Waouh!!!, Domyleen, tu es géniale.
Je ne sais pour les QI, à part le fait qu'ils prennent une claque avec un apport en oxygène modifié effectivement, mais il est certain que tout cela coïncide avec mes interrogations.
Personne, et surtout pas les ophtalmos, collabore avec ces études qui me semblent être une clé du problème, ne cherchant même pas à approfondir la question, à compren dre le pourquoi du comment de ces liens avec le système vasculaire.
Même si l'existence de ces liens ne font plus aucun doute pour moi, que des spécialistes sachent m'expliquer leur fonctionnement me parait surévaluer leur QI, pour le coup.
Je mets ici mon dernier article traitant du sujet, sachant que mes dernières expériences récentes appuient encore plus cette théorie qu'il va me falloir exposer prochainement.
MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-91 PREMIER CHEMIN VERS CHLAMYDIA, LA VUE
C'est sans aucun doute le plus ancien et le plus constant de mes symptômes.
Au départ, cela s'est manifesté par des migraines ophtalmiques invalidantes au point de m'astreindre à stopper toute activité pour un isolement dans le noir.
Pour rappel (Wikipédia):
La migraine ophtalmique est une forme clinique de migraine. La migraine est un type de céphalée chronique fréquente, invalidante, caractérisée par des maux de tête et des nausées. Elle est trois fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (un peu comme la SEP, non?). L'ophtalmique débute par des troubles visuels, avec apparition d'un point brillant (scotome) qui s'agrandit progressivement et gêne la vision. La perception est donc perturbée, on peut parfois ne distinguer que la moitié des objets. Ensuite, arrivent les différents maux de la migraine tels que des nausées et des céphalées. On parle aussi de « migraine avec aura ».
L'aura correspondrait à une phase de VASOCONSTRICTION (réduction du calibre des vaisseaux), un peu comme une sténose passagère, préalable à une VASODILATATION (augmentation de ce calibre) migraineuse. Le champ visuel se remplit de phénomènes à type de points scintillants (phosphènes), de mouches semblant traverser le champ visuel (myodésopsies), de lignes brisées lumineuses (scotomes scintillants) pouvant former des compositions complexes.
Les causes de la maladie sont INCOMPLÈTEMENT élucidées, mais des anomalies VASCULAIRES semblent être à l'origine des douleurs : vasodilatation qui exercerait une pression sur les nerfs et augmentation de la PERMÉABILITÉ vasculaire. Les symptômes de l'aura migraineuse ont été reliés à une DIMINUTION DU FLUX SANGUIN CÉRÉBRAL dans certains territoires. Par ailleurs, le fait que de nombreux médicaments anti-migraineux interagissent avec le système sérotoninergique oriente vers un rôle majeur de certains neuromédiateurs : sérotonine et noradrénaline.
Les études des 40 dernières années ont pu montrer que la vasodilatation des vaisseaux sanguins cérébraux n'était pas la CAUSE, mais la CONSÉQUENCE de la migraine. Son origine serait plutôt à rechercher du côté d'une altération du système nerveux périphérique. La migraine serait le résultat d'une inflammation neurogénique (c'est-à-dire provoquée par une activité du système nerveux) des VAISSEAUX sanguins de la dure-mère, dont l'origine encore INDÉTERMINÉE avec précision pourrait être une atteinte du système nerveux orthosympathique. Or ce système a un effet modérateur sur les fibres C nociceptives des vaisseaux sanguins, tandis que le système parasympathique cholinergique est stimulateur de ces fibres C. Dans ces conditions, toute stimulations des fibres C nociceptives (comme par exemple une activation des fibres cholinergiques) ne sera plus bloquée par un système modérateur déficient et entraînera une inflammation neurogénique à l'origine de la douleur migraineuse.
Certaines études ont suggéré la combinaison de deux mécanismes dans la genèse de la crise migraineuse : réduction de 20 % de la CAPACITÉ DES MITOCHONDRIES A PRODUIRE DE L'ATP et incapacité du système nerveux à s'habituer aux stimuli extérieurs répétés. Un traitement à la riboflavine (VIT B2) est efficace, avec une diminution de la fréquence des crises d'au moins 50 %, pour les migraineux dont les mitochondries ont un MÉTABOLISME FAIBLE et qui n'ont pas une séquence de gènes mitochondriaux de type H, soit environ 50 % des migraineux ; ceux qui ont ce type H ont des mitochondries ayant un meilleur métabolisme. Il y a donc un lien entre le génome mitochondrial des migraineux et la réponse au traitement à la vitamine B2 de ces personnes. La vitamine B2 joue un rôle important dans la transformation des aliments simples (glucides, lipides et protéines) en énergie. La présence d'un dysfonctionnement et des perturbations dans le système de transport d'électrons mitochondriale est d'ailleurs corroboré par le fait que les substances qui renforcent le potentiel de phosphorylation mitochondriale, par exemple, de la riboflavine, coenzyme Q, niacine, et de l'acide thioctique, sont bénéfiques pour la prophylaxie de la migraine. Parmi ceux-ci, la riboflavine, la niacine, et coenzyme Q accroîssent la disponibilité du substrat de complexe I de la chaîne respiratoire mitochondriale. Le rôle joué par les mitochondries est corroborée par le signe de bénéfice thérapeutique démontré par la carnitine chez les migraineux. La carence en carnitine palmityle transférase II, une enzyme qui est utilisée pour le transport des acides gras à l'intérieur de la mitochondrie, induit la migraine, améliorée par l'administration de la carnitine. De plus, les taux sanguins d'acide pyruvique et d'acide lactique sont plus élevés chez les migraineux que chez les témoins, fournissant ainsi une preuve directe de la dysfonction mitochondriale chez les migraineux. Par conséquent, il y a suffisamment de preuves pour appuyer la théorie selon laquelle les migraineux ont des niveaux plus élevés d'oxydant (stress oxydatif).
