http://www.lemonde.fr/cop21/video/2015/12/11/cop21-les-1-5-c-sont-utilises-comme-arme-contre-les-pays-vulnerables-selon-naomi-klein_4829891_4527432.html
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Hulot
violette22- Messages : 22
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- Message n°151
Re: Hulot
J'aimerais bien pouvoir penser la même choses pour mes enfants, mais j'ai plutôt tendance à penser comme Naomi Klein..:
http://www.lemonde.fr/cop21/video/2015/12/11/cop21-les-1-5-c-sont-utilises-comme-arme-contre-les-pays-vulnerables-selon-naomi-klein_4829891_4527432.html
http://www.lemonde.fr/cop21/video/2015/12/11/cop21-les-1-5-c-sont-utilises-comme-arme-contre-les-pays-vulnerables-selon-naomi-klein_4829891_4527432.html
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°152
Re: Hulot
Bonjour Violette.
J'ai entendu ce qu'elle disait.
Je ne dis pas qu'elle a tort sur beaucoup de points, mais dans une négociation, quelle que soit la négociation, tu es contraint de trouver un compromis, sinon pas d'accord.
On peut penser que oui, les pays responsables de cet état de fait devraient payer des dommages. On peut, mais ils ne le feront jamais, et si on insiste, pas d'accord. Ils se sont engagé à verser 100 milliards de dollars, c'est bien et un réel progrès.
On peut difficilement mettre un revolver sur la tempe à qui que ce soit. Les intérêts de l'Arabie Saoudite et du Bangladesh sont très différents.
Je ne suis pas très optimiste, on verra.
Mais je crois qu'il faut continuer à y croire.
A mon avis, si la situation empire ce qui est probable, les efforts seront plus importants dans le futur, parce que cela deviendra une question de vie ou de mort.
Pour le moment, nous sommes déjà arrivés à un accord sur les intentions, et compte tenu des différents profils, cela me paraît déjà énorme.
J'ai entendu ce qu'elle disait.
Je ne dis pas qu'elle a tort sur beaucoup de points, mais dans une négociation, quelle que soit la négociation, tu es contraint de trouver un compromis, sinon pas d'accord.
On peut penser que oui, les pays responsables de cet état de fait devraient payer des dommages. On peut, mais ils ne le feront jamais, et si on insiste, pas d'accord. Ils se sont engagé à verser 100 milliards de dollars, c'est bien et un réel progrès.
On peut difficilement mettre un revolver sur la tempe à qui que ce soit. Les intérêts de l'Arabie Saoudite et du Bangladesh sont très différents.
Je ne suis pas très optimiste, on verra.
Mais je crois qu'il faut continuer à y croire.
A mon avis, si la situation empire ce qui est probable, les efforts seront plus importants dans le futur, parce que cela deviendra une question de vie ou de mort.
Pour le moment, nous sommes déjà arrivés à un accord sur les intentions, et compte tenu des différents profils, cela me paraît déjà énorme.
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Invité- Invité
- Message n°153
Re: Hulot
Un mystère résolu...
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mers-et-oceans/20151211.OBS1215/le-mystere-du-triangle-des-bermudes-explique-par-les-bulles-de-methane.html
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mers-et-oceans/20151211.OBS1215/le-mystere-du-triangle-des-bermudes-explique-par-les-bulles-de-methane.html
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°154
Re: Hulot
Je ne sais pas pour les Bermudes, mais on sait que les changements climatiques ont toujours, ou presque toujours été à l'origine des extinctions de masse.
Nous en sommes aujourd'hui à la sixième, la disparition des espèces est plus rapide aujourd'hui que lors de la disparition des dinosaures.
Au Permien (-250 millions d'années) des éruptions volcaniques énormissimes ont entraîné une augmentation du taux de CO2, réchauffement +5°C.
Ensuite le méthane a pris le relais, et les émissions ont entraîné à nouveau +5°C.
90% des espèces vivantes ont disparu.
Plus récemment (-55 millions d'années) Le PETM a entrainé une autre extinction :
Wikipedia : "Le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène dura environ 20 000 ans, et se superposa au sein d'une période de 6 millions d'années de réchauffement graduel qui culmina plus tard lors de l'Éocène durant l'optimum climatique de l'Éocène. D'autres épisodes « hyper-thermiques » peuvent être discernés pendant cette période de réchauffement, par exemple l'ETM2 (en) (maximum thermique de l'Eocène 2, - Eocene Thermal Maximum 2 -), survenu environ 2 millions d'années après le PETM (c'est-à-dire il y a 54 millions d'années). Lors de ces deux réchauffements globaux, la taille des ancêtres des chevaux actuels (Hyracotherium qui avaient la taille d'un chien), avait respectivement diminué de 30 % et 19 % lors du PETM puis de l'ETM24 (« nanisme adaptatif »).
Lors de ces évènements – dont le PETM est de loin le plus sévère – de 1 500 à 2 000 gigatonnes de carbone furent relâchées dans le système océan/atmosphère en mille ans. Ce taux de carbone additionnel équivaut à celui du relâchement actuel de carbone dans l'atmosphère du fait des activités anthropogéniques."
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f5/All_palaeotemps.png
Nous en sommes aujourd'hui à la sixième, la disparition des espèces est plus rapide aujourd'hui que lors de la disparition des dinosaures.
Au Permien (-250 millions d'années) des éruptions volcaniques énormissimes ont entraîné une augmentation du taux de CO2, réchauffement +5°C.
Ensuite le méthane a pris le relais, et les émissions ont entraîné à nouveau +5°C.
90% des espèces vivantes ont disparu.
Plus récemment (-55 millions d'années) Le PETM a entrainé une autre extinction :
Wikipedia : "Le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène dura environ 20 000 ans, et se superposa au sein d'une période de 6 millions d'années de réchauffement graduel qui culmina plus tard lors de l'Éocène durant l'optimum climatique de l'Éocène. D'autres épisodes « hyper-thermiques » peuvent être discernés pendant cette période de réchauffement, par exemple l'ETM2 (en) (maximum thermique de l'Eocène 2, - Eocene Thermal Maximum 2 -), survenu environ 2 millions d'années après le PETM (c'est-à-dire il y a 54 millions d'années). Lors de ces deux réchauffements globaux, la taille des ancêtres des chevaux actuels (Hyracotherium qui avaient la taille d'un chien), avait respectivement diminué de 30 % et 19 % lors du PETM puis de l'ETM24 (« nanisme adaptatif »).
