En cherchant, sur le NET, des infos sur les thérapies avec des cellules souches, on peut se rendre compte que des études existent partout dans le monde, et pas seulement pour la SEP (Nous avons tort de ne chercher que pour notre pathologie, car les études effectuées pour d'autres maladies auto-immunes sont édifiantes: je me suis aperçue que la plupart des études sont effectuées par des chercheurs spécialistes du sang, des hématologues, etc ..., alors qu'on a tendance à ne chercher que ce qui touche le Système Nerveux). De plus, ces études, qui sont effectuées sur des "cobayes" humains très sévèrement touchés par la maladie, (qui ne disposent plus de traitements, car inefficaces, et risquent de mourir), permettent d'essayer cette thérapie de la dernière chance, et d'en tirer des conclusions intéressantes.
Ainsi, les problèmes liés à l'implantation, et les effets négatifs sont mis à jour. Je suis surprise (désagréablement!) par les risques de décès relativement importants.
Ainsi, d'après la Revue Médicale Suisse:
Lire également les résultats de cette grande étude (de 2008),
http://snfmi.cyim.com/Data/ModuleProgramme/PageSite/Resume/3008.asphttp://snfmi.cyim.com/Data/ModuleProgramme/PageSite/Resume/3008.asp
qui concerne 900 patients atteints de maladies auto-immunes différentes ...
Ainsi, les problèmes liés à l'implantation, et les effets négatifs sont mis à jour. Je suis surprise (désagréablement!) par les risques de décès relativement importants.
Ainsi, d'après la Revue Médicale Suisse:
Contrairement à ce qui a été initialement publié, trois des quarante-neuf patients avec une sclérose en plaques reportés dans la banque de données sont décédés des suites de la transplantation. Les causes du décès ont été une pneumonie à influenza dans le premier cas, et une infection à aspergillus disséminée dans le second cas. Dans six sur quinze cas publiés l'état neurologique a empiré de manière transitoire, mais aucune détérioration progressive n'a été observée. Une amélioration neurologique a été rapportée par Fassas et coll. chez sept des quinze patients en appliquant le score de EDSS (Kurtzke expanded disability status scale), et chez les quinze patients en appliquant le score de SNRS (Scripps neurological rating scale). Avec le sco-re de EDSS, six mois après un traitement par cellules souches hématopoïétiques, la moitié des patients ont présenté une augmentation de 1,0 point, et un quart d'entre eux une augmentation de 1,5 point. Bien que cette amélioration ait persisté chez un bon nombre de patients, une récidive après autotransplantation s'est produite dans un certain nombre de cas (communication personnelle, A. Fassas).
http://revue.medhyg.ch/print.php3?sid=19802
Lire également les résultats de cette grande étude (de 2008),
http://snfmi.cyim.com/Data/ModuleProgramme/PageSite/Resume/3008.asphttp://snfmi.cyim.com/Data/ModuleProgramme/PageSite/Resume/3008.asp
qui concerne 900 patients atteints de maladies auto-immunes différentes ...
(PFS=survie sans progression de la maladie, OS=survie globale, et TRM=mortalité associée à la procédure).Parmi 900 patients (64% Femmes, âge médian 35 ans) traités par AHSCT, dont 175 sclérodermie systémique (SSc), 345 sclérose en plaque (SEP), 85 lupus érythémateux systémique (LED), 89 arthrite rhumatoïde (RA), 75 arthrite chronique juvénile (JIA) et 37 cytopénies auto-immunes (HIC, la PFS à 5 ans de 43 + 2 % et l’OS de 85 + 1 % dépendaient principalement du type de MAI (p<0.001).