John Doyle - Climate reality check for UN humanitarian agencies from r/ExtinctionRebellion
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Hulot
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- Message n°351
Re: Hulot
"En gros on vous a dit que nous étions face à une augmentation de température de 1,5 ou 2 degrés au dessus de la température pré-industrielle. C'est faux. Cela repose basiquement sur une très vieille science qui est essentiellement inexacte. Il n'y a pas un seul scientifique indépendant qui soutiendrait ça maintenant. Nous sommes véritablement face à un réchauffement de +10 degrés, qui pourrait survenir dans 20 ou 30 ans. Et sur le chemin des +10 degrés, nous passons par + 4 degrés. + 4 degrés est intéressant, parce que c'est la température d'extinction de notre espèce."
Is it always like this ?
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°352
Re: Hulot
Rappel, comparatif PETM/réchauffement actuel :
Message Fred1208 le Jeu 28 Juil 2016, 21:17
J'avais déjà mis le lien d'en dessous il y a quelques temps.
Cette fois j'ai traduit.. Voir document original pour les images
Comparatif intéressant entre le phénomène appelé PETM (Paléocène-Éocène Thermal Maximum) et le réchauffement actuel :
"Un réchauffement climatique, naturellement.
Le précédent réchauffement global s'est produit il y a 56 millions d'années, lorsque la Pangée s'est divisée en continents séparés. On soupçonne que d'énormes quantités de carbone ont été libérées dans l'atmosphère et les océans sous forme de dioxyde de carbone et de méthane. Le globe s'est réchauffé de 5 à 9 °C. La plupart des écosystèmes ont pu s'adapter.
Les mammifères tropicaux ont migré vers l'Amérique du Nord et en Europe, et la vie marine s'est déplacée vers les pôle pour se refroidir. Mais le taux de réchauffement au cours du PETM est faible en comparaison de ce que nous sommes en train de vivre. Aujourd'hui, la température mondiale pourrait monter trop vite pour que les écosystèmes s'adaptent.
Figure 1. Des éruptions volcaniques violentes au cours de la fin de l'époque Paléocène ont contribué à la hausse initiale des GES qui ont causé le PETM. Image de Mount St. Helens en éruption en 1980 - Wikipedia.
La Terre a subi de nombreux épisodes de réchauffement climatique naturel et de refroidissement de diverses causes. Le mécanisme le plus commun de la Terre pour le changement climatique sont les cycles de Milankovitch, variations de l'orbite de la Terre qui changent la distance du Soleil, qui entraînent des glaciations et des réchauffements ultérieurs. D'autres changements dans le climat passé de la Terre ont été causés par les mêmes processus qui causent le réchauffement d'aujourd'hui.
Le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène (PETM), qui a eu lieu il y a environ 56 millions d'années, est l'événement le plus récent que nous pouvons comparer au réchauffement d'aujourd'hui. Les températures mondiales ont augmenté d'au moins 5 °C, et le phénomène PETM a duré 200.000 ans avant que le système de la terre soit en mesure d'éliminer le surplus de CO2 de l'atmosphère. L'incidence sur le climat de la terre fut si grave qu'une nouvelle ère géologique est née, l’Éocène. Les écosystèmes de la terre ont été en mesure d'adapter le PETM parce que le réchauffement fut progressif; cependant, le réchauffement en ce moment est environ 10 fois plus rapide, et mère nature pourrait ne pas être en mesure de suivre cette fois l'évolution du climat.
Réchauffement de la planète il y a 56 millions d'années
Après des années de recherche, le PETM est maintenant considéré avoir été causé par les émissions de gaz à effet de serre, de la même façon dont la terre se réchauffe aujourd'hui. Il y a 56 millions d'années, à la fin de l'époque du Paléocène, le supercontinent, la Pangée, était dans les dernières étapes pour se briser en continents tels que nous les connaissons aujourd'hui. Alors que les masses terrestres se séparaient, les volcans entrèrent en éruption et la roche en fusion vint émerger à la surface de la terre, cuisant littéralement des sédiments riches en carbone et en libérant du gaz à effet de serre dans l'air. Pendant ce temps, la température atmosphérique a probablement augmenté de deux degrés.