Lors de ces évènements – dont le PETM est de loin le plus sévère – de 1 500 à 2 000 gigatonnes de carbone furent relâchées dans le système océan/atmosphère en mille ans. Ce taux de carbone additionnel équivaut à celui du relâchement actuel de carbone dans l'atmosphère du fait des activités anthropogéniques."
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f5/All_palaeotemps.png
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°155
Re: Hulot
Source : http://arctic-news.blogspot.fr/
"Pour un géologue-océanographe, l'augmentation de chaleur dans les eaux profondes semble évident. Des quantités énormes de chaleur sont générées à l'intérieur de la terre par la radioactivité et trouvent leur chemin à la surface par les systèmes de convection, avec des éruptions sur les dorsales au milieu de l'océan de flux de lave basaltique, séparant les plaques. Dans des circonstances normales, avant l'arrivée de l'homme civilisé, les plaques se refroidissaient durant leur expansion en transférant leur chaleur dans les océans, qui rayonnait ensuite vers l'extérieur.
Maintenant, avec l'évolution rapide du réchauffement climatique de la planète, la chaleur est simplement renvoyée dans les océans et sur la terre. Par conséquent, tout comme une cocotte-minute, la chaleur intérieure de la terre est de plus en plus prise au piège, et bien sûr le résultat final sera un dégagement massif de méthane. Les carottes de glace antérieures à 400 mille ans montrent que nous pouvons nous attendre très bientôt à un pic de méthane atmosphérique massif causé par la déstabilisation des hydrates de méthane sous-marins de l'arctique (Dans 8 à 16 ans), et il se produira un événement d'extinction massive de style Permien avec une augmentation de température 8 à 10 °C environ."
"Pour un géologue-océanographe, l'augmentation de chaleur dans les eaux profondes semble évident. Des quantités énormes de chaleur sont générées à l'intérieur de la terre par la radioactivité et trouvent leur chemin à la surface par les systèmes de convection, avec des éruptions sur les dorsales au milieu de l'océan de flux de lave basaltique, séparant les plaques. Dans des circonstances normales, avant l'arrivée de l'homme civilisé, les plaques se refroidissaient durant leur expansion en transférant leur chaleur dans les océans, qui rayonnait ensuite vers l'extérieur.
Maintenant, avec l'évolution rapide du réchauffement climatique de la planète, la chaleur est simplement renvoyée dans les océans et sur la terre. Par conséquent, tout comme une cocotte-minute, la chaleur intérieure de la terre est de plus en plus prise au piège, et bien sûr le résultat final sera un dégagement massif de méthane. Les carottes de glace antérieures à 400 mille ans montrent que nous pouvons nous attendre très bientôt à un pic de méthane atmosphérique massif causé par la déstabilisation des hydrates de méthane sous-marins de l'arctique (Dans 8 à 16 ans), et il se produira un événement d'extinction massive de style Permien avec une augmentation de température 8 à 10 °C environ."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°156
Re: Hulot
Record encore battu pour novembre 2015.
Le mois de novembre a été le mois le plus chaud depuis le début des enregistrements des données en 1880.
Ce record vient après octobre, qui était déjà un record, et après septembre, qui était déjà un record.
Quelques mois ne sont pas forcément significatifs, mais les records sont de plus en plus fréquemment battus, qu'ils soient mensuels ou annuels. A nouveau, l'année 2015 sera l'année la plus chaude depuis 1880, comme le précédent record, de 2013.
Certes cette année il y a El NIño, cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas des années plus froides à l'avenir, espérons, mais la tendance est bien là.
http://www.ncdc.noaa.gov/cag/time-series/global
http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2015/11/supplemental/page-1
"Le tableau ci-dessous liste les plus grands écarts de température mensuels par rapport à la moyenne du 20 ième siècle. Le mois de septembre, d'octobre et de novembre 2015, sont les trois records les plus élevés concernant ces écarts. Sur 1 630 enregistrements, 8 mois de 2015 sont parmi les 10 records les plus hauts concernant l'écart avec leurs moyennes respectives, et tous les mois de 2015 aujourd'hui sont parmi les 25 records les plus hauts.".
Le mois de novembre a été le mois le plus chaud depuis le début des enregistrements des données en 1880.
Ce record vient après octobre, qui était déjà un record, et après septembre, qui était déjà un record.
Quelques mois ne sont pas forcément significatifs, mais les records sont de plus en plus fréquemment battus, qu'ils soient mensuels ou annuels. A nouveau, l'année 2015 sera l'année la plus chaude depuis 1880, comme le précédent record, de 2013.
Certes cette année il y a El NIño, cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas des années plus froides à l'avenir, espérons, mais la tendance est bien là.
http://www.ncdc.noaa.gov/cag/time-series/global
http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2015/11/supplemental/page-1
"Le tableau ci-dessous liste les plus grands écarts de température mensuels par rapport à la moyenne du 20 ième siècle. Le mois de septembre, d'octobre et de novembre 2015, sont les trois records les plus élevés concernant ces écarts. Sur 1 630 enregistrements, 8 mois de 2015 sont parmi les 10 records les plus hauts concernant l'écart avec leurs moyennes respectives, et tous les mois de 2015 aujourd'hui sont parmi les 25 records les plus hauts.".
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°157
Re: Hulot
Aïe. Source :
http://www.slate.com/articles/health_and_science/science/2015/12/the_storm_that_caused_tornadoes_will_heat_the_north_pole.2.html
La part la plus effrayante concernant cette météo étrange de cette saison est pour bientôt.
Tornades, inondations et une vague de chaleur au pôle Nord.
Par Eric Holthaus - 29/12/2015
Pris ensemble, les incendies, les inondations, les vagues de chaleur, les tornades, les blizzards sont certainement étranges, même déstabilisants, mais la météo la plus effrayante de l'année est toujours en route.
