Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours tout gardé.
Les mails, les messages, les photos, les documents, les vidéos, c'est incroyable cette capacité que j'ai à tout entasser.
J'ai raté ma vocation d'archiviste.
Ce qui est sympathique, le point positif de tout cela, c'est que tu peux toujours retrouver, et potentiellement rafraîchir la mémoire aux amnésiques, qui acessoirement font ensuite moins les malins, et font attention avant de me traiter de menteur
Je range parfois, je classe, et évidemment je retrouve et ce n'est pas un hasard.
Donc, en rangeant, j'ai retrouvé l'excellent document du Dr Vermersch, membre du comité scientifique de l'Arsep, diffusé très très longtemps en tête de gondole sur son forum, et qui constitue qu'on croit à la CCSVI ou pas, la première désinformation sur le sujet :
Un grand moment de communication objective, je vous laisse juger :
"Compte-rendu de l'AAN 2010 de Toronto, fait par le Prof. Patrick Vermersch.
Comme chaque année, l’académie américaine de neurologie a laissé une place relativement importante aux aspects thérapeutiques.
Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au cours d’une conférence de presse ce que l’on doit bien appeler "L’affaire Zamboni".
Après une médiatisation majeure surtout outre Atlantique, il fallait bien que ce sujet soit abordé, même si ceux qui sont adeptes de la "médecine basée sur des preuves "seront déçus car tout ou presque reste à faire. Néanmoins maintenant que l’information est lancée, il faut confirmée ou non cette observation. Résumons l’histoire. Un médecin italien, le Dr Zamboni constate chez un certain nombre de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) une "insuffisance veineuse chronique cérébrospinale" ou exprimée plus simplement une gène au retour veineux au niveau des veines cervicales. Les premières communications, faites surtout dans le domaine de l’angiologie sont passées presque inaperçues en neurologie, jusqu’au jour où une étude de son groupe, publiée dans une revue scientifique majeure, montrait, après avoir établi un score d’insuffisance veineuse, que tous les patients atteints de SEP avaient cette anomalie et aucun des sujets témoins ! Ensuite tout s’est accéléré, davantage chez les patients que chez les neurologues, beaucoup ignorant même l’histoire… Dans certains pays en Europe et surtout en Amérique du Nord, les neurologues et les radiologues sont depuis harcelés par leurs patients pour être évalués d’une part et ensuite possiblement traités.
En effet cette insuffisance veineuse peut-être, au moins en théorie, traitée par des dilatations ou par la pose de "stent", à l’instar de ce qui se fait en pathologie artérielle. D’emblée, la communauté neurologique et scientifique a signalé quelques insuffisances dans les travaux du Dr Zamboni et les conclusions trop hâtives, largement commentées au cours de ce congrès. La critique principale concerne l’absence d’études en aveugle, c'est-à-dire que l’expérimentateur, un radiologue en général, connaissait le diagnostic du patient. Un deuxième point concernait l’évaluation de cette insuffisance, jugée par les radiologues eux même fort complexe.
Malgré tout, l’équipe du Pr Zivadinov (Etats-Unis) s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de 500 patients testés et de nombreux témoins. Elle ne confirme qu’en partie les premiers résultats du Dr Zamboni. L’insuffisance veineuse cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Là aussi malheureusement l’étude n’a pas été faite en aveugle, limitant beaucoup la portée de ces résultats. Il a également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène n’est que secondaire ou associé au processus de la maladie mais nullement causale. Il y a donc urgence à attendre que des travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse. En effet sans données indiscutables, de nombreux patients voudront et se font déjà, surtout en Amérique du Nord, opérer de cette insuffisance veineuse avec des risques notables ayant déjà entraînés la mort de deux patients. Ces accidents et surtout le peu de valeur scientifique actuel des données ont fait immédiatement réagir l’université de Standford qui a interdit cette pratique dans ces hôpitaux.
