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Le dépistage précoce des maladies grâce à la méthode « Fingerprint » du nouvel appareil IRM
18/03/2013
Une nouvelle méthode d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pourra être utilisé de façon routinière pour donner un aperçu sur certains cancers, sclérose en plaques, maladies cardiaques et autres maladies dés le début (de la maladie), quand ils sont plus faciles à traiter, d’après ce que suggèrent des chercheurs de la « Case Western Reserve University and University Hospitals (UH) Case Medical Center », dans la revue Nature. Chaque tissu du corps et de la maladie possède une empreinte unique qui peut être utilisée pour diagnostiquer rapidement les problèmes, disent les scientifiques.
En utilisant de nouvelles technologies d'IRM pour rechercher simultanément des propriétés physiques différentes, l'équipe a pu différencier la substance blanche de la matière grise dans le liquide céphalorachidien à l’intérieur du cerveau, en 12 secondes environ, avec la quasi certitude de le faire beaucoup plus rapidement dans un proche avenir.
(…)
… . Un scanner corporel qui dure quelques minutes pourra fournir beaucoup plus d'informations et ne nécessitera pas de radiologue pour interpréter les données, ce qui rendra le diagnostic moins coûteux, par rapport aux scans d'aujourd'hui, affirment-ils. "L'objectif global est d'identifier spécifiquement les différents tissus malades, avec l'espoir de voir des choses et de les quantifier avant qu'elles ne deviennent un problème ", a déclaré Mark Griswold, un professeur de radiologie la Case Western Reserve University.«Mais pour y arriver, nous avons dû renoncer à tout ce que nous savions sur l'IRM et recommencer (à zéro) »
(…) La MRF (Résonnance Magnétique Fingerprint) , IRM pour faire court, permet d’obtenir beaucoup plus d’informations qu’avec chacune des mesures d'une IRM traditionnelle.
Griswold compare la différence entre les (deux) technologies à deux chorales : "Dans l’IRM traditionnelle, tout le monde chante la même chanson et vous pouvez dire qui chante fort, qui chante faux , qui chante doucement, mais c'est tout." Les voix hautes, basses et fausses sont, ici, représentées par des points lumineux, sombres ou lumineux, qu’un radiologiste doit interpréter. Par exemple, une IRM pourrait montrer un gonflement (représenté) par une zone lumineuse à l’image.
Mais la luminosité n'est pas forcément représentative de la gravité, ni de la cause (de la maldie). "Avec une MRF, nous espérons qu'en un seul passage, nous pourrons définir la gravité et c'est exactement ce qui se passe dans ce domaine."
L'empreinte de chaque tissu, chaque pathologie et chaque matériau (cellulaire …) à l'intérieur du corps est donc autre chose.
Dans un MRF, chaque membre de la chorale chante un chant différent, en même temps, "Que cela ressemble globalement à un gâchis, est aléatoire."
Les chercheurs ont donc générer des chansons uniques par variations simultanées de différentes parties des champs électromagnétiques qui sondent les tissus. Ces variations rendent le signal reçu, sensible aux quatre propriétés physiques qui varient d'un tissu à l’autre.
Ces différences - les différentes notes et les paroles de leurs chansons - deviennent évidentes lors de l'application des programmes de reconnaissance des formes en utilisant le même calcul dans un logiciel de reconnaissance faciale. Les modèles sont ensuite cartographiés.
(..). Au fur et à mesure que la technologie progresse, ces résultats permettront de déterminer si le tissu est sain ou malade, à quel point et quelle en est la cause.
Les scientifiques pensent qu'ils seront en mesure d'interroger un total de huit ou neuf propriétés physiques (en même temps), ce qui leur permettra d'obtenir des « chansons » à partir d'une large gamme de tissus, de maladies et de matériaux.
Pour un patient, une MRF ressemble à une IRM rapide. Lorsque l'analyse est terminée, toutes les « chansons » du patient seront comparées au recueil de chants, qui fournira aux médecins un tas d'informations grâce auxquelles, il pourra établir un diagnostic. "Si pour le cancer du côlon, c'est « Happy Birthday »et que nous n'entendons pas« Happy Birthday », cela signifie que le patient n'a pas le cancer du côlon », explique Griswold.
D'autres chercheurs ont essayé d'utiliser plusieurs paramètres dans l'IRM, mais ce groupe a été en mesure de numériser rapidement et avec une plus grande sensibilité que lors des précédentes tentatives, a t-il poursuivi. ".. Cette recherche nous donne de l’espoir, nous constatons que l'IRM permet de voir toutes sortes de choses»
Le groupe prévoit de réduire le temps de numérisation et de continuer à élaborer le recueil de chansons, ou une bibliothèque d'empreintes, au cours des prochaines années.