L'augmentation initiale de la température a déclenché des événements qui ont conduit à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et un plus grand réchauffement. Les scientifiques du climat s'accordent généralement sur le fait que ce qui a eu le plus d'impact sur l'augmentation de la température atmosphérique était la fonte des hydrates de méthane dans les fonds marins de l'océan. L'atmosphère étant plus chaude à la surface de l'océan, les courants auraient canalisé l'eau chaude au fond de l'océan, où il a fait fondre les hydrates de méthane congelés (également appelés clathrates de méthane), libérant le puissant gaz à effet de serre dans l'océan et finalement dans l'atmosphère, un processus appelé dégazage. Les hydrates auraient également été dégazés par l'intermédiaire d'autres mécanismes tels que soulèvements tectoniques, l'activité volcanique, ou des changements de température de l'océan profond liés à la fermeture de certaines passerelles en raison du déplacement des plaques continentales. Peu importe la façon dont le processus a commencé, le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre qui est 20 à 25 fois plus puissant (ndlr : 28 fois selon les dernières estimations du GIEC) comme gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone, mais il se dégrade en dioxyde de carbone après une dizaine d'années dans l'atmosphère. Cependant, un afflux régulier du gaz aurait été suffisant pour réchauffer la planète de quelques degrés supplémentaires.
Figure 2. Taux de variation de température aujourd'hui (rouge) et pour le PETM (bleu). La température a augmenté régulièrement dans le PETM en raison de la lente libération de gaz à effet de serre (environ 2 milliards de tonnes par an). Aujourd'hui, la combustion des combustibles fossiles est de 30 milliards de tonnes de carbone dans l'atmosphère chaque année, la température grimpe à un rythme incroyable.
La plupart des autres rétroactions climatiques que nous observons aujourd'hui ont probablement déjà eu lieu au cours du réchauffement PETM. Une grave sécheresse aurait conduit à une augmentation des feux de forêt, en injectant encore plus de carbone dans l'atmosphère. Certaines recherches montrent que le pergélisol de l'Antarctique suite au dégel des glaciers aurait également favorisé l'émission de dioxyde de carbone et de méthane. Une autre source intéressante de carbone dont certains scientifiques ont émis l'hypothèse est la combustion de la tourbe et des veines de charbon. La tourbe est une végétation pourrie et a une très haute teneur en carbone. La tourbe, qui se trouve dans le sol sous la surface, peut être allumée par quelque chose comme un feu de forêt et continuer à se consumer durant des siècles. Des veines de charbon peuvent être allumées de manière similaire, et brûlent pendant des décennies ou des siècles, libérant d'énormes quantités de carbone dans l'atmosphère.
Comparaison réchauffement PETM et réchauffement actuel
Pendant le PETM, environ 5 milliards de tonnes de CO2 ont été rejetées dans l'atmosphère par an. La Terre s'est réchauffée d'environ 6 °C sur plus de 20.000 ans, bien que certaines estimations donnent ce réchauffement à plus de 9° C. en utilisant la valeur minimale de cette fourchette estimée, le monde s'est réchauffé environ de 0,025 °C tous les 100 ans. Aujourd'hui, le monde se réchauffe au moins dix fois plus vite, avec 1 à 4 °C tous les 100 ans. En 2010, notre combustion de combustibles fossiles a libéré 35 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Par comparaison, les volcans libèrent 0,2 milliards de tonnes de CO2 par an. Puisque le carbone pénètre rapidement dans l'atmosphère, cela se traduit par la façon dont la température augmente rapidement, et les conséquences environnementales et sociales du réchauffement à une vitesse casse-cou pourrait être dévastatrices.
Tableau :
1 PETM
2 réchauffement actuel
Causes
1 La dérive des continents, des volcans, fusion des hydrates de méthane, incendies, fonte du pergélisol
2 Combustion anthropique des combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel, etc.)
Emissions de CO2
Emissions
1 Environ 5 milliards de tonnes par an
2 Au moins 30 milliards de tonnes par an
Taux de réchauffement
1 0,025 °C pour 100 ans
2 1 à 4 ° C pour 100 ans
Impact environnemental
1 Circulation océanique inversée, océans acidifiés, pergélisol fondu, des tourbières et des forêts brûlées dans des incendies
2 Impacts observés : déclin significatif de la banquise, 'extrême sécheresse, accroissement des feux de forêt, augmentation de la fonte des glaciers, des inondations plus catastrophiques, l'acidification des océans, l'élévation du niveau de la mer, l'érosion des berges
Iimpacts potentiels : dégradation de l'air et de la qualité de l'eau, la fonte du pergélisol, les changements globaux de circulation océanique, les tempêtes hivernales plus violentes et printemps avec tornades, ouragans plus intenses
Ecosystème et impact humain
1 La migration des mammifères terrestres, l'extinction de certaines espèces, blanchissement corallien
2 Impacts observés : la famine et la malnutrition due à la sécheresse, le blanchiment des coraux, la mise en danger des espèces (par exemple les ours polaires, les tortues marines, les baleines de l'Atlantique Nord, les pandas géants, les orangs-outans, les éléphants) Impacts potentiels : augmentation de la mortalité liée aux phénomènes météorologiques extrêmes et malnutrition, augmentation des vecteurs de maladies, diminution du rendement agricole, la migration massive de la faune et extinction, effondrement social total.