Bien sur et même si dans l’hypothèse où ce fait est confirmé, il n’est nullement prouvé que traiter cette anomalie améliore les malades. Comme toujours dans ces circonstances, cela n’a pas empêché quelques patients de venir témoigner des résultats positifs de ces prises en charge, sur des symptômes subjectifs comme la fatigue ou le sommeil. Nul n’est besoin de rappeler que de nombreux traitements ces 30 dernières années avaient déjà donné d’immenses espoirs malheureusement rapidement déçus."
Et je retrouve aussi ce que j'avais posté à l'époque comme commentaire :
Compte-rendu de l'AAN 2010 de Toronto, fait par le Prof. Patrick Vermersch.
Comme chaque année, l’académie américaine de neurologie a laissé une place relativement importante aux aspects thérapeutiques.
Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au cours d’une conférence de presse ce que l’on doit bien appeler "L’affaire Zamboni".
Après une médiatisation majeure surtout outre Atlantique, il fallait bien que ce sujet soit abordé, même si ceux qui sont adeptes de la "médecine basée sur des preuves "seront déçus car tout ou presque reste à faire.
Malgré tout, l’équipe du Pr Zivadinov (Etats-Unis) s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de 500 patients testés et de nombreux témoins.
Elle ne confirme qu’en partie les premiers résultats du Dr Zamboni. L’insuffisance veineuse cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Là aussi malheureusement l’étude n’a pas été faite en aveugle, limitant beaucoup la portée de ces résultats.
Il a également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène n’est que secondaire ou associé au processus de la maladie mais nullement causale.
Il y a donc urgence à attendre que des travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse.
En effet sans données indiscutables, de nombreux patients voudront et se font déjà, surtout en Amérique du Nord, opérer de cette insuffisance veineuse avec des risques notables ayant déjà entraînés la mort de deux patients.
Ces accidents et surtout le peu de valeur scientifique actuel des données ont fait immédiatement réagir l’université de Standford qui a interdit cette pratique dans ces hôpitaux.
Bien sur et même si dans l’hypothèse où ce fait est confirmé, il n’est nullement prouvé que traiter cette anomalie améliore les malades. Comme toujours dans ces circonstances, cela n’a pas empêché quelques patients de venir témoigner des résultats positifs de ces prises en charge, sur des symptômes subjectifs comme la fatigue ou le sommeil.
C'est marrant, je ne renie rien de ces propos aujourd'hui
Après avoir secoué un peu le cocotier, nouvelle publication, amendée, mais ô surprise, il restait des erreurs ! :
"Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au
cours d’une conférence de presse des études du Dr Zamboni (Italie).
Le Dr Zamboni a constaté chez un certain nombre de patients atteints de sclérose en
plaques (SEP) une « insuffisance veineuse chronique cérébrospinale » ou exprimée plus
simplement une gêne au retour veineux au niveau des veines cervicales. Aux Etats-Unis,
l’équipe du Pr Zivadinov s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de
500 patients testés et de nombreux témoins. Dans cette étude, l’insuffisance veineuse
cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Il a
également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier
événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des
formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène est secondaire ou
associé au processus de la maladie mais nullement causal. Il faut donc attendre que d’autres
travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse. Cette insuffisance veineuse
peut-être, au moins en théorie, traitée par des dilatations ou par la pose de « stent », à
l’instar de ce qui se fait en pathologie artérielle. Néanmoins, cette opération a des risques
non négligeables (décès de 2 patients). Actuellement, il n’est nullement prouvé que traiter
cette anomalie améliore les malades."
Et ma lettre ouverte à cet excellent spécialiste :
https://www.forseps.org/t583-lettre-ouverte-a-monsieur-vermersch?highlight=vermersch
Très curieusement, pas de réponse, directe ou indirecte
Concernant la censure de 130 pages sans explications, j'ai évidemment tous les éléments également, mais est-ce bien la peine de remettre encore un peu plus certaines devant leurs mensonges éhontés ?
C'était il a deux ans.