Donc une migraine serait un bug des systèmes vasculaire-neurologie intimement liés, cela me rappelle quelque chose, pas vous?.
Une migraine ne nécessite aucune investigation complémentaire à condition que la crise réponde aux critères habituels de migraine typique et que l'examen clinique et neurologique soit normal. Sinon le scanner recherche une MALFORMATION artério-veineuse intra-crânienne, un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral. La migraine semble être un facteur de risque cardio-vasculaire avec une augmentation du risque d'infarctus du myocarde, de mort subite ou d'angine de poitrine. Pour certains, la mise sous OXYGENE (entre 2 et 6 litres/minutes) peut diminuer considérablement la douleur. Un problème mêlant glucides et oxygène, cela me rappelle encore quelque chose.
Les traitements spécifiques inhibent la vasodilatation supposée être à l'origine de la migraine.
J'ai essayé tous les traitements disponibles, seul le Gynergène caféiné avait un effet magique si je le prenais dès les premiers signes, ma pilule miracle du moment, toujours une sur moi. Hors il est composé d'ergotamine qui exerce une action tonique sur la musculature lisse VASCULAIRE et de caféine augmentant l'absorption intestinale de l'ergotamine. Une action VASCULAIRE avant tout.
Ma dernière migraine ophtalmique remonte à 2003, elles avaient pratiquement disparu mais une séance chez le dentiste, une molaire, voisine d'une défunte dent de sagesse, me faisant souffrir depuis des années, enfin arrachée, une alvéolite due à une mâchoire de nouveau cassée dans la bataille, un WE chargé et vlan, une bonne grosse migraine atroce. Depuis plus rien.
Mais cela ne signifie pas que ma vue me laissait tranquille pour autant. La diplopie prenait le relais, moins douloureuse mais plus constante et aussi invalidante. Je ne pouvais plus prévoir une conduite automobile si cela sortait du parcours quotidien, incapable de lire les panneaux et de m'orienter parfois, elle venait sans crier garde et repartait quand bon lui semblait.
La diplopie est la perception simultanée de deux images d'un simple objet qui peuvent se déplacer horizontalement, verticalement ou en diagonale. Elle peut être « monoculaire », c'est-à-dire être observée lorsque l’œil malade est ouvert. Elle peut être binoculaire, et peut alors être révélatrice d'une atteinte neurologique, qui doit être prise en charge rapidement. Enfin dans la théorie, car dans la pratique cela n'avait pas l'air d'alarmer grand monde. La diplopie est souvent l'un des premiers signes de maladie systémique, en particulier dans les fonctions neurologiques et musculaires, et cela peut fortement influencer l'équilibre, les mouvements et les capacités de lire chez un individu. Le mode de survenue de la diplopie (brutal ou progressif) son évolutivité (variabilité au cours de la journée) peut orienter vers certaines causes : diabète sucré, hypertension artérielle, sclérose en plaques (Il a fallu que passent de longues années pour l'évoquer dans mon cas malgré un handicap très invalidant soumis régulièrement à toutes les spécialités du monde médicale, vétérinaires exceptés, j'aurais peut-être du tenter, qui sait?), anévrisme, des antécédents de traumatisme crânien. Elle peut être due à la prise de BENZODIAZÉPINES, encore un effet secondaire de médicament.