Figure 3. Sur la grande barrière de corail au large de la côte de l'Australie, corail blanchi au premier plan, corail sain en arrière plan. Source : Wikipedia
Circulation océanique
Les impacts environnementaux du PETM étaient semblables aux impacts qu'on craint aujourd'hui. Il existe certaines preuves que pendant le PETM, la circulation océanique fut inversée, ce qui aurait induit plus de réchauffement. La circulation océanique est en grande partie liée à la température et la salinité (concentration en sel), et le réchauffement de l'eau de mer à des latitudes élevées aurait agi au moins en ralentissant, sinon en inversant totalement, la «ceinture mondiale de transport."
Montée du niveau de la mer
Étant donné que le PETM a eu lieu dans un climat déjà chaud (une autre chose qui définit le PETM en dehors du réchauffement moderne), il y avait très peu de banquise et de couverture glaciaire à faire fondre, donc le niveau de la mer n'a pas changé de façon spectaculaire. Cependant, il y a beaucoup de glace pouvant fondre sur notre planète moderne, et nous nous attendons à une hausse du niveau de la mer allant de 0,2 à 0,6 mètres d'ici l'an 2100. Nous avons déjà constaté une élévation du niveau de la mer à un rythme qui appuierait l'extrémité supérieure de cette fourchette (0,6 mètres).
Permafrost et hydrates de méthane
Les scientifiques s'accordent pour dire qu' un contributeur majeur au réchauffement PETM était la fonte des hydrates de méthane sur le fond marin et le pergélisol sous les hautes latitudes. Ces deux immenses réservoirs de carbone constituent un paramètre primordial pour le climat et pour le pergélisol, une fois que les hydrates et le pergélisol commencent à fondre, le processus sera irréversible. Les réservoirs d''hydrate de méthane stocké dans les sédiments marins (500 à 10.000 milliards de tonnes de carbone) et dans le pergélisol (7,5 à 400 milliards de tonnes) sont constamment surveillés. La fonte des hydrates de méthane et pergélisol ont augmenté le réchauffement PETM, et pourrait faire aussi pencher la balance du réchauffement moderne. Déjà, nous voyons que le pergélisol se dégrade, et les scientifiques soupçonnent que les hydrates de méthane sont en train de fondre à proximité du plateau continental arctique.
L'acidification des océans
L'impact le plus perturbateur pendant le PETM était probablement l'acidification exceptionnelle de l'océan. L'océan absorbe naturellement le dioxyde de carbone de l'atmosphère, ainsi que celui du fond de la mer (sous forme de carbonate de calcium). Lorsque l'excès de carbone entre l'atmosphère, les océans essaient d'équilibrer le système en en absorbant davantage. De nombreuses études ont montré que ce fut le cas au cours du PETM. L'effet en est une diminution du pH de l'eau, ou «acidification». Malheureusement, cela a un impact négatif ravageur sur la calcification de créatures comme les foraminifères, les mollusques et les coraux. Le blanchiment des coraux est causée par un certain nombre de changements environnementaux, y compris l'acidification des océans et l'augmentation de la température de l'eau.
Impacts écosystémiques
Figure 4. Les manchots empereurs sont particulièrement sensibles à un réchauffement climatique. Source: Wikipedia.
Les écosystèmes étaient remarquablement bien adaptés au réchauffement PETM, probablement parce qu'il était assez progressif de façon à ce que la vie s'ajuste au nouvel environnement. La seule extinction des espèces que les scientifiques ont découvert étaient certains foraminifères qui vivaient sur le fond marin. On suppose que ces foraminifères ne pouvaient pas s'adapter à la nouvelle chaleur de ces grandes profondeurs (eaux de profondeur plus chaudes de 4 à 5° C). Comme l'excès de carbone s'est dissous dans l'océan, l'eau acidifiée a probablement entraîné le blanchissement des coraux. La vie marine a alors opté pour une migration vers les pôles, vers l'eau plus froide. Sur terre, les mammifères ont non seulement migré pour trouver des environnements plus durables, mais ils ont également diminué en taille, probablement parce qu'il est plus facile pour les petits animaux de dissiper la chaleur. Les ongulés et les tortues étaient confinés dans les tropiques avant le PETM, mais pendant le réchauffement ces animaux fait le trajet vers le nord en Amérique du Nord et en Europe. Le PETM n'a pas causé des extinctions de masse de plantes et d'animaux sur la terre, mais un renouvellement important dans la vie des mammifères a eu lieu à ce moment-là. Beaucoup de grands ordres de mammifères d'aujourd'hui ont émergé dans le sillage de la PETM.
