En Grande-Bretagne, certains traitements SEP risquent de ne plus être remboursés …. Et donc de disparaître des listes de traitements proposés par les neuros ….(Soit disant, pour leur préférer des « traitements plus novateurs).
On peut se poser des questions … ???
NICE propose le retrait de six médicaments modificateurs de la maladie utilisés pour traiter la SEP rémittente et la SEP progressive secondaire
Après avoir examiné la rentabilité de six médicaments modificateurs de la maladie - le Copaxone (acétate de glatiramère) et les cinq médicaments à base d'interféron bêta (Avonex, Betaferon, Extavia, Plegridy et Rebif) - il a proposé les lignes directrices suivantes:
Les lignes directrices expliquent que le comité d'évaluation a formulé ces recommandations sur la base d'essais cliniques et du « Risk Sharing Scheme » (avantage/risque) du ministère de la Santé, démontrant l’efficacité de l'acétate de glatiramère et des interférons bêta dans le traitement de la SEP. Il montre également que tous les traitements agissent de manière similaire en ralentissant la progression vers l'invalidité et en réduisant le nombre de rechutes liées à la SEP.
L'estimation coût-efficacité d'Extavia, un interféron bêta, par rapport aux meilleurs soins de maintient, se situe dans la fourchette que NICE considère habituellement comme une utilisation rentable pour le NHS. En conséquence, Extavia a été recommandé comme une option pour le traitement de la SEP.
L'acétate de glatiramère et les autres interférons bêta (Avonex, Betaferon, Plegridy et Rebif) sont plus chers que Extavia, et les estimations de rentabilité les plus probables pour ces traitements comparés aux meilleurs soins de soutien sont plus élevées que ce que NICE considère comme normalement acceptable. Par conséquent, ces traitements ne sont pas recommandés pour la SEP parce qu'ils ne seraient pas une bonne utilisation des ressources limitées du NHS à leurs prix actuels.
Le guide indique également qu'aucune recommandation n'a été faite pour le syndrome cliniquement isolé parce que sa définition a changé et il est incertain qu’il restera une pathologie cliniquement distincte à l'avenir.
Étant donné que le NICE a évalué ces médicaments à l'origine, il a recommandé d'autres options de traitement pour la SEP rémittente, y compris l'Alemtuzumab, la cladribine, le daclizumab, le diméthylfumarate et le tériflunomide. Cependant, il existe des critères stricts que les patients doivent respecter pour y avoir accès.
NICE invite à commenter cette décision pour examen. La date limite de retour d'information est le 24 janvier 2018. Le comité d'évaluation se réunira à nouveau le 1er mars 2018 pour examiner tous les commentaires et les discussions ultérieures avec les laboratoires.
Source: MS-UK
Date: 21/12/17
Et donc, il y a de grandes chances que les « MAB » soient proposés au détriment des « CRABs ».
Exit les Copaxone, Rebif, Avonex et Betaféron, réputés peu efficaces. Quand aux nouveaux, on ne connait pas encore tous les risques, donc, le rapport bénéfice/risque sur le long terme …. ???
Ce document porte sur le National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE), l’organisation responsable d’établir les standards cliniques du système de santé britannique (NHS).
On peut se poser des questions … ???
NICE propose le retrait de six médicaments modificateurs de la maladie utilisés pour traiter la SEP rémittente et la SEP progressive secondaire
Le ministère de la Santé a demandé au « National Institute for Health and Care Excellence » (NICE) de fournir des conseils sur l'utilisation des interférons bêta et acétate de glatiramère pour le traitement de la sclérose en plaques (SEP) dans le NHS en Angleterre.
Après avoir examiné la rentabilité de six médicaments modificateurs de la maladie - le Copaxone (acétate de glatiramère) et les cinq médicaments à base d'interféron bêta (Avonex, Betaferon, Extavia, Plegridy et Rebif) - il a proposé les lignes directrices suivantes:
- Que l’Extavia (interféron bêta 1b) soit recommandé comme une option pour le traitement de la SEP rémittente récurrente et de la SEP progressive secondaire, avec rechutes continues.
- Que L'acétate de glatiramère, Avonex et Rebif (tous deux interféron bêta 1a), Betaferon (interféron bêta 1b) et Plegridy (interféron bêta 1a pégylé) ne soient pas proposés comme options pour le traitement de la SEP.
- Que les patients prenant actuellement ces médicaments puissent poursuivre leur traitement jusqu'à ce qu'ils (en accord avec leur clinicien NHS (médecin conseil)) jugent approprié de l’arrêter
Les lignes directrices expliquent que le comité d'évaluation a formulé ces recommandations sur la base d'essais cliniques et du « Risk Sharing Scheme » (avantage/risque) du ministère de la Santé, démontrant l’efficacité de l'acétate de glatiramère et des interférons bêta dans le traitement de la SEP. Il montre également que tous les traitements agissent de manière similaire en ralentissant la progression vers l'invalidité et en réduisant le nombre de rechutes liées à la SEP.
L'estimation coût-efficacité d'Extavia, un interféron bêta, par rapport aux meilleurs soins de maintient, se situe dans la fourchette que NICE considère habituellement comme une utilisation rentable pour le NHS. En conséquence, Extavia a été recommandé comme une option pour le traitement de la SEP.
L'acétate de glatiramère et les autres interférons bêta (Avonex, Betaferon, Plegridy et Rebif) sont plus chers que Extavia, et les estimations de rentabilité les plus probables pour ces traitements comparés aux meilleurs soins de soutien sont plus élevées que ce que NICE considère comme normalement acceptable. Par conséquent, ces traitements ne sont pas recommandés pour la SEP parce qu'ils ne seraient pas une bonne utilisation des ressources limitées du NHS à leurs prix actuels.
Le guide indique également qu'aucune recommandation n'a été faite pour le syndrome cliniquement isolé parce que sa définition a changé et il est incertain qu’il restera une pathologie cliniquement distincte à l'avenir.
Étant donné que le NICE a évalué ces médicaments à l'origine, il a recommandé d'autres options de traitement pour la SEP rémittente, y compris l'Alemtuzumab, la cladribine, le daclizumab, le diméthylfumarate et le tériflunomide. Cependant, il existe des critères stricts que les patients doivent respecter pour y avoir accès.
NICE invite à commenter cette décision pour examen. La date limite de retour d'information est le 24 janvier 2018. Le comité d'évaluation se réunira à nouveau le 1er mars 2018 pour examiner tous les commentaires et les discussions ultérieures avec les laboratoires.
Source: MS-UK
Date: 21/12/17
Et donc, il y a de grandes chances que les « MAB » soient proposés au détriment des « CRABs ».
Exit les Copaxone, Rebif, Avonex et Betaféron, réputés peu efficaces. Quand aux nouveaux, on ne connait pas encore tous les risques, donc, le rapport bénéfice/risque sur le long terme …. ???
Ce document porte sur le National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE), l’organisation responsable d’établir les standards cliniques du système de santé britannique (NHS).