Source: Medical News Today © Medilexicon International Ltd 2004-2013 (18/03/13)
Le dépistage précoce des maladies grâce à la méthode « Fingerprint » du nouvel appareil IRM
18/03/2013
Une nouvelle méthode d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pourra être utilisé de façon routinière pour donner un aperçu sur certains cancers, sclérose en plaques, maladies cardiaques et autres maladies dés le début (de la maladie), quand ils sont plus faciles à traiter, d’après ce que suggèrent des chercheurs de la « Case Western Reserve University and University Hospitals (UH) Case Medical Center », dans la revue Nature. Chaque tissu du corps et de la maladie possède une empreinte unique qui peut être utilisée pour diagnostiquer rapidement les problèmes, disent les scientifiques.
En utilisant de nouvelles technologies d'IRM pour rechercher simultanément des propriétés physiques différentes, l'équipe a pu différencier la substance blanche de la matière grise dans le liquide céphalorachidien à l’intérieur du cerveau, en 12 secondes environ, avec la quasi certitude de le faire beaucoup plus rapidement dans un proche avenir.
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… . Un scanner corporel qui dure quelques minutes pourra fournir beaucoup plus d'informations et ne nécessitera pas de radiologue pour interpréter les données, ce qui rendra le diagnostic moins coûteux, par rapport aux scans d'aujourd'hui, affirment-ils. "L'objectif global est d'identifier spécifiquement les différents tissus malades, avec l'espoir de voir des choses et de les quantifier avant qu'elles ne deviennent un problème ", a déclaré Mark Griswold, un professeur de radiologie la Case Western Reserve University.«Mais pour y arriver, nous avons dû renoncer à tout ce que nous savions sur l'IRM et recommencer (à zéro) »
(…) La MRF (Résonnance Magnétique Fingerprint) , IRM pour faire court, permet d’obtenir beaucoup plus d’informations qu’avec chacune des mesures d'une IRM traditionnelle.
Griswold compare la différence entre les (deux) technologies à deux chorales : "Dans l’IRM traditionnelle, tout le monde chante la même chanson et vous pouvez dire qui chante fort, qui chante faux , qui chante doucement, mais c'est tout." Les voix hautes, basses et fausses sont, ici, représentées par des points lumineux, sombres ou lumineux, qu’un radiologiste doit interpréter. Par exemple, une IRM pourrait montrer un gonflement (représenté) par une zone lumineuse à l’image.
Mais la luminosité n'est pas forcément représentative de la gravité, ni de la cause (de la maldie). "Avec une MRF, nous espérons qu'en un seul passage, nous pourrons définir la gravité et c'est exactement ce qui se passe dans ce domaine."
L'empreinte de chaque tissu, chaque pathologie et chaque matériau (cellulaire …) à l'intérieur du corps est donc autre chose.
Dans un MRF, chaque membre de la chorale chante un chant différent, en même temps, "Que cela ressemble globalement à un gâchis, est aléatoire."
Les chercheurs ont donc générer des chansons uniques par variations simultanées de différentes parties des champs électromagnétiques qui sondent les tissus. Ces variations rendent le signal reçu, sensible aux quatre propriétés physiques qui varient d'un tissu à l’autre.
Ces différences - les différentes notes et les paroles de leurs chansons - deviennent évidentes lors de l'application des programmes de reconnaissance des formes en utilisant le même calcul dans un logiciel de reconnaissance faciale. Les modèles sont ensuite cartographiés.
(..). Au fur et à mesure que la technologie progresse, ces résultats permettront de déterminer si le tissu est sain ou malade, à quel point et quelle en est la cause.
Les scientifiques pensent qu'ils seront en mesure d'interroger un total de huit ou neuf propriétés physiques (en même temps), ce qui leur permettra d'obtenir des « chansons » à partir d'une large gamme de tissus, de maladies et de matériaux.
Pour un patient, une MRF ressemble à une IRM rapide. Lorsque l'analyse est terminée, toutes les « chansons » du patient seront comparées au recueil de chants, qui fournira aux médecins un tas d'informations grâce auxquelles, il pourra établir un diagnostic. "Si pour le cancer du côlon, c'est « Happy Birthday »et que nous n'entendons pas« Happy Birthday », cela signifie que le patient n'a pas le cancer du côlon », explique Griswold.
D'autres chercheurs ont essayé d'utiliser plusieurs paramètres dans l'IRM, mais ce groupe a été en mesure de numériser rapidement et avec une plus grande sensibilité que lors des précédentes tentatives, a t-il poursuivi. ".. Cette recherche nous donne de l’espoir, nous constatons que l'IRM permet de voir toutes sortes de choses»
Le groupe prévoit de réduire le temps de numérisation et de continuer à élaborer le recueil de chansons, ou une bibliothèque d'empreintes, au cours des prochaines années.
Source: Medical News Today © Medilexicon International Ltd 2004-2013 (18/03/13)