On pourrait penser que les choses se sont améliorées, mais j'ai bien peur que le "Toutes les études sont négatives" tiré du dernier compte rendu 2012 concernant la CCSVI ne fasse que confirmer que rien n'a vraiment changé concernant cette désinformation récurrente.
il parait que dorénavant il y a une charte.
Ah bon.
Les mails, les messages, les photos, les documents, les vidéos, c'est incroyable cette capacité que j'ai à tout entasser.
J'ai raté ma vocation d'archiviste.
Ce qui est sympathique, le point positif de tout cela, c'est que tu peux toujours retrouver, et potentiellement rafraîchir la mémoire aux amnésiques, qui acessoirement font ensuite moins les malins, et font attention avant de me traiter de menteur
Je range parfois, je classe, et évidemment je retrouve et ce n'est pas un hasard.
Donc, en rangeant, j'ai retrouvé l'excellent document du Dr Vermersch, membre du comité scientifique de l'Arsep, diffusé très très longtemps en tête de gondole sur son forum, et qui constitue qu'on croit à la CCSVI ou pas, la première désinformation sur le sujet :
Un grand moment de communication objective, je vous laisse juger :
"Compte-rendu de l'AAN 2010 de Toronto, fait par le Prof. Patrick Vermersch.
Comme chaque année, l’académie américaine de neurologie a laissé une place relativement importante aux aspects thérapeutiques.
Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au cours d’une conférence de presse ce que l’on doit bien appeler "L’affaire Zamboni".
Après une médiatisation majeure surtout outre Atlantique, il fallait bien que ce sujet soit abordé, même si ceux qui sont adeptes de la "médecine basée sur des preuves "seront déçus car tout ou presque reste à faire. Néanmoins maintenant que l’information est lancée, il faut confirmée ou non cette observation. Résumons l’histoire. Un médecin italien, le Dr Zamboni constate chez un certain nombre de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) une "insuffisance veineuse chronique cérébrospinale" ou exprimée plus simplement une gène au retour veineux au niveau des veines cervicales. Les premières communications, faites surtout dans le domaine de l’angiologie sont passées presque inaperçues en neurologie, jusqu’au jour où une étude de son groupe, publiée dans une revue scientifique majeure, montrait, après avoir établi un score d’insuffisance veineuse, que tous les patients atteints de SEP avaient cette anomalie et aucun des sujets témoins ! Ensuite tout s’est accéléré, davantage chez les patients que chez les neurologues, beaucoup ignorant même l’histoire… Dans certains pays en Europe et surtout en Amérique du Nord, les neurologues et les radiologues sont depuis harcelés par leurs patients pour être évalués d’une part et ensuite possiblement traités.
En effet cette insuffisance veineuse peut-être, au moins en théorie, traitée par des dilatations ou par la pose de "stent", à l’instar de ce qui se fait en pathologie artérielle. D’emblée, la communauté neurologique et scientifique a signalé quelques insuffisances dans les travaux du Dr Zamboni et les conclusions trop hâtives, largement commentées au cours de ce congrès. La critique principale concerne l’absence d’études en aveugle, c'est-à-dire que l’expérimentateur, un radiologue en général, connaissait le diagnostic du patient. Un deuxième point concernait l’évaluation de cette insuffisance, jugée par les radiologues eux même fort complexe.
Malgré tout, l’équipe du Pr Zivadinov (Etats-Unis) s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de 500 patients testés et de nombreux témoins. Elle ne confirme qu’en partie les premiers résultats du Dr Zamboni. L’insuffisance veineuse cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Là aussi malheureusement l’étude n’a pas été faite en aveugle, limitant beaucoup la portée de ces résultats. Il a également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène n’est que secondaire ou associé au processus de la maladie mais nullement causale. Il y a donc urgence à attendre que des travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse. En effet sans données indiscutables, de nombreux patients voudront et se font déjà, surtout en Amérique du Nord, opérer de cette insuffisance veineuse avec des risques notables ayant déjà entraînés la mort de deux patients. Ces accidents et surtout le peu de valeur scientifique actuel des données ont fait immédiatement réagir l’université de Standford qui a interdit cette pratique dans ces hôpitaux.
