Un placebo est une mesure thérapeutique d'efficacité intrinsèque nulle ou faible, sans rapport logique avec la maladie, mais agissant, si le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique ou psycho-physiologique. Dit autrement : « ça marche juste parce que j'y crois », ou l'auto-suggestion appliquée à la médecine. Le médicament placebo ne contient a priori aucun composé chimique ayant une activité démontrée. Notons par ailleurs que le placebo ne se présente pas uniquement sous la forme d'un médicament : il peut s'agir d'une opération chirurgicale inadéquate, d'un traitement physiothérapeutique mal conduit ou inutile, et de toute autre intervention thérapeutique dont l'indication est mal posée, ou la réalisation incorrecte.
L'effet placebo (du latin : « je plairai » [1]) est défini comme l'écart positif constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Tout geste thérapeutique, valide ou non, comporte d'ailleurs une part plus ou moins grande d'effet placebo[2]. Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. L'état de certains patients souffrant d'affections réputées « incurables » s'en trouve parfois objectivement amélioré[3].
L'effet placebo illustre l'influence du mental sur l'organisme, le psychosomatisme, et complique par là l'évaluation de l'efficacité de nouveaux produits pharmaceutiques. C'est la raison pour laquelle les tests sont effectués par la méthode dite en double aveugle. Celle-ci consiste à composer plusieurs groupes dans lesquels ni le patient, ni le médecin, ne savent si le produit administré est un médicament ou un placebo, permettant ainsi d'avoir un avis objectif sur l'efficacité réelle de la molécule étudiée par comparaison statistique des deux échantillons. Pour être mis sur le marché, un médicament doit prouver qu'il est significativement plus efficace qu'un placebo.
En 1997, le Dr K. B. Thomas, médecin généraliste à Southampton, fit une expérience sur 200 de ses patients qui se plaignaient de céphalées, mal de dos ou fatigue sans que des examens eussent pu les justifier. À une première moitié, il fit un diagnostic précis et affirma que leur état s'améliorerait rapidement ; à l'autre moitié, son diagnostic resta vague et il proposa à chacun de revenir si la situation perdurait : l'état des malades s'améliora pour 64 patients du premier groupe et seulement 39 du second groupe.
En 2002, 180 personnes atteintes d'arthrose du genou ont subi une chirurgie classique ou une placebo : la réduction de la douleur a été la même dans les deux groupes. En 2004, une étude de neurochirurgie menées sur 40 patients atteints de la maladie de Parkinson a comparé l'efficacité d'une greffe cérébrale de cellules fœtales à une opération factice : la qualité de vie des patients persuadés d'avoir reçu la greffe s'est améliorée
qu en pensez vous???
L'effet placebo (du latin : « je plairai » [1]) est défini comme l'écart positif constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Tout geste thérapeutique, valide ou non, comporte d'ailleurs une part plus ou moins grande d'effet placebo[2]. Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. L'état de certains patients souffrant d'affections réputées « incurables » s'en trouve parfois objectivement amélioré[3].
L'effet placebo illustre l'influence du mental sur l'organisme, le psychosomatisme, et complique par là l'évaluation de l'efficacité de nouveaux produits pharmaceutiques. C'est la raison pour laquelle les tests sont effectués par la méthode dite en double aveugle. Celle-ci consiste à composer plusieurs groupes dans lesquels ni le patient, ni le médecin, ne savent si le produit administré est un médicament ou un placebo, permettant ainsi d'avoir un avis objectif sur l'efficacité réelle de la molécule étudiée par comparaison statistique des deux échantillons. Pour être mis sur le marché, un médicament doit prouver qu'il est significativement plus efficace qu'un placebo.
En 1997, le Dr K. B. Thomas, médecin généraliste à Southampton, fit une expérience sur 200 de ses patients qui se plaignaient de céphalées, mal de dos ou fatigue sans que des examens eussent pu les justifier. À une première moitié, il fit un diagnostic précis et affirma que leur état s'améliorerait rapidement ; à l'autre moitié, son diagnostic resta vague et il proposa à chacun de revenir si la situation perdurait : l'état des malades s'améliora pour 64 patients du premier groupe et seulement 39 du second groupe.
En 2002, 180 personnes atteintes d'arthrose du genou ont subi une chirurgie classique ou une placebo : la réduction de la douleur a été la même dans les deux groupes. En 2004, une étude de neurochirurgie menées sur 40 patients atteints de la maladie de Parkinson a comparé l'efficacité d'une greffe cérébrale de cellules fœtales à une opération factice : la qualité de vie des patients persuadés d'avoir reçu la greffe s'est améliorée
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