Stimulé, le cerveau pourrait réduire la sclérose en plaques »
Science et Vie s’interroge : « Saura-t-on un jour réparer les dommages provoqués par la sclérose en plaques ? Une équipe internationale (Royaume-Uni, France, Japon) ouvre une piste sérieuse ».
Le magazine indique qu’« il s’agit de stimuler les facultés naturelles d’autoréparation du cerveau pour reconstruire la «gaine» isolante des fibres nerveuses détruite par la SEP ».
Le mensuel explique que « cette gaine, formée de myéline, est fabriquée par des cellules spécialisées : les oligodendrocytes. Si une lésion apparaît, des cellules souches d’oligodendrocytes migrent vers le site, se transforment en oligodendrocytes matures et relancent la production de myéline. Ce processus ne fonctionne plus dans la SEP ».
Brahim Nait Oumesmar, de l’équipe française, indique : « Notre objectif était d’identifier quels facteurs bloquaient la réparation. Le RXRy est apparu comme une protéine clé ». Science et Vie précise que cette protéine « est également indispensable à la fabrication de la myéline. Or, le RXRy disparaît quand la SEP se développe ».
Anne Baron-Van Evercooren, de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Pairs), note que « c’est une bonne cible pharmacologique pour réveiller le potentiel des cellules souches du cerveau ».
Le mensuel remarque que « des molécules synthétiques – les réxinoïdes – sont déjà connues pour interagir avec le RXRy. A défaut d’éviter le déclenchement de la maladie, des traitements à base de réxinoïdes pourraient favoriser la régénération et la réparation des gaines de myéline ».