Bien sur et même si dans l’hypothèse où ce fait est confirmé, il n’est nullement prouvé que traiter cette anomalie améliore les malades. Comme toujours dans ces circonstances, cela n’a pas empêché quelques patients de venir témoigner des résultats positifs de ces prises en charge, sur des symptômes subjectifs comme la fatigue ou le sommeil. Nul n’est besoin de rappeler que de nombreux traitements ces 30 dernières années avaient déjà donné d’immenses espoirs malheureusement rapidement déçus."
Et je retrouve aussi ce que j'avais posté à l'époque comme commentaire :
Compte-rendu de l'AAN 2010 de Toronto, fait par le Prof. Patrick Vermersch.
Comme chaque année, l’académie américaine de neurologie a laissé une place relativement importante aux aspects thérapeutiques.
Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au cours d’une conférence de presse ce que l’on doit bien appeler "L’affaire Zamboni".
Après une médiatisation majeure surtout outre Atlantique, il fallait bien que ce sujet soit abordé, même si ceux qui sont adeptes de la "médecine basée sur des preuves "seront déçus car tout ou presque reste à faire.
Néanmoins maintenant que l’information est lancée, il faut confirmée ou non cette observation. Résumons l’histoire. Un médecin italien, le Dr Zamboni constate chez un certain nombre de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) une "insuffisance veineuse chronique cérébrospinale" ou exprimée plus simplement une gène au retour veineux au niveau des veines cervicales. Les premières communications, faites surtout dans le domaine de l’angiologie sont passées presque inaperçues en neurologie, jusqu’au jour où une étude de son groupe, publiée dans une revue scientifique majeure, montrait, après avoir établi un score d’insuffisance veineuse, que tous les patients atteints de SEP avaient cette anomalie et aucun des sujets témoins ! Ensuite tout s’est accéléré, davantage chez les patients que chez les neurologues, beaucoup ignorant même l’histoire…C'est faux, car les "preuves" de la médecine et leurs thérapies s'expriment par des statistiques. En l'occurrence l'étude scientifique de Zamboni a été partiellement démontrée par l'étude de Buffalo, démontrant une large prévalence de cas de CCSVI chez les patients SEP (plus de 62%).
Compte tenu des éléments apportés par Zamboni, et n'en déplaise à ce Monsieur, c'était un minimum que d'essayer d'en savoir plus.
Dans certains pays en Europe et surtout en Amérique du Nord, les neurologues et les radiologues sont depuis harcelés par leurs patients pour être évalués d’une part et ensuite possiblement traitésIl est clair que beaucoup de neurologues ignorent même aujourd'hui "l'histoire" et cela me parait déplorable pour une communauté qui logiquement devrait posséder un minimum d'ouverture d'esprit. Je rappelle que dans bon nombre de cas, beaucoup ont purement et simlement rejeté cette hypothèse, en prétendant que l'étude de Zamboni n'était pas scientifique et autres salades. On peut être ignorant et tout faire pour le rester.
En effet cette insuffisance veineuse peut-être, au moins en théorie, traitée par des dilatations ou par la pose de "stent", à l’instar de ce qui se fait en pathologie artérielle. D’emblée, la communauté neurologique et scientifique a signalé quelques insuffisances dans les travaux du Dr Zamboni et les conclusions trop hâtives, largement commentées au cours de ce congrès. La critique principale concerne l’absence d’études en aveugle,Je rappelle à ce Monsieur qui semble l'avoir oublié, que sa raison d'être est de servir du mieux qu'il peut les malades, et de ne négliger aucune piste qui puisse apporter une plus-value.
S'il était lui-même malade,nul doute qu'il n'emploierait pas aussi facilement le terme de "harcèlement", à croire qu'il travaille dans une boulangerie. Si effectivement des malades n'avaient pas demandé légitimement qu'on explore cette voie, l'étude de Zamboni serait restée dans les cartons.
