Je m'apprête à partir en vacances aux Etats-Unis et à l'heure où le départ approche, je sens monter l'angoisse.
Un couple d'amis s'y marie, une fois dans le Colorado et une fois en Californie, à quelques jours d'intervalle (original, non ?) et j'ai décidé de terminer mon périple par New-York.
Quand je me suis décidée à y aller il y a quelques mois, je me suis dis qu'il ne serait pas dit que cette maladie me priverait de ces jolis moments avec mes amis et d'une aventure en solitaire à New-York ; que j'allais en baver, sans doute, mais que si j'avais un dernier voyage à faire, ce serait celui-là.
Depuis, mon état s'est aggravé, je ne peux plus marcher sans canne et chaque mètre est une épreuve. Mes amis savent que je suis malade mais n'imaginent sans doute pas à quel point je suis handicapée ; j'ai peur que ça leur fasse un choc et qu'ils se sentent obligés de renoncer à des randonnées ou à des ballades sur la plage. Sans compter les immenses rues new-yorkaises, les transports en commun, les terminaux d'aéroport... Bref, l'angoisse est en train de prendre le pas sur l'excitation.
Vous êtes-vous déjà lancé dans un périple dont vous avez ensuite pensé qu'il était au-dessus de vos forces ? Comment avez-vous trouvé l'énergie ?
J'aurais juste besoin, là, tout de suite, maintenant, d'encouragements...
Bonne journée
Lise