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http://www.bioquicknews.com/node/1420
Une protéine impliquée dans la coagulation du sang pourrait être un nouvel indicateur pour aider à détecter des lésions de sclérose en plaques (SEP) avant que les symptômes n’apparaissent.
La présence de la protéine de coagulation, la thrombine, signale un stade précoce de la maladie lorsque la barrière hémato-encéphalique est rompue, activant la réponse immunitaire du cerveau.
La recherche a été présentée à Neuroscience 2013, la réunion annuelle de la Société de Neuroscience, qui représente la plus grande source d’informations sur la science et la santé du cerveau, au monde. 30.000 scientifiques participent à cette réunion. «Notre recherche a montré que cet indicateur est une approche prometteuse pour la détection des lésions de la SEP dés le début, avant même l'apparition des symptômes majeurs", a déclaré l'auteur principal, Katerina Akassoglou, Ph.D., de l'Institut de Gladstone et de l'Université de Californie, San Francisco. "Ces indicateurs sensibles pourraient agir comme des signaux qui signalent des changements neuro-inflammatoires dans le cerveau, non seulement dans la SEP, mais aussi dans d'autres maladies telles que la maladie d'Alzheimer." La SEP est une maladie dégénérative qui peut être intermittente ou progressive, et qui provoque des engourdissements, de la fatigue, des difficultés à la marche, la paralysie et la perte de vision chez 2 millions de personnes à travers le monde. La SEP survient lorsque le système immunitaire du corps attaque sa propre gaine de myéline, le revêtement de protection qui entoure les neurones et permettant aux signaux de passer d'une cellule à l'autre.
Les chercheurs ont constaté que la thrombine, généralement une protéine bénéfique impliquée dans la coagulation du sang, s'accumule dans le système nerveux central quand la SEP progresse. La thrombine pénètre dans le cerveau avec le fibrinogène, une protéine de coagulation lorsque la barrière protectrice entre le sang et le cerveau n’est plus étanche. La thrombine convertit le fibrinogène en fibrine qui active les cellules immunitaires du cerveau qui décomposent la gaine de myéline protectrice qui entoure les neurones du système nerveux central. Parce que les niveaux de thrombine augmentent à mesure que la maladie progresse, les chercheurs en concluent qu'elle pourrait être utilisée comme un détecteur précoce de la maladie.
Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris et ont démontré que les symptômes de la SEP augmentaient quand les niveaux de thrombine augmentaient.
La détection précoce de la SEP pourrait aboutir à un traitement plus efficace de la maladie.
La recherche a été financée avec des fonds de la MS Society, la Fondation Nancy Davis pour la sclérose en plaques, et l’Institut National de santé.
Dr. Akassoglou a présenté ses conclusions lors d'une conférence de presse tenue le dimanche 10 Novembre, et ce résumé a été distribué avec le communiqué de presse. La présentation scientifique des travaux du Dr Akassoglou sera publiée le lundi 11 Novembre.
Neuroscience 2013 se poursuit jusqu'au mercredi 13 Novembre.
Remarque de Cece (sur Thisisms):
http://www.bioquicknews.com/node/1420
Une protéine impliquée dans la coagulation du sang pourrait être un nouvel indicateur pour aider à détecter des lésions de sclérose en plaques (SEP) avant que les symptômes n’apparaissent.
La présence de la protéine de coagulation, la thrombine, signale un stade précoce de la maladie lorsque la barrière hémato-encéphalique est rompue, activant la réponse immunitaire du cerveau.
La recherche a été présentée à Neuroscience 2013, la réunion annuelle de la Société de Neuroscience, qui représente la plus grande source d’informations sur la science et la santé du cerveau, au monde. 30.000 scientifiques participent à cette réunion. «Notre recherche a montré que cet indicateur est une approche prometteuse pour la détection des lésions de la SEP dés le début, avant même l'apparition des symptômes majeurs", a déclaré l'auteur principal, Katerina Akassoglou, Ph.D., de l'Institut de Gladstone et de l'Université de Californie, San Francisco. "Ces indicateurs sensibles pourraient agir comme des signaux qui signalent des changements neuro-inflammatoires dans le cerveau, non seulement dans la SEP, mais aussi dans d'autres maladies telles que la maladie d'Alzheimer." La SEP est une maladie dégénérative qui peut être intermittente ou progressive, et qui provoque des engourdissements, de la fatigue, des difficultés à la marche, la paralysie et la perte de vision chez 2 millions de personnes à travers le monde. La SEP survient lorsque le système immunitaire du corps attaque sa propre gaine de myéline, le revêtement de protection qui entoure les neurones et permettant aux signaux de passer d'une cellule à l'autre.
Les chercheurs ont constaté que la thrombine, généralement une protéine bénéfique impliquée dans la coagulation du sang, s'accumule dans le système nerveux central quand la SEP progresse. La thrombine pénètre dans le cerveau avec le fibrinogène, une protéine de coagulation lorsque la barrière protectrice entre le sang et le cerveau n’est plus étanche. La thrombine convertit le fibrinogène en fibrine qui active les cellules immunitaires du cerveau qui décomposent la gaine de myéline protectrice qui entoure les neurones du système nerveux central. Parce que les niveaux de thrombine augmentent à mesure que la maladie progresse, les chercheurs en concluent qu'elle pourrait être utilisée comme un détecteur précoce de la maladie.
Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris et ont démontré que les symptômes de la SEP augmentaient quand les niveaux de thrombine augmentaient.
La détection précoce de la SEP pourrait aboutir à un traitement plus efficace de la maladie.
La recherche a été financée avec des fonds de la MS Society, la Fondation Nancy Davis pour la sclérose en plaques, et l’Institut National de santé.
Dr. Akassoglou a présenté ses conclusions lors d'une conférence de presse tenue le dimanche 10 Novembre, et ce résumé a été distribué avec le communiqué de presse. La présentation scientifique des travaux du Dr Akassoglou sera publiée le lundi 11 Novembre.
Neuroscience 2013 se poursuit jusqu'au mercredi 13 Novembre.
Remarque de Cece (sur Thisisms):
Si la thrombine a un effet négatif sur la SEP (en convertissant le fibrinogène en fibrine qui active les cellules immunitaires du cerveau), alors serait-ce une cible pharmaceutique potentielle?
Cela correspond également bien avec l'IVCC. Hémodynamique bouleversée à cause de l'IVCC pouvant affaiblir la barrière hémato-encéphalique, ce qui entraîne une diapédèse (fuite hors d’un vaisseau sanguin) de la thrombine et du fibrinogène.