Comme elle démarre d' Amérique du nord cette semaine, la tempête va rapidement s'intensifier au cours des confins nord du Gulf Stream et entraînera d'énormes quantités d'air chaud vers le nord de l'Espagne et de la Méditerranée vers l'Arctique. Alors que la tempête se rapproche de l'Islande, elle se sera renforcée de quelques-uns des ouragans les plus forts jamais enregistrés en termes de pression atmosphérique. De façon intense la haute pression sur la Russie occidentale, peut-être stimulée par la fonte des banquises , aidera à mettre en place les autoroutes atmosphériques, des tropiques au pôle.
Contrairement à d'autres épisodes récents de conditions météorologiques extrêmes autour de la planète, cette tempête n'est probablement pas liée à El Niño, qui a une influence limitée en Europe. La tempête se renforce à l'endroit exact où les températures de l'Atlantique Nord se sont refroidies ces dernières années, un effet que les scientifiques lient à un ralentissement de circulation déclenchée en partie par la fonte de la banquise, le scénario qui a été fortement dramatisé dans le film The Day After Tomorrow. Cette année, il y a eu une augmentation notable du contraste entre cette partie froide et les températures chaudes de l'océan, records dans l'Atlantique tropical, un effet qui conduit à plus fortes tempêtes océaniques comme celle-là.
Cette tempête significative fera monter les températures dans le bassin de l'Arctique et le pôle Nord lui-même sera poussé au-dessus du point de congélation. Ce qui est absolument terrifiant et incroyablement rare. Gardez à l'esprit: c'est la fin du mois de décembre et il fait nuit 24 heures par jour au pôle Nord en ce moment. La température moyenne élevée typique de cette période de l'année au pôle Nord est d'environ moins 15 à moins 20 degrés. Créer des températures assez chaudes pour faire fondre la glace au cœur de l'hiver, soit près de 20°C plus élevés que la normale, est impensable.
Pour plus d'informations, j'ai contacté une équipe de scientifiques du climat à l'Université de Washington qui maintiennent une flotte d'équipement de surveillance météorologique près du pôle Nord. James Morison, l'investigateur principal de l'Observatoire de l'Environnement Pôle Nord, a dit qu'il n'a "jamais entendu parler" de températures au-dessus du point de congélation en hiver. Regardant de plus près les données météorologiques, il apparaît que cet événement est en fait sans précédent au cours de la période de la fin décembre à fin avril.
Mercredi, le pôle Nord sera plus chaud que le Texas de l'ouest, la Californie du Sud, et certaines parties du Sahara.
29/12/2015
"Les prévisions météorologiques pour ce mercredi matin, montre un front chaud rare en plein hiver sur le pôle Nord, avec des températures de quelques degrés au-dessus du point de congélation, d'environ de 10 à 16°C plus élevés que la normale pour la fin de décembre."
Ceci, plus que tout autre événement météorologique extrême dans une année singulière pour le climat, est perçu comme quelque chose de nouveau. Cette fonte au milieu de l'hiver au pôle Nord est un aperçu de ce qui est à venir plus tard au cours de ce siècle. En fait, les anomalies de température correspondent presque exactement à ce qui était prévu. Le pire scénario du changement climatique longtemps redouté, qui, heureusement, a été rendu moins susceptible de survenir par l'accord de Paris plus tôt ce mois, projette un Arctique libre de glace en quelques décennies. Des tempêtes comme celles de cette semaine sont exactement les types d'événements qui font le sale boulot d'inauguration dans le monde. En attendant, nous sommes sur le bord de la lame d'un couteau en tant que civilisation, esquivant les signes d'alerte et d'espérant un miracle planétaire."
http://www.slate.com/articles/health_and_science/science/2015/12/the_storm_that_caused_tornadoes_will_heat_the_north_pole.2.html
La part la plus effrayante concernant cette météo étrange de cette saison est pour bientôt.
Tornades, inondations et une vague de chaleur au pôle Nord.
Par Eric Holthaus - 29/12/2015
Pris ensemble, les incendies, les inondations, les vagues de chaleur, les tornades, les blizzards sont certainement étranges, même déstabilisants, mais la météo la plus effrayante de l'année est toujours en route.
Comme elle démarre d' Amérique du nord cette semaine, la tempête va rapidement s'intensifier au cours des confins nord du Gulf Stream et entraînera d'énormes quantités d'air chaud vers le nord de l'Espagne et de la Méditerranée vers l'Arctique. Alors que la tempête se rapproche de l'Islande, elle se sera renforcée de quelques-uns des ouragans les plus forts jamais enregistrés en termes de pression atmosphérique. De façon intense la haute pression sur la Russie occidentale, peut-être stimulée par la fonte des banquises , aidera à mettre en place les autoroutes atmosphériques, des tropiques au pôle.
Contrairement à d'autres épisodes récents de conditions météorologiques extrêmes autour de la planète, cette tempête n'est probablement pas liée à El Niño, qui a une influence limitée en Europe. La tempête se renforce à l'endroit exact où les températures de l'Atlantique Nord se sont refroidies ces dernières années, un effet que les scientifiques lient à un ralentissement de circulation déclenchée en partie par la fonte de la banquise, le scénario qui a été fortement dramatisé dans le film The Day After Tomorrow. Cette année, il y a eu une augmentation notable du contraste entre cette partie froide et les températures chaudes de l'océan, records dans l'Atlantique tropical, un effet qui conduit à plus fortes tempêtes océaniques comme celle-là.
Cette tempête significative fera monter les températures dans le bassin de l'Arctique et le pôle Nord lui-même sera poussé au-dessus du point de congélation. Ce qui est absolument terrifiant et incroyablement rare. Gardez à l'esprit: c'est la fin du mois de décembre et il fait nuit 24 heures par jour au pôle Nord en ce moment. La température moyenne élevée typique de cette période de l'année au pôle Nord est d'environ moins 15 à moins 20 degrés. Créer des températures assez chaudes pour faire fondre la glace au cœur de l'hiver, soit près de 20°C plus élevés que la normale, est impensable.
Pour plus d'informations, j'ai contacté une équipe de scientifiques du climat à l'Université de Washington qui maintiennent une flotte d'équipement de surveillance météorologique près du pôle Nord. James Morison, l'investigateur principal de l'Observatoire de l'Environnement Pôle Nord, a dit qu'il n'a "jamais entendu parler" de températures au-dessus du point de congélation en hiver. Regardant de plus près les données météorologiques, il apparaît que cet événement est en fait sans précédent au cours de la période de la fin décembre à fin avril.
