Chers Amis,
J'avais promis d'intervenir sur le forum.
Vous savez bien que je partage l'expérience de tous ceux qui souffrent dans leur chair et leur esprit ou les assistent dans un très long décours, qui m'a mené de 1985 à 2003 à observer et ressentir tous les soubresauts et surprises-souvent mauvaises- de la SEP.
Je peux vous confier que je n'aurais jamais aborder l'étude de cette maladie- causes, conséquences, moyens d'endiguer le désastre, etc-si mon fils n'avait pas été entrainé dans tous les avatars et souffrances de la SEP. il faut aussi que je vous confie- pour mieux comprendre ma propre attitude- qu'il ne s'est jamais plaint,..et est mort dignement, un jour de trop grande chaleur, en m'écartant de ce passage, ce matin-là.
Donc j'ai décidé de serrer les dents, de ne jamais me plaindre et de faire avancer ce que modestement je pouvais faire avancer.
Ceci dit, nous avons trouvé, à l'INSERM à Paris, un rétrovirus intégré dans le génome humain, contrairement à toute attente, prédiction ou même bon sens scientifique. Nos collègues( sauf Montagnier, notablement) , surtout les virologues très éminents nous parlaient affectueusement de combien il était imprudent d'aller contre l'idée établie qu'un élément rétroviral intégré depuis quelques dizaines de millions d'années( avant que l'homme ne soit homme)ne pouvait n'avoir qu'une existence de trace inactive( du DNA poubelle , comme on le dit encore). Alors voilà; nous avons mis plus de cinq ans pour ne pas être disqualifiés à la première phrase de tentative de rapporter ce que nous avions caractérisé, et même encore maintenant de nombreux scientifiques et l'énorme majorité des médecins qui apprennent la science de décennies passées( il faut bien des certitudes) ne peuvent pas intégrer ces faits dans une attitude positive et proactive.
Donc, on peut être impatient, mais il faut bien réaliser les efforts demandés pour passer de l'acceptable à l'original, qui ouvre les perspectives et permet les percées.
Ceci dit, la percée est énorme puisque les évidences s'accumulent prouvant qu'une protéine du rétrovirus, la protéine env, est capable de stimuler le système immunitaire. C'est cela qui a conduit des investisseurs,rassurés par BioMérieux qui a primitivement pris la licence d'utilisation industrielle de nos travaux, joints aux leurs( ceux d'H. Perron et collègues) de récolter suffisamment de fonds pour arriver à un essai d'anticorps anti env tel que celui pour lequel je vous ai informé qu'il y avait maintenant nécessité de trouver 10 volontaires SEP.
Qu'attendre de cet essai? évaluation de sa sécurité d'emploi chez les patients SEP et même efficacité.
Efficacité? ....biologique( diminuer les taux d'env circulant et bloquer la cascade immunitaire. C'était nos idées dès 2000 et il est clair qu'il faut aller jusqu'au bout. Ca peux marcher: comment?
Sans doute en bloquant la cascade inflammatoire donc en réduisant les poussées.
Mais....cela peut aussi ne bloquer qu'une partie du processus complex pathologique actif dans la SEP.
C'est pour cela que je me suis embarqué dans une autre aventure, celle de trouver une voie différente - et peut-être complémentaire de blocage- avec un produit extraordinaire, employé déjà empiriquement dans de nombreuses affections dans la médecine populaire, du siècle dernier et bien avant.
C'est une autre histoire, que je vous raconterai plus tard.
François Rieger
J'avais promis d'intervenir sur le forum.
Vous savez bien que je partage l'expérience de tous ceux qui souffrent dans leur chair et leur esprit ou les assistent dans un très long décours, qui m'a mené de 1985 à 2003 à observer et ressentir tous les soubresauts et surprises-souvent mauvaises- de la SEP.
Je peux vous confier que je n'aurais jamais aborder l'étude de cette maladie- causes, conséquences, moyens d'endiguer le désastre, etc-si mon fils n'avait pas été entrainé dans tous les avatars et souffrances de la SEP. il faut aussi que je vous confie- pour mieux comprendre ma propre attitude- qu'il ne s'est jamais plaint,..et est mort dignement, un jour de trop grande chaleur, en m'écartant de ce passage, ce matin-là.
Donc j'ai décidé de serrer les dents, de ne jamais me plaindre et de faire avancer ce que modestement je pouvais faire avancer.
Ceci dit, nous avons trouvé, à l'INSERM à Paris, un rétrovirus intégré dans le génome humain, contrairement à toute attente, prédiction ou même bon sens scientifique. Nos collègues( sauf Montagnier, notablement) , surtout les virologues très éminents nous parlaient affectueusement de combien il était imprudent d'aller contre l'idée établie qu'un élément rétroviral intégré depuis quelques dizaines de millions d'années( avant que l'homme ne soit homme)ne pouvait n'avoir qu'une existence de trace inactive( du DNA poubelle , comme on le dit encore). Alors voilà; nous avons mis plus de cinq ans pour ne pas être disqualifiés à la première phrase de tentative de rapporter ce que nous avions caractérisé, et même encore maintenant de nombreux scientifiques et l'énorme majorité des médecins qui apprennent la science de décennies passées( il faut bien des certitudes) ne peuvent pas intégrer ces faits dans une attitude positive et proactive.
Donc, on peut être impatient, mais il faut bien réaliser les efforts demandés pour passer de l'acceptable à l'original, qui ouvre les perspectives et permet les percées.
Ceci dit, la percée est énorme puisque les évidences s'accumulent prouvant qu'une protéine du rétrovirus, la protéine env, est capable de stimuler le système immunitaire. C'est cela qui a conduit des investisseurs,rassurés par BioMérieux qui a primitivement pris la licence d'utilisation industrielle de nos travaux, joints aux leurs( ceux d'H. Perron et collègues) de récolter suffisamment de fonds pour arriver à un essai d'anticorps anti env tel que celui pour lequel je vous ai informé qu'il y avait maintenant nécessité de trouver 10 volontaires SEP.
Qu'attendre de cet essai? évaluation de sa sécurité d'emploi chez les patients SEP et même efficacité.
Efficacité? ....biologique( diminuer les taux d'env circulant et bloquer la cascade immunitaire. C'était nos idées dès 2000 et il est clair qu'il faut aller jusqu'au bout. Ca peux marcher: comment?
Sans doute en bloquant la cascade inflammatoire donc en réduisant les poussées.
Mais....cela peut aussi ne bloquer qu'une partie du processus complex pathologique actif dans la SEP.
C'est pour cela que je me suis embarqué dans une autre aventure, celle de trouver une voie différente - et peut-être complémentaire de blocage- avec un produit extraordinaire, employé déjà empiriquement dans de nombreuses affections dans la médecine populaire, du siècle dernier et bien avant.
C'est une autre histoire, que je vous raconterai plus tard.
François Rieger