.. c'est-à-dire que l’expérimentateur, un radiologue en général, connaissait le diagnostic du patient. Un deuxième point concernait l’évaluation de cette insuffisance, jugée par les radiologues eux même fort complexe.C'est faux en ce qui concerne le diagnostic de CCSVI, cela a été réalisé en aveugle, c'est à dire sans savoir si le patient avait une SEP ou pas.
Par contre, il est vrai que ceux ayant été traités par angioplastie étaient uniquement des malades de la SEP.
Oui Zamboni doit être vraiment désolé que ce ne soit pas un test tout bête, des urines qui passent du jaune au rouge par exemple, cela aurait été plus simple.
Il se trouve que l'examen Doppler entre autres doit effectivement répondre à un protocole particulier, comme c'est souvent le cas d'ailleurs pour de multiples examens, il ne suffit pas de disposer d'un appareil d'analyse pour savoir comment s'en servir pour telle ou telle recherche.
L'étude de Buffalo permet également de mettre au point un protocole de détection le plus efficace possible
Malgré tout, l’équipe du Pr Zivadinov (Etats-Unis) s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de 500 patients testés et de nombreux témoins.
Sous entendu, "les pauvres, ils n'ont pas compris que Zamboni avait fait n'importe quoi?" le "Malgré tout" veut tout dire..Ce Monsieur a quand même oublié de préciser que Zivanidov est neurologue et directeur du centre d'imagerie de Buffalo, un oubli très certainement.
Elle ne confirme qu’en partie les premiers résultats du Dr Zamboni. L’insuffisance veineuse cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Là aussi malheureusement l’étude n’a pas été faite en aveugle, limitant beaucoup la portée de ces résultats.
Ah bon? "blinded study" dit pourtant Zivanidov en préambule.
Il a également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène n’est que secondaire ou associé au processus de la maladie mais nullement causale.
Oui évidemment, si la preuve irréfuable de la causalité est apportée, cela risque de remettre par terre beaucoup de certitudes de ce Monsieur, et il risque probablement d'utiliser alors un ton moins péremptoire.
Que ce soit les cas de Stanford, ceux traités par Simka en Pologne (plus de 250), ou ceux de Zamboni dans sa premiere étude, le taux va de 80% à 100% de cas considérés. effectivement, les cas confirmés de SEP montrent un taux plus élevé (85%) à Buffalo, mais on peut aussi considérer qu'une seule atteinte neurologique n'est pas suffisante pour confirmer une SEP, et c'est le cas des 40% en question.
J'ajoute que 47 spécialistes mondiaux angiologues ont classé la CCSVI comme malformation congénitale, encore un oubli malheureux de ce Monsieur. Et puis il faudra qu'il nous explique comment la SEP crée des rétrécissements veineux au niveau du cou, je suis sûr que malin comme il l'est il a des idées.
Il y a donc urgence à attendre que des travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse.
Oui oui nous savons.
"Urgence à attendre", on croit rêver.
Il faut commencer par des souris, comme le suggérait Freedman, autre neurologue, histoire d'être sûr et certain.
Ce Monsieur, s'il sortait un peu de sa boulangerie, saurait quels sont les ravages causés par la maladie en 20 ans, et s'agiterait un peu pour démarrer immédiatement de façon "urgente" des recherches en France, plutôt que d'autres ailleurs le fassent à sa place.
En effet sans données indiscutables, de nombreux patients voudront et se font déjà, surtout en Amérique du Nord, opérer de cette insuffisance veineuse avec des risques notables ayant déjà entraînés la mort de deux patients.
C'est encore faux. 1 seul décès, n'ayant pas de cause directe avec l'intervention à Stanford, suite à une intolérance à un anti-coagulant, dont sans lien direct avec l'intervention.
Quant à l'autre patient avec problème, son stent ayant migré, il a été opéré et n'est nullement décédé.