Mercredi, le pôle Nord sera plus chaud que le Texas de l'ouest, la Californie du Sud, et certaines parties du Sahara.
29/12/2015
"Les prévisions météorologiques pour ce mercredi matin, montre un front chaud rare en plein hiver sur le pôle Nord, avec des températures de quelques degrés au-dessus du point de congélation, d'environ de 10 à 16°C plus élevés que la normale pour la fin de décembre."
Ceci, plus que tout autre événement météorologique extrême dans une année singulière pour le climat, est perçu comme quelque chose de nouveau. Cette fonte au milieu de l'hiver au pôle Nord est un aperçu de ce qui est à venir plus tard au cours de ce siècle. En fait, les anomalies de température correspondent presque exactement à ce qui était prévu. Le pire scénario du changement climatique longtemps redouté, qui, heureusement, a été rendu moins susceptible de survenir par l'accord de Paris plus tôt ce mois, projette un Arctique libre de glace en quelques décennies. Des tempêtes comme celles de cette semaine sont exactement les types d'événements qui font le sale boulot d'inauguration dans le monde. En attendant, nous sommes sur le bord de la lame d'un couteau en tant que civilisation, esquivant les signes d'alerte et d'espérant un miracle planétaire."
Dernière édition par Fred1208 le Jeu 31 Déc 2015 - 11:22, édité 1 fois
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- Message n°158
Re: Hulot
Article Le Parisien même sujet.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°159
Inéluctable
Source AFP 20/01/2016 :
"Le réchauffement est "inéluctable" mais "chaque année ne sera pas plus chaude que la précédente", explique à l'AFP la climatologue Valérie Masson-Delmotte, membre du bureau du Giec, alors que l'agence météorologique américaine devait annoncer mercredi que 2015 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Question: Le réchauffement de la planète est-il irréversible?
Réponse: La température fluctue d'une année à l'autre, d'une décennie à l'autre. Ce qui est remarquable, c'est la tendance d'ensemble au réchauffement sur plusieurs dizaines d'années. On ne s'attend pas à ce que chaque année soit plus chaude que la précédente, mais le climat se réchauffe, il va continuer à se réchauffer quoi qu'on fasse pendant quelques dizaines d'années et il va rester plus chaud pendant plusieurs siècles. C'est inéluctable. Après, si on limite au maximum les rejets de gaz à effet de serre très vite, il va se réchauffer peu, si on continue au rythme actuel, il se réchauffera beaucoup plus.
Q: Le climat se réchauffera quoique l'on fasse dans les décennies à venir?
R: Oui, même si on arrêtait les rejets de gaz à effet de serre maintenant, le climat continuerait à réagir à la perturbation qui est déjà dans l'atmosphère, car il y a une forme d'inertie du système. D'abord, le CO2 émis reste longtemps dans l'atmosphère: entre 10 et 30% des émissions d'aujourd'hui continueront à agir pendant au moins 1.000 ans. Ensuite, quand on pertube le climat, on déclenche des phénomènes amplificateurs comme un recul de la banquise et la perte de son effet miroir. Enfin, on ne reviendra pas en arrière car la plupart de la chaleur supplémentaire n'est pas stockée dans l'atmosphère mais dans les océans, à plus de 90%. Ce surplus de chaleur va d'abord dans les eaux de surface, puis en profondeur. Mais les courants marins profonds qui remontent à un moment en surface vont restituer une partie de cette chaleur.
Q: L'accord de Paris fixe un objectif de limiter bien en dessous de 2°C le réchauffement et si possible à 1,5°C, est-ce réalisable?
R: 1,5°C, on ne peut pas l'exclure s'il y a une action très ambitieuse et coordonnée au niveau international tout de suite, c'est-à-dire si les émissions mondiales de gaz à effet de serre se stabilisent rapidement et diminuent ensuite, mais c'est très peu probable. Pour un objectif de réchauffement donné, on a une quantité de carbone qu'on peut émettre, une sorte de +budget carbone+ qui correspond. Pour 2°C, le budget carbone qui reste c'est environ 25 ans d’émissions au niveau de 2011, pour 1,5°C c'est environ 10 ans, c'est très peu"
"Le réchauffement est "inéluctable" mais "chaque année ne sera pas plus chaude que la précédente", explique à l'AFP la climatologue Valérie Masson-Delmotte, membre du bureau du Giec, alors que l'agence météorologique américaine devait annoncer mercredi que 2015 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Question: Le réchauffement de la planète est-il irréversible?
Réponse: La température fluctue d'une année à l'autre, d'une décennie à l'autre. Ce qui est remarquable, c'est la tendance d'ensemble au réchauffement sur plusieurs dizaines d'années. On ne s'attend pas à ce que chaque année soit plus chaude que la précédente, mais le climat se réchauffe, il va continuer à se réchauffer quoi qu'on fasse pendant quelques dizaines d'années et il va rester plus chaud pendant plusieurs siècles. C'est inéluctable. Après, si on limite au maximum les rejets de gaz à effet de serre très vite, il va se réchauffer peu, si on continue au rythme actuel, il se réchauffera beaucoup plus.
Q: Le climat se réchauffera quoique l'on fasse dans les décennies à venir?
R: Oui, même si on arrêtait les rejets de gaz à effet de serre maintenant, le climat continuerait à réagir à la perturbation qui est déjà dans l'atmosphère, car il y a une forme d'inertie du système. D'abord, le CO2 émis reste longtemps dans l'atmosphère: entre 10 et 30% des émissions d'aujourd'hui continueront à agir pendant au moins 1.000 ans. Ensuite, quand on pertube le climat, on déclenche des phénomènes amplificateurs comme un recul de la banquise et la perte de son effet miroir. Enfin, on ne reviendra pas en arrière car la plupart de la chaleur supplémentaire n'est pas stockée dans l'atmosphère mais dans les océans, à plus de 90%. Ce surplus de chaleur va d'abord dans les eaux de surface, puis en profondeur. Mais les courants marins profonds qui remontent à un moment en surface vont restituer une partie de cette chaleur.
Q: L'accord de Paris fixe un objectif de limiter bien en dessous de 2°C le réchauffement et si possible à 1,5°C, est-ce réalisable?
