par AVONEX : 7 mois, non supporté. Puis 2005 : COPAXONE pendant 1 an 1/2 et choc anaphylactique donc arrêt.
Puis TYSABRI de janv 2008 à mai 2012 et arrêt cause détectée positive au virus J.C.
Depuis l'arrêt du TYSABRI, très grosse poussée de fin octobre 2012 à fin janvier 2013 et je dis très grosse poussée dans le sens où j'ai fait beaucoup de poussées entre 2003 et 2012 qui se traduisaient soit par une névrite optique, soit des paresthésies des jambes, difficultés pour marcher, hémiparésie...mais jamais tous les symptômes en même temps...Donc la très grosse poussée d'oct.2012 à quasiment février 2013 a commencé par une diplopie à gauche, puis douleurs dans les jambes à type de brûlures surtout puis malgré les 2 fois 3 bolus de SOLUMEDROL à 1 mois d'intervalle ainsi qu'une majoration de mon traitement (RIVOTRIL, LAROXYL, LYRICA...)...la SEP a continué son chemin avec une névrite optique bilatérale ! et les jambes restant toujours très douloureuses.
Voilà très brièvement mon parcours avec la SEP.
J'ai toujours été très combative dans la vie et surtout face à la maladie. Malgré les difficultés et les épreuves de la vie, le rire et la dérision sont toujours mes meilleures alliées et j'ai pour principe de ne jamais baisser les bras. Je dis ça pour les jeunes personnes atteintes de SEP, à qui j'aimerais dire que la SEP, même si elle nous empoisonne la vie, ne m'a pas empêchée d'avoir 3 enfants qui ont aujourd'hui 25, 23 et 17 ans. C'est vrai que pour l'entourage c'est dur, on n'est pas toujours à prendre avec des pincettes et on a souvent beaucoup de mal aussi à admettre d'avoir besoin d'aide.
C'est pour cela que j'ai fait un dossier MDPH pour avoir de l'aide justement et je trouve qu'être titulaire du statut de HANDICAPEE n'est pas une tare.
C'est déjà difficile de vivre au quotidien avec une maladie grave et incurable, avec tous les désagréments et difficultés que cela suppose, donc moi je pense qu'il n'y a pas de raison de ne pas avoir quelques "avantages" tel qu'une autorisation pour se garer sur les places handicapées ou avoir une aide à domicile qui aide et facilite la vie de tous les jours.
Voilà, j'ai été un peu longue mais je suis une bavarde... donc désolée...et encore...je me suis contrôlée ! lol !
Bybye ! Hélène