izuba Dim 17 Oct 2010 - 18:37On le sait mais ça ne fait pas de mal de le redire!!!
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pharma et assoc
izuba- Messages : 523
Date d'inscription : 28/04/2010
Domyleen- Messages : 7917
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Normandie
Le contenu du lien d'Izuba:
Firmes et associations de patients :
un marché de dupes
Nombre d’articles, de livres, de congrès ou de conseils spécialisés l’attestent : les firmes pharmaceutiquesaxent aujourd’hui leurs stratégies marketing à long terme sur les patients et leurs associations
.Les firmes se cherchent en effet un nouveau “modèle
économique”, à l’heure où diminuent leurs espoirs de
mettre sur le marché des médicaments “milliardaires”.
Et où de plus en plus de pays, même riches, répugnent
à payer très cher des médicaments n’apportant pas de
progrès thérapeutique tangible.
Patients “responsabilisés” par les firmes... Les
firmes entendent jouer un rôle de plus en plus important dans l’“information” des patients sur les maladies, mais aussi sur leurs médicaments. Et elles n’ont pas du tout abandonné le projet d’“aider” les patients à bien suivre leurs traitements : « les Entreprises du Médicament veulent contribuer à cette responsabilisation du patient dans sa relation au médicament »
. Par exemple,Sanofi-Aventis cultive des partenariats avec des universités françaises pour « créer des métiers en lien avec l’hygiène de vie et l’éducation thérapeutique. (…) C’est là aussi une voie de reconversion [NDLR : des visiteurs médicaux], mais aussi d’anticipation »
.Associations manipulées ? Certaines associations
de patients se voient attribuer un rôle-clé dans la
stratégie marketing des firmes, qui les mobilisent pour
obtenir des pouvoirs publics une mise sur le marché plus rapide, la fixation accélérée du prix élevé d’un médicament, ou encore un meilleur taux de remboursement
.C'est par intérêt que les firmes déclarent que « les associations de patients doivent avoir plus de place et d’écoute dans la gestion du système de santé »
.Les patients et leurs associations ont intérêt à se
demander quelle est la fiabilité des informations des
firmes ? Et quelle sera leur crédibilité sociale s'ils
acceptent le financement des firmes ?
Les ambitions commerciales des firmes les conduisent
à placer les patients au centre de leur stratégie commerciale.Mais les patients ne sont pas obligés de se laisser manipuler.©Prescrire
Extraits de la veille documentaire Prescrire.
1- Eurostaf “Les politiques promotionnelles des laboratoires pharmaceutiques
en France : quelles perspectives à l’horizon 2012 ?“ Site www.eurostaf.fr consulté le 26 novembre 2008 : 67 pages.
2- Lajoux C “Pourquoi mettre le patient au centre des priorités des Entreprises du Médicament ?“ Site www.leem-media.com consulté le 26 novembre 2008 :1 page.
3- “Chez Sanofi-Aventis, les visiteurs médicaux à la croisée des chemins” Dépêche
Destination Santé du 30 octobre 2008 : 1 page.
4- Laurance J “Drug firms bankroll attacks on NHS. Special investigation : Charities’
protests against Nice funded by pharmaceutical companies“ Site www.
independent.co.uk consulté le 26 novembre 2008 : 2 pages.
LA REVUE PRESCRIRE MARS 2009/TOME 29 N° 305 • PAGE 215
Téléchargé sur prescrire.org le 17/10/2010
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joma2- Messages : 543
Date d'inscription : 02/05/2010
Localisation : Chez la dame de Haute Savoie
Merci bien Izuba et domy! On est pas encore assez nombreux a le savoir et a être devenu méfiant!
A+
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Domyleen- Messages : 7917
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Normandie
Un exemple qui illustre ce qu'a posté Izuba!
Vice-présidence chez Sanofi et administration de la Croix Rouge Française, un conflit d'intérêt ?
Actualité publiée il y a 4 jours
Act Up
Act Up informe aujourd’hui sur le conflit d’intérêt qui pourrait exister pour le Dr. Robert Sebbag, à la fois vice-président du groupe Sanofi-Aventis et administrateur national de la Croix-Rouge Française. Car lorsque qu’un industriel du secteur privé « avance sous une étiquette d'humanitaire, il y a là une collusion des plus dangereuses, sur laquelle la Croix-Rouge doit s'exprimer ». Les derniers accords d’Acta, qui visent à lutter contre la contrefaçon -lutte à laquelle prennent part les acteurs privés- pourraient bien aussi limiter la libre circulation des génériques et donc profiter aux fabricants des médicaments princeps. Act Up pose donc la question : Vice présidence chez Sanofi et administration de la Croix Rouge Française, y-a-t-il conflit d'intérêt ?
Robert Sebbag, Docteur en médecine, spécialisé en médecine tropicale et parasitaire, Attaché des Hôpitaux de Paris (Hôpital de la Pitié-Salpétrière - Maladies tropicales, parasitaires et sida) est Vice-Président Accès au Médicament Sanofi-Aventis depuis avril 2006 et occupe parallèlement les fonctions d'Administrateur national de la Croix Rouge Française et de Président de la Commission des opérations et des relations internationales. Robert Sebbag était rentré chez Sanofi et à la Croix Rouge Française en tant que Directeur des Opérations Internationales, la même année, en 2000.
Robert Sebbag est également chargé de cours à l'Université de Paris VI pour le diplôme d'étude approfondie en santé publique « Les grandes organisations internationales et la santé » et a été coopté membre du Conseil d'Administration du Leem (les Entreprises du Médicament) en mai 2008.
Enfin, Robert Sebbag a participé en 1979 à la Fondation de l'Organisation Non Gouvernementale « Action Contre la Faim ». Enfin, le Dr. Sebbag, en tant que Vice-Président Accès au Médicament Sanofi-Aventis, est membre du Comité de parrainage de l’Appel de Cotonou, lancé par la Fondation Chirac, le 12 octobre 2009, contre le traffic de faux médicaments.
Au cœur de la question, le rôle joué par le laboratoire, comme d’autres acteurs privés, dans la négociation d’ACTA, derniers accords sur la contrefaçon dont on sait qu’il pourrait menacer l’accès aux génériques. Alors lutte contre les faux médicaments ou lutte contre les médicaments génériques ? Act Up pose la question, en amont du prochain colloque, organisé vendredi 15 octobre, sur la lutte contre les faux médicaments : Lorsque qu’un industriel du secteur privé « avance sous une étiquette d'humanitaire, il y a là une collusion des plus dangereuses, sur laquelle la Croix-Rouge doit s'exprimer ».
Source : Leem, Act up, Fondation Chirac, Coordination Sud mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 14 octobre 2010