R: 1,5°C, on ne peut pas l'exclure s'il y a une action très ambitieuse et coordonnée au niveau international tout de suite, c'est-à-dire si les émissions mondiales de gaz à effet de serre se stabilisent rapidement et diminuent ensuite, mais c'est très peu probable. Pour un objectif de réchauffement donné, on a une quantité de carbone qu'on peut émettre, une sorte de +budget carbone+ qui correspond. Pour 2°C, le budget carbone qui reste c'est environ 25 ans d’émissions au niveau de 2011, pour 1,5°C c'est environ 10 ans, c'est très peu"
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- Message n°160
Re: Hulot
Source NOAA
Record absolu depuis 1880.
2015 : + 1,11 °C.
Les +1,5°C pour 2100, cela va être difficile.
Record absolu depuis 1880.
2015 : + 1,11 °C.
Les +1,5°C pour 2100, cela va être difficile.
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- Message n°161
Re: Hulot
En fait les +1,11°C, c'est pour le mois de décembre 2015.
Le lien posté c'était le graphe de comparaison mensuel de tous les mois de décembre depuis 1880.
Pour l'année complète 2015, c'est en fait + 0,9°C.
Le graphe est ICI
Le lien posté c'était le graphe de comparaison mensuel de tous les mois de décembre depuis 1880.
Pour l'année complète 2015, c'est en fait + 0,9°C.
Le graphe est ICI
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- Message n°163
Re: Hulot
Prémonitoire Curly.
oh, ce ne sera pas la fin de l'humanité demain.
Après-demain je n'en sais rien.
Il restera certainement des gens, sur le nombre.
Enfin, ceux qui en auront les moyens.
Espérons que ceux-là changeront enfin leur fusil d'épaule.
oh, ce ne sera pas la fin de l'humanité demain.
Après-demain je n'en sais rien.
Il restera certainement des gens, sur le nombre.
Enfin, ceux qui en auront les moyens.
Espérons que ceux-là changeront enfin leur fusil d'épaule.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°164
Re: Hulot
Source : ameg.me
1. L'Arctique se dirige rapidement vers l'effondrement. Le recul de la neige et de la banquise, expose la mer et les terres à un albédo plus faible (moins de réflexion du soleil), donc, plus d'énergie solaire est absorbée, ce qui conduit à plus de fonte, et un retrait de glace en un cercle vicieux. Ce processus a été autosuffisant pendant de nombreuses années - nous sommes bien au-delà du point de basculement. Il n'y a aucun signe de processus naturel pour bri ser ce cycle.
2. La neige et la banquise décroissaient, alors même que le réchauffement climatique était au point mort. La baisse de l’albédo en Arctique a rapidement dépassé le CO2, et est le principal moteur du changement climatique dans l'hémisphère Nord, comme en témoigne l'escalade des phénomènes météorologiques extrêmes. L'Arctique s'est réchauffé de façon bien supérieure à la moyenne mondiale, ce qui entraîne une réduction du gradient de température entre tropiques et pôle, et à son tour, réduit la force du courant-jet polaire, avec des méandres accrus et des conditions qui le font varier. Cela explique la récente escalade des conditions météorologiques extrêmes sous la forme de longues périodes de pluie comme le Royaume-Uni en a connu cet hiver 2013-14, et le froid extrême prolongé aux États-Unis sur la même période, de mauvaises récoltes et une tendance à la hausse de l'indice des prix alimentaires dans le monde.
3. Alors que le permafrost sous marin et des terres fond de plus en plus vite, le méthane pourrait devenir l'agent de forçage climatique dominant. Les émissions menacent de briser le niveau d'une gigatonne (1 milliard de tonnes) par an sous vingt ans. L'AMEG a continué à creuser le sujet. Un document récent, co-écrit par Peter Wadhams, un membre fondateur de AMEG, a utilisé le modèle économique Stern pour montrer que le coût économique d'une libération de 50 mégatonnes de méthane dans les fonds marins de l'océan Arctique coûtera 60 trillions de dollars (60 mille milliards de dollars). La recherche sur le plateau arctique est de Sibérie a suggéré qu'une telle libération de méthane était possible, et a indiqué qu'une augmentation exponentielle de méthane pourrait, d'ici 20 ans, atteindre un niveau où le méthane dominerait le CO2 dans le réchauffement climatique. Certains chercheurs indiquent qu'une libération de 50 gigatonnes est possible "à tout moment".
4. Par conséquent, des efforts urgents et énergiques sont nécessaires dès que possible pour refroidir l'Arctique, arrêter le déclin de la neige et de la banquise, et supprimer le méthane.
5. Il existe des techniques pour le refroidissement nécessaire. Tant l'éclaircissement des nuages de basse altitude et la production d'une brume de réflexion dans la stratosphère sont des techniques basées sur des phénomènes naturels qui ont été largement étudiés. Diverses techniques de suppression de méthane ont été proposées. Cependant, toutes ces techniques nécessitent le développement de la technologie et les tester avant le déploiement.
6. L'acidification des océans menace de dévaster la chaîne alimentaire marine. Le taux de CO2 atmosphérique doit être réduit à un niveau de sécurité dans les vingt ans ou moins.
7. Par conséquent, le CO2 doit être éliminé de l'atmosphère plus rapidement qu'il y est mis. Le taux d'élimination devrait être augmenté jusqu'à ce qu'il soit environ le double du taux d'émission et que le niveau de CO2 baisse suffisamment pour éviter une dangereuse acidification des océans. Des fonds pourraient être trouvés par une taxe sur le carbone pris hors de la terre, en particulier pour financer le retour du carbone au sol.
8. Le CO2 peut être éliminé de l'atmosphère en utilisant la photosynthèse des plantes et certaines algues pour produire la biomasse. Le carbone de cette biomasse doit ensuite être empêché de retourner à l'atmosphère, par exemple, par conversion pyrolytique biochar. Ce processus de capture et de séquestration doit être massivement mis en place pour que le taux d'élimination du CO2 dépasse le taux d'émission de CO2.
9. Les profonds changements économiques, sociaux, de la sécurité et politiques du changement climatique brutal, conséquences de l'escalade des extrêmes climatiques et des mauvaises récoltes, doivent être abordées. Le prix sous-jacent de la nourriture, comme indiqué par l'indice des prix, est déjà au-dessus du niveau de crise, conduisant à des émeutes de la faim que nous avons observées dans plusieurs pays où le revenu est insuffisant pour acheter des besoins quotidiens.