Les écosystèmes modernes ont d'ores et déjà du mal à s'adapter à leurs nouveaux environnements plus chauds. Les pingouins, les ours polaires, les baleines, les phoques, les saumons et les orangs-outans ne sont que quelques-uns des mammifères étant touchés par le changement climatique anthropique. Les Foraminifères ont déjà diminué de façon marquée dans certaines régions. Le corail subit un blanchiment à un rythme très rapide. Alors qu'il était possible pour les mammifères terrestres de migrer vers des régions plus froides dans le PETM, l'infrastructure d'origine humaine (routes, chemins de fer, villes, etc.) les empêchera de le faire cette fois-ci. Compte tenu de la vitesse du réchauffement que le globe connaît, il est probable que de nombreux écosystèmes seront totalement incapables de s'adapter.
Conclusion
Il y a beaucoup d'incertitudes entourant le PETM-cette période géologique extrêmement chaude a été notoirement difficile à recréer, mais des récents progrès dans la compréhension du réchauffement ont été faits. Les incertitudes ne doivent pas être interprétées comme des incompréhensions. Au lieu de cela, cet épisode devrait être analysé comme un testament témoignant de la sensibilité du système climatique, et comment les humains sont influents sur la balance délicate énergétique mondiale. Il est clair que la terre a déversé la quasi-totalité de son carbone stocké dans l'atmosphère, et maintenant nous faisons la même chose en tirant les combustibles fossiles de la terre et en les brûlant. Tout comme il s'est produit durant le grand réchauffement précédent de la planète, nous sommes susceptibles de nous catapulter dans une nouvelle ère géologique: l'anthropocène."
Source :
https://www.wunderground.com/climate/PETM.asp?MR=1
Message Fred1208 le Jeu 28 Juil 2016, 21:17
J'avais déjà mis le lien d'en dessous il y a quelques temps.
Cette fois j'ai traduit.. Voir document original pour les images
Comparatif intéressant entre le phénomène appelé PETM (Paléocène-Éocène Thermal Maximum) et le réchauffement actuel :
"Un réchauffement climatique, naturellement.
Le précédent réchauffement global s'est produit il y a 56 millions d'années, lorsque la Pangée s'est divisée en continents séparés. On soupçonne que d'énormes quantités de carbone ont été libérées dans l'atmosphère et les océans sous forme de dioxyde de carbone et de méthane. Le globe s'est réchauffé de 5 à 9 °C. La plupart des écosystèmes ont pu s'adapter.
Les mammifères tropicaux ont migré vers l'Amérique du Nord et en Europe, et la vie marine s'est déplacée vers les pôle pour se refroidir. Mais le taux de réchauffement au cours du PETM est faible en comparaison de ce que nous sommes en train de vivre. Aujourd'hui, la température mondiale pourrait monter trop vite pour que les écosystèmes s'adaptent.
Figure 1. Des éruptions volcaniques violentes au cours de la fin de l'époque Paléocène ont contribué à la hausse initiale des GES qui ont causé le PETM. Image de Mount St. Helens en éruption en 1980 - Wikipedia.
La Terre a subi de nombreux épisodes de réchauffement climatique naturel et de refroidissement de diverses causes. Le mécanisme le plus commun de la Terre pour le changement climatique sont les cycles de Milankovitch, variations de l'orbite de la Terre qui changent la distance du Soleil, qui entraînent des glaciations et des réchauffements ultérieurs. D'autres changements dans le climat passé de la Terre ont été causés par les mêmes processus qui causent le réchauffement d'aujourd'hui.
