Bonjour,
La revue Prescrire a publié le "Bilan 2020 des traitements que Prescrire conseille d'écarter pour mieux soigner".
Voici le paragraphe de la rubrique "Neurologie" et "Sclérose en plaques" :
Sclérose en plaques. Le traitement “de fond” de référence de la sclérose en plaques est un interféron bêta (Avonex, Rebif, Betaferon ou autre), malgré ses limites et ses nombreux effets indésirables. La balance bénéfices-risques des autres traitements “de fond” n’est pas plus favorable, voire nettement défavorable. C’est notamment le cas pour trois immunodépresseurs qui exposent à des risques disproportionnés et qui sont à écarter.
• L’alemtuzumab (Lemtrada°), un anticorps mono-clonal antilymphocytaire, n’a pas d’efficacité clinique démontrée, et il expose à de nombreux effets indésirables graves, parfois mortels, notamment : réactions liées à la perfusion (dont fibrillations auriculaires et hypotensions), infections, troubles auto-immuns fréquents (dont troubles thyroïdiens, purpuras thrombopéniques, cytopénies et néphropathies) (n° 374 p. 897 ; n° 384 p. 795).
• Le natalizumab (Tysabri°), un anticorps monoclonal, expose à des infections opportunistes graves, parfois mortelles, dont des leucoencéphalopathies multifocales progressives, des réactions d’hyper-sensibilité parfois graves, des atteintes hépatiques (n° 330 p. 261 ; n° 333 p. 508 ; n° 374 p. 896 ; n° 398 p. 899 ; n° 399 p. 24).
• Le tériflunomide (Aubagio°) expose à des effets indésirables graves, parfois mortels : atteintes hépatiques, leucopénies et infections. Il expose aussi à des neuropathies périphériques (n° 373 p. 808-812).
Voici le lien vers la revue : https://www.prescrire.org/Fr/202/1841/55995/0/PositionDetails.aspx
Lise
La revue Prescrire a publié le "Bilan 2020 des traitements que Prescrire conseille d'écarter pour mieux soigner".
Voici le paragraphe de la rubrique "Neurologie" et "Sclérose en plaques" :
Sclérose en plaques. Le traitement “de fond” de référence de la sclérose en plaques est un interféron bêta (Avonex, Rebif, Betaferon ou autre), malgré ses limites et ses nombreux effets indésirables. La balance bénéfices-risques des autres traitements “de fond” n’est pas plus favorable, voire nettement défavorable. C’est notamment le cas pour trois immunodépresseurs qui exposent à des risques disproportionnés et qui sont à écarter.
• L’alemtuzumab (Lemtrada°), un anticorps mono-clonal antilymphocytaire, n’a pas d’efficacité clinique démontrée, et il expose à de nombreux effets indésirables graves, parfois mortels, notamment : réactions liées à la perfusion (dont fibrillations auriculaires et hypotensions), infections, troubles auto-immuns fréquents (dont troubles thyroïdiens, purpuras thrombopéniques, cytopénies et néphropathies) (n° 374 p. 897 ; n° 384 p. 795).
• Le natalizumab (Tysabri°), un anticorps monoclonal, expose à des infections opportunistes graves, parfois mortelles, dont des leucoencéphalopathies multifocales progressives, des réactions d’hyper-sensibilité parfois graves, des atteintes hépatiques (n° 330 p. 261 ; n° 333 p. 508 ; n° 374 p. 896 ; n° 398 p. 899 ; n° 399 p. 24).
• Le tériflunomide (Aubagio°) expose à des effets indésirables graves, parfois mortels : atteintes hépatiques, leucopénies et infections. Il expose aussi à des neuropathies périphériques (n° 373 p. 808-812).
Voici le lien vers la revue : https://www.prescrire.org/Fr/202/1841/55995/0/PositionDetails.aspx
Lise