Ce sont des opportunités sans précédent pour la collaboration internationale dans l'intérêt de tous les pays, toutes les sections de la communauté, riches et pauvres. Les mesures nécessaires de refroidissement de l'Arctique, pour supprimer le méthane et l'élimination du CO2 présente d'énormes défis techniques et logistiques. Les objectifs doivent être réalisables sans aucune révolution ou changement radical dans la façon dont nous vivons. En fait, les solutions aux défis ne sont pas seulement abordables, mais peuvent être d'un grand avantage économique sur le long terme.
Il n'y a aucune excuse pour la procrastination. Nous devons engager une action maintenant.
1. L'Arctique se dirige rapidement vers l'effondrement. Le recul de la neige et de la banquise, expose la mer et les terres à un albédo plus faible (moins de réflexion du soleil), donc, plus d'énergie solaire est absorbée, ce qui conduit à plus de fonte, et un retrait de glace en un cercle vicieux. Ce processus a été autosuffisant pendant de nombreuses années - nous sommes bien au-delà du point de basculement. Il n'y a aucun signe de processus naturel pour bri ser ce cycle.
2. La neige et la banquise décroissaient, alors même que le réchauffement climatique était au point mort. La baisse de l’albédo en Arctique a rapidement dépassé le CO2, et est le principal moteur du changement climatique dans l'hémisphère Nord, comme en témoigne l'escalade des phénomènes météorologiques extrêmes. L'Arctique s'est réchauffé de façon bien supérieure à la moyenne mondiale, ce qui entraîne une réduction du gradient de température entre tropiques et pôle, et à son tour, réduit la force du courant-jet polaire, avec des méandres accrus et des conditions qui le font varier. Cela explique la récente escalade des conditions météorologiques extrêmes sous la forme de longues périodes de pluie comme le Royaume-Uni en a connu cet hiver 2013-14, et le froid extrême prolongé aux États-Unis sur la même période, de mauvaises récoltes et une tendance à la hausse de l'indice des prix alimentaires dans le monde.
3. Alors que le permafrost sous marin et des terres fond de plus en plus vite, le méthane pourrait devenir l'agent de forçage climatique dominant. Les émissions menacent de briser le niveau d'une gigatonne (1 milliard de tonnes) par an sous vingt ans. L'AMEG a continué à creuser le sujet. Un document récent, co-écrit par Peter Wadhams, un membre fondateur de AMEG, a utilisé le modèle économique Stern pour montrer que le coût économique d'une libération de 50 mégatonnes de méthane dans les fonds marins de l'océan Arctique coûtera 60 trillions de dollars (60 mille milliards de dollars). La recherche sur le plateau arctique est de Sibérie a suggéré qu'une telle libération de méthane était possible, et a indiqué qu'une augmentation exponentielle de méthane pourrait, d'ici 20 ans, atteindre un niveau où le méthane dominerait le CO2 dans le réchauffement climatique. Certains chercheurs indiquent qu'une libération de 50 gigatonnes est possible "à tout moment".
4. Par conséquent, des efforts urgents et énergiques sont nécessaires dès que possible pour refroidir l'Arctique, arrêter le déclin de la neige et de la banquise, et supprimer le méthane.
5. Il existe des techniques pour le refroidissement nécessaire. Tant l'éclaircissement des nuages de basse altitude et la production d'une brume de réflexion dans la stratosphère sont des techniques basées sur des phénomènes naturels qui ont été largement étudiés. Diverses techniques de suppression de méthane ont été proposées. Cependant, toutes ces techniques nécessitent le développement de la technologie et les tester avant le déploiement.
6. L'acidification des océans menace de dévaster la chaîne alimentaire marine. Le taux de CO2 atmosphérique doit être réduit à un niveau de sécurité dans les vingt ans ou moins.
7. Par conséquent, le CO2 doit être éliminé de l'atmosphère plus rapidement qu'il y est mis. Le taux d'élimination devrait être augmenté jusqu'à ce qu'il soit environ le double du taux d'émission et que le niveau de CO2 baisse suffisamment pour éviter une dangereuse acidification des océans. Des fonds pourraient être trouvés par une taxe sur le carbone pris hors de la terre, en particulier pour financer le retour du carbone au sol.
8. Le CO2 peut être éliminé de l'atmosphère en utilisant la photosynthèse des plantes et certaines algues pour produire la biomasse. Le carbone de cette biomasse doit ensuite être empêché de retourner à l'atmosphère, par exemple, par conversion pyrolytique biochar. Ce processus de capture et de séquestration doit être massivement mis en place pour que le taux d'élimination du CO2 dépasse le taux d'émission de CO2.
9. Les profonds changements économiques, sociaux, de la sécurité et politiques du changement climatique brutal, conséquences de l'escalade des extrêmes climatiques et des mauvaises récoltes, doivent être abordées. Le prix sous-jacent de la nourriture, comme indiqué par l'indice des prix, est déjà au-dessus du niveau de crise, conduisant à des émeutes de la faim que nous avons observées dans plusieurs pays où le revenu est insuffisant pour acheter des besoins quotidiens.
Ce sont des opportunités sans précédent pour la collaboration internationale dans l'intérêt de tous les pays, toutes les sections de la communauté, riches et pauvres. Les mesures nécessaires de refroidissement de l'Arctique, pour supprimer le méthane et l'élimination du CO2 présente d'énormes défis techniques et logistiques. Les objectifs doivent être réalisables sans aucune révolution ou changement radical dans la façon dont nous vivons. En fait, les solutions aux défis ne sont pas seulement abordables, mais peuvent être d'un grand avantage économique sur le long terme.
Il n'y a aucune excuse pour la procrastination. Nous devons engager une action maintenant.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°165
Re: Hulot
La température continue de grimper.
La banquise continue à fondre.
En partie à cause d'El NIño qui se rajoute au réchauffement global
.
Le mois de janvier aura été le plus chaud des mois de janvier depuis 1880.
On a à nouveau dépassé 1 °C, +1,04°C par rapport à la moyenne du 20 ième siècle.
Ce dépassement par rapport à la moyenne est le deuxième plus haut historiquement, le plus haut était décembre 2015, avec +1,11°C. Décembre 2015 et janvier 2016 ont été les seuls mois depuis 1880 à dépasser +1°C. Janvier 2016 est également le neuvième mois consécutif battant le record de température mensuel.