Personne n'a évoqué cette probable cause médicamenteuse, même si j'insistais pour souligner que le Myolastan (benzodiazépine) combiné au Diantalvic était un cocktail que je ne supportais pas. Mon médecin m'avait même mise alors sous Mégavix , un spécialiste m'a vanté l'effet différent du Panos, deux génériques aux effets certifiés identiques au Myolastan aujourd'hui (économie oblige), inconnus à l'époque. Ils pensaient surement que mes réticences envers la molécule n'étaient que psychosomatiques, mais de qui se moque-t-on?. Cela a surtout déclenché une rupture de confiance à l'origine d'un changement de médecin. Et on ne savait pas encore que ces médicaments seraient à leur tour retirés du marché des années plus tard avec une balance bénéfices/risques négative. Donc les médecins, d'une hypocrite "empathie affable", ont incriminé encore une fois la fatigue de ma vie trépidante sans s'alarmer plus que cela mais, le repos n'y faisant rien, j'ai eu le droit à de nombreuses séances d'orthoptie sans résultats probants dans le temps. Vous connaissez sans doute ces exercices ou il faut, par exemple, mettre un animal dans sa cage rien qu'en forçant sur sa vision. Ensuite on m'a parlé myasthénie, une jonction nerf-muscle déficiente ou bien encore une lacune du système endocrinien que j'ai largement abordée dans mes articles 54 à 64.
http://www.ivcc.fr/le_journal_de_sylvie_lune_des_pionnieres_de_liv.html
Bref c'est seulement une vingtaine d'années après mes premiers symptômes, lors de ma première angioplastie que j'ai vécu une nette amélioration, c'était tout simplement incroyable. Après la seconde angioplastie avec stents, j'oubliais mes lunettes près de mon lit le matin. Et puis, petit à petit, impossible de voir de près. Comme c'était en juin et que mon ophtalmo n'était pas disponible avant la rentrée, comme toujours, j'ai fini par aller voir l'opticien. Myope au départ, celui-ci m'a de suite parlé presbytie, normal à mon âge. Mais je n'ai jamais supporté les lunettes alors proposées pour cela, pourtant de correction minime, et on a fini par convenir de diminuer ma correction de lentilles de contact, pour "voir". Il n'avait pas celle de suite en dessous et j'ai tenté une correction encore moins forte de ma myopie. Et bien, miracle, je voyais bien de loin mais aussi de près !!!.
Je n'ai rien dit à la rentrée à mon ophtalmo qui m'a affirmé que ma vue n'avait pas bougé, que tout était nickel. C'est là que je lui ai signalé que si ma vue n'avait pas changé, ma correction, si, scotchée la madame. Mais quand j'ai voulu lui parler IVCC, je l'ai vu sceptique et évoquer une presbytie débutante qu'elle n'aurait pas décelée, comme par hasard. Je sais qu'elle entretient une relation avec les neuro-ophtalmos de la Fondation Rotschild qui nient mes problèmes de vision et aussi dernièrement l'IVCC, d'où sa réticence et ce volte-face. Pourtant cela s'est révélé de suite après l'Angioplastie et il semblerait que je ne sois pas seule dans ce cas, comme en témoignent les quelques post relevés, dont les auteurs se reconnaitront surement:
-woa!!!!!!!!!!! je lis sur mon ordi sans lunettes et sans maux de tête!!!!
-c'est super, il m'arrive la même chose - j'ai une forte myopie, je me lève le matin, bien souvent, sauf pour sortir, j'oublie mes lunettes pour lire, tapoter sur l'ordi, vous lire, c'est bien appréciable, et bien sûr sans mal de tête - je suis contente pour toi, tu dois apprécier.
Etc...
Mais ces mêmes neuro-ophtalmos m'ayant prescrit un examen de l’œil après instillations d'un collyre "Skiacol", anticholinergique, alors qu'ils me savaient sous traitement pour myasthénie, cholinergique, je me suis permis de douter de leurs compétences en matière d'IVCC. En effet, pas besoin d'être médecin pour se poser la question d'une contre-indication. Et bien cela n'a pas interpelé grand monde du médical, c'est le laboratoire qui m'a dit "attention, risque de convulsions" alors que j'envisageais d'arrêter le traitement le temps de l'examen. Mon ophtalmo s'est refusé la veille à me faire l’examen, des scrupules tardifs semble-t-il, mais ma confiance en son jugement en chute libre malgré tout. Si convulsions il y avait eu, on aurait sans doute incriminé une épilepsie redondante, inquiétant, non?.
Donc j'ai vu, au sens propre comme au figuré, le lien vasculaire-vision. Reste la question du pourquoi et surtout du comment. C'est là que Chlamydia P peut intervenir, en effet elle s'attaquerait aux vaisseaux et, de plus, nous avons vu au début de cet article que "dans la genèse de la crise migraineuse : réduction de 20 % de la CAPACITÉ DES MITOCHONDRIES A PRODUIRE DE L'ATP". Et qui utilise les mitochondries de nos cellules à son propre compte?......Chlamydia P. Voir mon ARTICLE ANGIO 83: CHLAMYDIA ET MITOCHONDRIE. Mais pas que, je vous l'accorde, elle partage cette diabolique prise en otage de nos cellules avec d'autres bactéries gram négatif, la Borrélia de Lyme et autres rickettsioses par exemple, pour ne citer qu'elles.
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Alors si vous aussi votre histoire est riche de phénomènes de vision, n'hésitez pas à partager, chaque témoignage est une pièce de ce puzzle que nous devons réaliser pour y "voir clair" dans cette maladie qui nous embrume le cerveau, afin d'en délimiter les contours encore bien flous, avec ou sans lunettes. Merci.