2012 : il faut noter le message par omission, on ne précise évidemment pas que les interventions avec ballonnet comprennent évidemment moins de risques. A standford, il s'agissait de stents, encore un oubli?
Ces accidents et surtout le peu de valeur scientifique actuel des données ont fait immédiatement réagir l’université de Standford qui a interdit cette pratique dans ces hôpitaux.
C'est sous la seule pression des neurologues que les interventions ont été stoppées.
Au grand dam des patients, qui comme ceux de Zamboni, comme ceux de Pologne, ont vu pour certains d'entre eux leurs symptômes s'améliorer significativement.
Elles se font en Pologne aujourd'hui entre autres, 250 patients traités à Katowice sans aucun incident rapporté.
Bien sur et même si dans l’hypothèse où ce fait est confirmé, il n’est nullement prouvé que traiter cette anomalie améliore les malades. Comme toujours dans ces circonstances, cela n’a pas empêché quelques patients de venir témoigner des résultats positifs de ces prises en charge, sur des symptômes subjectifs comme la fatigue ou le sommeil.
C'est complètement faux, les améliorations rapportées ne se limitent en aucune façon à la fatigue ou à la qualité du sommeil.
Des gens qui constatent qu'ils n'ont plus de poussées, qu'ils marchent mieux, problèmes de vessie améliorés avec de nombreux autres symptômes..ils mentent?
C'est marrant, je ne renie rien de ces propos aujourd'hui
Après avoir secoué un peu le cocotier, nouvelle publication, amendée, mais ô surprise, il restait des erreurs ! :
"Dans ce domaine il a été longuement discuté dans des communications diverses, puis au
cours d’une conférence de presse des études du Dr Zamboni (Italie).
Le Dr Zamboni a constaté chez un certain nombre de patients atteints de sclérose en
plaques (SEP) une « insuffisance veineuse chronique cérébrospinale » ou exprimée plus
simplement une gêne au retour veineux au niveau des veines cervicales. Aux Etats-Unis,
l’équipe du Pr Zivadinov s’est lancée dans une étude de grande envergure avec déjà plus de
500 patients testés et de nombreux témoins. Dans cette étude, l’insuffisance veineuse
cérébrospinale est retrouvée chez 62,5% des patients et chez 25,5% des témoins. Il a
également été montré par cette même équipe que la fréquence au moment du premier
événement neurologique était de 40% environ pour s’élever à plus de 85% au cours des
formes secondairement progressives, faisant suggérer que ce phénomène est secondaire ou
associé au processus de la maladie mais nullement causal. Il faut donc attendre que d’autres
travaux scientifiques confirment ou rejettent cette hypothèse. Cette insuffisance veineuse
peut-être, au moins en théorie, traitée par des dilatations ou par la pose de « stent », à
l’instar de ce qui se fait en pathologie artérielle. Néanmoins, cette opération a des risques
non négligeables (décès de 2 patients). Actuellement, il n’est nullement prouvé que traiter
cette anomalie améliore les malades."
Toujours les deux morts imaginaires de standford, et confusion savamment entretenue entre stents et ballonnets du grand art, et au passage seconde désinformation, cela commence à faire bigrement désordre je trouve.
Et ma lettre ouverte à cet excellent spécialiste :
https://www.forseps.org/t583-lettre-ouverte-a-monsieur-vermersch?highlight=vermersch
Très curieusement, pas de réponse, directe ou indirecte
Concernant la censure de 130 pages sans explications, j'ai évidemment tous les éléments également, mais est-ce bien la peine de remettre encore un peu plus certaines devant leurs mensonges éhontés ?
C'était il a deux ans.
On pourrait penser que les choses se sont améliorées, mais j'ai bien peur que le "Toutes les études sont négatives" tiré du dernier compte rendu 2012 concernant la CCSVI ne fasse que confirmer que rien n'a vraiment changé concernant cette désinformation récurrente.
il parait que dorénavant il y a une charte.
Ah bon.