Pour positiver, El NIño devrait commencer à s'affaiblir en février.
Terres et océans
Banquise
Graphes interactifs banquises
La banquise continue à fondre.
En partie à cause d'El NIño qui se rajoute au réchauffement global
.
Le mois de janvier aura été le plus chaud des mois de janvier depuis 1880.
On a à nouveau dépassé 1 °C, +1,04°C par rapport à la moyenne du 20 ième siècle.
Ce dépassement par rapport à la moyenne est le deuxième plus haut historiquement, le plus haut était décembre 2015, avec +1,11°C. Décembre 2015 et janvier 2016 ont été les seuls mois depuis 1880 à dépasser +1°C. Janvier 2016 est également le neuvième mois consécutif battant le record de température mensuel.
Pour positiver, El NIño devrait commencer à s'affaiblir en février.
Terres et océans
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°166
Re: Hulot
Cela ne va pas en s'arrangeant..
Source NOAA mars 2016
"Le taux annuel du CO2 dans l'atmosphère mesuré à l'observatoire Mauna Loa de Hawaï a cru de 3,05 ppm en 2015, la plus forte augmentation annuelle mesurée en 56 ans de recherches.
D'autre part, 2015 a été la quatrième année consécutive où le CO2 a cru de plus de 2 ppm, a déclaré Pieter Tans, responsable scientifique du réseau de référence des gaz à effet de serre du NOAA.
"les niveaux de CO2 augmentent plus rapidement qu'ils l'ont fait en des centaines de milliers d'années" déclare Tans. "C'est explosif, en comparaison avec les processus naturels".
Les niveaux de gaz à effet de serre ont été indépendamment mesurés par le laboratoire de recherche système terre du NOAA et par l'institution Scripps d'océanographie.
En février 2016, le niveau moyen atmosphérique de CO2 a été de 402,59 ppm. Avant 1800, cette moyenne était de 280 ppm.
La dernière fois que la terre a expérimenté une augmentation significative de CO2, c'était entre -11 000 et -17 000 ans par rapport à aujourd'hui, ces taux de CO2 avaient grimpé de 80 ppm.
Aujourd'hui ce taux grimpe 200 fois plus vite, déclare Tans."
Source NOAA mars 2016
"Le taux annuel du CO2 dans l'atmosphère mesuré à l'observatoire Mauna Loa de Hawaï a cru de 3,05 ppm en 2015, la plus forte augmentation annuelle mesurée en 56 ans de recherches.
D'autre part, 2015 a été la quatrième année consécutive où le CO2 a cru de plus de 2 ppm, a déclaré Pieter Tans, responsable scientifique du réseau de référence des gaz à effet de serre du NOAA.
"les niveaux de CO2 augmentent plus rapidement qu'ils l'ont fait en des centaines de milliers d'années" déclare Tans. "C'est explosif, en comparaison avec les processus naturels".
Les niveaux de gaz à effet de serre ont été indépendamment mesurés par le laboratoire de recherche système terre du NOAA et par l'institution Scripps d'océanographie.
En février 2016, le niveau moyen atmosphérique de CO2 a été de 402,59 ppm. Avant 1800, cette moyenne était de 280 ppm.
La dernière fois que la terre a expérimenté une augmentation significative de CO2, c'était entre -11 000 et -17 000 ans par rapport à aujourd'hui, ces taux de CO2 avaient grimpé de 80 ppm.
Aujourd'hui ce taux grimpe 200 fois plus vite, déclare Tans."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°167
Re: Hulot
A nouveau, le mois de février 2016 aura été le mois de février le plus chaud depuis le début des relevés en 1880 (Sources NOAA) :
Terres et océans
Banquise
Graphes interactifs banquise
Analyse
Terres et océans
Banquise
Graphes interactifs banquise
Analyse
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°168
Re: Hulot
Deux pages intéressantes de la NOAA :
Une page donnait déjà les tendances d'évolution du CO2 dans l'atmosphère : C02
Une nouvelle page a été créée en février 2016, cette fois pour donner l'évolution du méthane dans l'atmosphère : CH4
Pour mémoire, le méthane est un gaz à effet de serre 30 fois plus puissant que le CO2.
Les quantités relâchées sont bien moindres que le CO2, c'est pour cela qu'on ne parle aujourd'hui que du CO2.
MAIS des quantités gigantesques de méthane sont stockées dans le permafrost , qui fond à cause du réchauffement global initié par l'élévation du taux de C02.
Le méthane stocké au fond des océans, également en quantité, commence également à se libérer, aidé en cela par la diminution de la banquise.
En conclusion, le pire pourrait être à venir.
Une page donnait déjà les tendances d'évolution du CO2 dans l'atmosphère : C02
Une nouvelle page a été créée en février 2016, cette fois pour donner l'évolution du méthane dans l'atmosphère : CH4
Pour mémoire, le méthane est un gaz à effet de serre 30 fois plus puissant que le CO2.
Les quantités relâchées sont bien moindres que le CO2, c'est pour cela qu'on ne parle aujourd'hui que du CO2.
MAIS des quantités gigantesques de méthane sont stockées dans le permafrost , qui fond à cause du réchauffement global initié par l'élévation du taux de C02.
Le méthane stocké au fond des océans, également en quantité, commence également à se libérer, aidé en cela par la diminution de la banquise.
En conclusion, le pire pourrait être à venir.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°169
Re: Hulot
Taux de CO2 de 1979 à 2014.
Visualisation jusqu'à -800 000 ans.
Visualisation jusqu'à -800 000 ans.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°170
Re: Hulot
Sur les méfaits de l'élevage intensif..De l'exploitation irraisonnée des ressources..
You can change the world..
You must change the world..
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°171
Re: Hulot
Pour mémoire, en 2015 sur 12 mois, la température globale moyenne a été de + 0,9 °C par rapport à la moyenne du 20 ième siècle.
En 2016, moyenne (sur 2 mois seulement) : +1,13 °C.
En 2016, moyenne (sur 2 mois seulement) : +1,13 °C.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°172
Re: Hulot
Acidification des océans : http://www.noaa.gov/ocean-acidification-high-co2-world-dangerous-waters-ahead)
"Les conséquences de la perturbation actuelle, sur ce qui a été un environnement océanique relativement stable pendant des dizaines de millions d'années, commencent à devenir visibles.