Le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène (PETM), qui a eu lieu il y a environ 56 millions d'années, est l'événement le plus récent que nous pouvons comparer au réchauffement d'aujourd'hui. Les températures mondiales ont augmenté d'au moins 5 °C, et le phénomène PETM a duré 200.000 ans avant que le système de la terre soit en mesure d'éliminer le surplus de CO2 de l'atmosphère. L'incidence sur le climat de la terre fut si grave qu'une nouvelle ère géologique est née, l’Éocène. Les écosystèmes de la terre ont été en mesure d'adapter le PETM parce que le réchauffement fut progressif; cependant, le réchauffement en ce moment est environ 10 fois plus rapide, et mère nature pourrait ne pas être en mesure de suivre cette fois l'évolution du climat.
Réchauffement de la planète il y a 56 millions d'années
Après des années de recherche, le PETM est maintenant considéré avoir été causé par les émissions de gaz à effet de serre, de la même façon dont la terre se réchauffe aujourd'hui. Il y a 56 millions d'années, à la fin de l'époque du Paléocène, le supercontinent, la Pangée, était dans les dernières étapes pour se briser en continents tels que nous les connaissons aujourd'hui. Alors que les masses terrestres se séparaient, les volcans entrèrent en éruption et la roche en fusion vint émerger à la surface de la terre, cuisant littéralement des sédiments riches en carbone et en libérant du gaz à effet de serre dans l'air. Pendant ce temps, la température atmosphérique a probablement augmenté de deux degrés.
L'augmentation initiale de la température a déclenché des événements qui ont conduit à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et un plus grand réchauffement. Les scientifiques du climat s'accordent généralement sur le fait que ce qui a eu le plus d'impact sur l'augmentation de la température atmosphérique était la fonte des hydrates de méthane dans les fonds marins de l'océan. L'atmosphère étant plus chaude à la surface de l'océan, les courants auraient canalisé l'eau chaude au fond de l'océan, où il a fait fondre les hydrates de méthane congelés (également appelés clathrates de méthane), libérant le puissant gaz à effet de serre dans l'océan et finalement dans l'atmosphère, un processus appelé dégazage. Les hydrates auraient également été dégazés par l'intermédiaire d'autres mécanismes tels que soulèvements tectoniques, l'activité volcanique, ou des changements de température de l'océan profond liés à la fermeture de certaines passerelles en raison du déplacement des plaques continentales. Peu importe la façon dont le processus a commencé, le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre qui est 20 à 25 fois plus puissant (ndlr : 28 fois selon les dernières estimations du GIEC) comme gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone, mais il se dégrade en dioxyde de carbone après une dizaine d'années dans l'atmosphère. Cependant, un afflux régulier du gaz aurait été suffisant pour réchauffer la planète de quelques degrés supplémentaires.
Figure 2. Taux de variation de température aujourd'hui (rouge) et pour le PETM (bleu). La température a augmenté régulièrement dans le PETM en raison de la lente libération de gaz à effet de serre (environ 2 milliards de tonnes par an). Aujourd'hui, la combustion des combustibles fossiles est de 30 milliards de tonnes de carbone dans l'atmosphère chaque année, la température grimpe à un rythme incroyable.
La plupart des autres rétroactions climatiques que nous observons aujourd'hui ont probablement déjà eu lieu au cours du réchauffement PETM. Une grave sécheresse aurait conduit à une augmentation des feux de forêt, en injectant encore plus de carbone dans l'atmosphère. Certaines recherches montrent que le pergélisol de l'Antarctique suite au dégel des glaciers aurait également favorisé l'émission de dioxyde de carbone et de méthane. Une autre source intéressante de carbone dont certains scientifiques ont émis l'hypothèse est la combustion de la tourbe et des veines de charbon. La tourbe est une végétation pourrie et a une très haute teneur en carbone. La tourbe, qui se trouve dans le sol sous la surface, peut être allumée par quelque chose comme un feu de forêt et continuer à se consumer durant des siècles. Des veines de charbon peuvent être allumées de manière similaire, et brûlent pendant des décennies ou des siècles, libérant d'énormes quantités de carbone dans l'atmosphère.
Comparaison réchauffement PETM et réchauffement actuel
Pendant le PETM, environ 5 milliards de tonnes de CO2 ont été rejetées dans l'atmosphère par an. La Terre s'est réchauffée d'environ 6 °C sur plus de 20.000 ans, bien que certaines estimations donnent ce réchauffement à plus de 9° C. en utilisant la valeur minimale de cette fourchette estimée, le monde s'est réchauffé environ de 0,025 °C tous les 100 ans. Aujourd'hui, le monde se réchauffe au moins dix fois plus vite, avec 1 à 4 °C tous les 100 ans. En 2010, notre combustion de combustibles fossiles a libéré 35 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Par comparaison, les volcans libèrent 0,2 milliards de tonnes de CO2 par an. Puisque le carbone pénètre rapidement dans l'atmosphère, cela se traduit par la façon dont la température augmente rapidement, et les conséquences environnementales et sociales du réchauffement à une vitesse casse-cou pourrait être dévastatrices.
