Sait-on réparer les neurones humains?
Article tiré de "ça m'intéresse" numéro Hors série de février-Mars 2010 sur le cerveau, très intéressant par ailleurs que je vous recommande
"La prouesse a été réussie cette année in vitro par des chercheurs de l'inserm, du CNRS et de l'UPMC. L'équipe Inserm "Physiopathologie et thérapie des déficits sensoriels et moteurs" dirigée à Montpellier par Alain Privat a découvert que la régénération des axones est en grande partie freinée par l'activité des astrocytes, des cellules gliales nourricières entourant les neurones.
En cas de traumatisme ou de lésion, ces cellules fabriquent deux protéines (GFAP et Vimentine) qui génèrent un tissu cicatriciel isolant les neurones endommagés de leur environnement.
Conséquence : pas de régénération des axones ni de passage de l'influx nerveux, les cicatrices pouvant même entrainer une paralysie motrice. Les chercheurs français ont réussi à bloquer la formation de ce tissu cicatriciel en faisant pénétrer dans les astrocytes de petits ARN interférents qui bloquent la formation des protéines incriminées.
résultat : Sur ces astrocytes modifiés par thérapie génique, les neurones repoussent sans cicatrice. Les premiers essais de cette thérapie sur des souris apportent l'espoir de l'adapter au traitement de mlésions traumatiques de la moelle ou du cerveau, ou même de Parkinson, le cerveau des parkinsoniens présentant des cicatrices dans le noyau caudé impliqué dans le contrôle moteur.
Un autre espoir vient de travaux d'Alain Privat avec Jean-Phillippe Hugnot (Université de Montpellier) et le neurochirurgien Luc Bauchet. Avec leurs collaborateurs de l'unité Inserm U583, ils ont démontré la présence de cellules souches neurales dans la moelle épinière adute humaine par marquage immunologique et microscopie électronique.
Cultivées in vitro, ces cellules sont capables de donner tous les types de cellules neurales, neurones et cellules gliales. Elles pourraient donc être utilisées pour compenser les pertes neuronales ou gliales dans les lésions traumatiques, des pathologies neurodégénératives ou celles, comme la Sclérose en plaques, affectant la gaine de myéline qui entoure les axones. Et ce, sans risque de phénomènes de rejet du fait de leur origine autochtone."
Article tiré de "ça m'intéresse" numéro Hors série de février-Mars 2010 sur le cerveau, très intéressant par ailleurs que je vous recommande
"La prouesse a été réussie cette année in vitro par des chercheurs de l'inserm, du CNRS et de l'UPMC. L'équipe Inserm "Physiopathologie et thérapie des déficits sensoriels et moteurs" dirigée à Montpellier par Alain Privat a découvert que la régénération des axones est en grande partie freinée par l'activité des astrocytes, des cellules gliales nourricières entourant les neurones.
En cas de traumatisme ou de lésion, ces cellules fabriquent deux protéines (GFAP et Vimentine) qui génèrent un tissu cicatriciel isolant les neurones endommagés de leur environnement.
Conséquence : pas de régénération des axones ni de passage de l'influx nerveux, les cicatrices pouvant même entrainer une paralysie motrice. Les chercheurs français ont réussi à bloquer la formation de ce tissu cicatriciel en faisant pénétrer dans les astrocytes de petits ARN interférents qui bloquent la formation des protéines incriminées.
résultat : Sur ces astrocytes modifiés par thérapie génique, les neurones repoussent sans cicatrice. Les premiers essais de cette thérapie sur des souris apportent l'espoir de l'adapter au traitement de mlésions traumatiques de la moelle ou du cerveau, ou même de Parkinson, le cerveau des parkinsoniens présentant des cicatrices dans le noyau caudé impliqué dans le contrôle moteur.
Un autre espoir vient de travaux d'Alain Privat avec Jean-Phillippe Hugnot (Université de Montpellier) et le neurochirurgien Luc Bauchet. Avec leurs collaborateurs de l'unité Inserm U583, ils ont démontré la présence de cellules souches neurales dans la moelle épinière adute humaine par marquage immunologique et microscopie électronique.
Cultivées in vitro, ces cellules sont capables de donner tous les types de cellules neurales, neurones et cellules gliales. Elles pourraient donc être utilisées pour compenser les pertes neuronales ou gliales dans les lésions traumatiques, des pathologies neurodégénératives ou celles, comme la Sclérose en plaques, affectant la gaine de myéline qui entoure les axones. Et ce, sans risque de phénomènes de rejet du fait de leur origine autochtone."
Dernière édition par Fred1208 le Mer 28 Avr 2010 - 21:55, édité 1 fois