L'énorme quantité de dioxyde de carbone absorbée par les océans se dissous dans l'eau de mer sous forme d'acide carbonique. Ce processus est connu comme entraînant l'acidification des océans, et il provoque une modification marine qui menace l'équilibre chimique fondamental de l'océan et des eaux côtières de pôle à pôle. De plus en plus, les eaux corrosives aboutissent à la difficulté accrue pour la fragile vie marine, de fabriquer les coquilles protectrices et les squelettes.
Bien qu'on ne sache pas encore tout à propos de l'acidification des océans, la science montre déjà que ses conséquences peuvent être profondes.
Certaines des deux espèces les plus vulnérables sont les petites formes de vie dont le saumon, et d'autres poissons commercialement importants, sont dépendants en terme de nourriture.
La façon dont ces poissons peuvent s'adapter à un approvisionnement alimentaire qui diminue est une question cruciale.
Avec des eaux plus acides, les océans se réchauffent, et l'oxygène essentiel à la vie marine est en baisse.
Chaque facteur de stress est un problème.
Mais le fait que les trois interviennent sur nos océans simultanément constitue une triple menace, avec d'énormes implications pour la sécurité alimentaire, pour les économies locales et mondiales, les emplois et les biens de consommation et les services."
"Les conséquences de la perturbation actuelle, sur ce qui a été un environnement océanique relativement stable pendant des dizaines de millions d'années, commencent à devenir visibles.
L'énorme quantité de dioxyde de carbone absorbée par les océans se dissous dans l'eau de mer sous forme d'acide carbonique. Ce processus est connu comme entraînant l'acidification des océans, et il provoque une modification marine qui menace l'équilibre chimique fondamental de l'océan et des eaux côtières de pôle à pôle. De plus en plus, les eaux corrosives aboutissent à la difficulté accrue pour la fragile vie marine, de fabriquer les coquilles protectrices et les squelettes.
Bien qu'on ne sache pas encore tout à propos de l'acidification des océans, la science montre déjà que ses conséquences peuvent être profondes.
Certaines des deux espèces les plus vulnérables sont les petites formes de vie dont le saumon, et d'autres poissons commercialement importants, sont dépendants en terme de nourriture.
La façon dont ces poissons peuvent s'adapter à un approvisionnement alimentaire qui diminue est une question cruciale.
Avec des eaux plus acides, les océans se réchauffent, et l'oxygène essentiel à la vie marine est en baisse.
Chaque facteur de stress est un problème.
Mais le fait que les trois interviennent sur nos océans simultanément constitue une triple menace, avec d'énormes implications pour la sécurité alimentaire, pour les économies locales et mondiales, les emplois et les biens de consommation et les services."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°173
Re: Hulot
J'ai oublié le début de l'article :
"Pour de bonnes raisons, l'acidification de l'océan est souvent appelée "la soeur siamoise diabolique du réchauffement climatique".
La surcharge d'acide carbonique dans nos océans provoque littéralement un changement océanique, menaçant la fragile vie marine et, à son tour, la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et les économies locales et mondiales.
Comme une éponge, nos océans absorbent des quantités croissantes de CO2 de l'atmosphère. Au cours des 200 dernières années, les mers du monde ont absorbé plus de 150 milliards de tonnes de carbone générées par les activités humaines.
Actuellement, c'est une moyenne mondiale de 7,5 kg par personne et par semaine, assez pour remplir un train de charbon susceptible d' encercler l'équateur 13 fois par an. Les concentrations de CO2 sont actuellement plus élevées qu'à n'importe quel moment durant les 800.000 dernières années, et le taux de croissance actuel est probablement sans précédent dans l'histoire."
"Pour de bonnes raisons, l'acidification de l'océan est souvent appelée "la soeur siamoise diabolique du réchauffement climatique".
La surcharge d'acide carbonique dans nos océans provoque littéralement un changement océanique, menaçant la fragile vie marine et, à son tour, la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et les économies locales et mondiales.
Comme une éponge, nos océans absorbent des quantités croissantes de CO2 de l'atmosphère. Au cours des 200 dernières années, les mers du monde ont absorbé plus de 150 milliards de tonnes de carbone générées par les activités humaines.
Actuellement, c'est une moyenne mondiale de 7,5 kg par personne et par semaine, assez pour remplir un train de charbon susceptible d' encercler l'équateur 13 fois par an. Les concentrations de CO2 sont actuellement plus élevées qu'à n'importe quel moment durant les 800.000 dernières années, et le taux de croissance actuel est probablement sans précédent dans l'histoire."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°174
Re: Hulot
Une fois de plus le mois de mars 2016 fut le plus chaud des mois de mars en température globale sur la planète, depuis le début des relevés, en 1 880 :
Terres et océans
+ 1,22 °C par rapport à la moyenne des températures du 20 ième siècle.
Pour le premier trimestre, la moyenne est donc de +1,15°C par rapport à la moyenne du 20 ième siécle.
Pour mémoire en 2015 sur 12 mois nous étions à +0,9°C.
Analyse
Extrait : "Les conditions liées à El NIño se sont considérablement affaiblies dans le centre et dans l'est de l'océan Pacifique durant le mois de mars. Cependant, globalement la température moyenne de mars à la surface de la mer est restée à +0,81°C au dessus de la moyenne mensuelle du 20 iéme siècle, et similaire à février"
Terres et océans
+ 1,22 °C par rapport à la moyenne des températures du 20 ième siècle.
Pour le premier trimestre, la moyenne est donc de +1,15°C par rapport à la moyenne du 20 ième siécle.
Pour mémoire en 2015 sur 12 mois nous étions à +0,9°C.
Analyse
Extrait : "Les conditions liées à El NIño se sont considérablement affaiblies dans le centre et dans l'est de l'océan Pacifique durant le mois de mars. Cependant, globalement la température moyenne de mars à la surface de la mer est restée à +0,81°C au dessus de la moyenne mensuelle du 20 iéme siècle, et similaire à février"
Dernière édition par Fred1208 le Mar 19 Avr 2016 - 16:22, édité 1 fois
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°175
Re: Hulot
Les taux de CO2 et de CH4 continuent de grimper..