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Moins de 50% des patients continuent leur traitement au bout de deux ans:
Moins de 50% des patients atteints de SEP se conforment aux thérapies de traitement par injection modifiant la maladie (DMD) utilisés pour ralentir la progression de la sclérose en plaques (MS), et censés réduire la fréquence et la sévérité des poussées.
Mais, selon une nouvelle étude menée par l'Hôpital St. Michael's et l'Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES), le respect de tous les DMD est faible, avec moins de la moitié des patients, qui continuent, soit 44 pour cent, au bout de deux ans.
"Il y a un certain nombre de raisons qui expliquent l'observance des traitements, qui (représentent une valeur faible)" dit le Dr Paul O'Connor, directeur de la Clinique de SEP de l'Hôpital St. Michael's. "Ces médicaments ne fonctionnent pas dans tous les cas, et certains patients les arrêtent parce qu'ils ne ressentent pas les avantages. Dans certains cas, les patients peuvent arrêter le traitement en raison d'effets secondaires. Il est important que les patients comprennent la nécessité de poursuivre le traitement afin d'éviter certaines des conséquences à long terme de la SEP. "
L'étude, publiée dans l'édition de mai de La Revue canadienne des sciences neurologiques , visait à déterminer l'adhésion différentielle à ces médicaments, en Ontario, étant donné qu'ils sont commercialisés en (tenant compte) pour chacun de l'efficacité différentielle, des effets secondaires, ou de leur commodité.
L'étude a révélé:
Que 682 Ontariennes et Ontariens ont bénéficié des prescriptions des programmes publics de médicaments de l'Ontario ont été nouvellement traités par un DMD pour MS entre avril 2006 et Mars 2008
Bien que les DMD diffèrent quant à la fréquence d'injection, les coûts et les profils d'effets secondaires, il n'ya aucune indication (permettant de dire) que l'adhésion à ces médicaments varie considérablement (d'un traitement à un autre) en Ontario.
Malgré leur efficacité, le respect de tous les DMD est faible, avec moins de la moitié des patients (44 pour cent) qui poursuivent après 2 ans.
"Cette étude montre que l'observance du traitement avec DMD est faible, ce qui est préoccupant compte tenu de leur efficacité prouvée dans le ralentissement de la progression de la SEP. Nous avons besoin d'accroître l'appréciation du terme des avantages à long terme de ces médicaments afin d'assurer que les patients reçoivent les meilleurs traitements SEP disponibles ", déclare le co-auteur Tara Gomes, un épidémiologiste à l'ICES.
L'utilisation de ces thérapies pour le traitement de la SEP a augmenté de 30 pour cent entre 2002 et 2007, avec la hausse des coûts associés à partir de 187 $ à $ 287 000 000 au Canada.
Source: Medical MediLexicon © Nouvelles Aujourd'hui International Ltd 2004-2011 (11/05/11)