Tableau :
1 PETM
2 réchauffement actuel
Causes
1 La dérive des continents, des volcans, fusion des hydrates de méthane, incendies, fonte du pergélisol
2 Combustion anthropique des combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel, etc.)
Emissions de CO2
Emissions
1 Environ 5 milliards de tonnes par an
2 Au moins 30 milliards de tonnes par an
Taux de réchauffement
1 0,025 °C pour 100 ans
2 1 à 4 ° C pour 100 ans
Impact environnemental
1 Circulation océanique inversée, océans acidifiés, pergélisol fondu, des tourbières et des forêts brûlées dans des incendies
2 Impacts observés : déclin significatif de la banquise, 'extrême sécheresse, accroissement des feux de forêt, augmentation de la fonte des glaciers, des inondations plus catastrophiques, l'acidification des océans, l'élévation du niveau de la mer, l'érosion des berges
Iimpacts potentiels : dégradation de l'air et de la qualité de l'eau, la fonte du pergélisol, les changements globaux de circulation océanique, les tempêtes hivernales plus violentes et printemps avec tornades, ouragans plus intenses
Ecosystème et impact humain
1 La migration des mammifères terrestres, l'extinction de certaines espèces, blanchissement corallien
2 Impacts observés : la famine et la malnutrition due à la sécheresse, le blanchiment des coraux, la mise en danger des espèces (par exemple les ours polaires, les tortues marines, les baleines de l'Atlantique Nord, les pandas géants, les orangs-outans, les éléphants) Impacts potentiels : augmentation de la mortalité liée aux phénomènes météorologiques extrêmes et malnutrition, augmentation des vecteurs de maladies, diminution du rendement agricole, la migration massive de la faune et extinction, effondrement social total.
Figure 3. Sur la grande barrière de corail au large de la côte de l'Australie, corail blanchi au premier plan, corail sain en arrière plan. Source : Wikipedia
Circulation océanique
Les impacts environnementaux du PETM étaient semblables aux impacts qu'on craint aujourd'hui. Il existe certaines preuves que pendant le PETM, la circulation océanique fut inversée, ce qui aurait induit plus de réchauffement. La circulation océanique est en grande partie liée à la température et la salinité (concentration en sel), et le réchauffement de l'eau de mer à des latitudes élevées aurait agi au moins en ralentissant, sinon en inversant totalement, la «ceinture mondiale de transport."
Montée du niveau de la mer
Étant donné que le PETM a eu lieu dans un climat déjà chaud (une autre chose qui définit le PETM en dehors du réchauffement moderne), il y avait très peu de banquise et de couverture glaciaire à faire fondre, donc le niveau de la mer n'a pas changé de façon spectaculaire. Cependant, il y a beaucoup de glace pouvant fondre sur notre planète moderne, et nous nous attendons à une hausse du niveau de la mer allant de 0,2 à 0,6 mètres d'ici l'an 2100. Nous avons déjà constaté une élévation du niveau de la mer à un rythme qui appuierait l'extrémité supérieure de cette fourchette (0,6 mètres).
Permafrost et hydrates de méthane
Les scientifiques s'accordent pour dire qu' un contributeur majeur au réchauffement PETM était la fonte des hydrates de méthane sur le fond marin et le pergélisol sous les hautes latitudes. Ces deux immenses réservoirs de carbone constituent un paramètre primordial pour le climat et pour le pergélisol, une fois que les hydrates et le pergélisol commencent à fondre, le processus sera irréversible. Les réservoirs d''hydrate de méthane stocké dans les sédiments marins (500 à 10.000 milliards de tonnes de carbone) et dans le pergélisol (7,5 à 400 milliards de tonnes) sont constamment surveillés. La fonte des hydrates de méthane et pergélisol ont augmenté le réchauffement PETM, et pourrait faire aussi pencher la balance du réchauffement moderne. Déjà, nous voyons que le pergélisol se dégrade, et les scientifiques soupçonnent que les hydrates de méthane sont en train de fondre à proximité du plateau continental arctique.
L'acidification des océans
L'impact le plus perturbateur pendant le PETM était probablement l'acidification exceptionnelle de l'océan. L'océan absorbe naturellement le dioxyde de carbone de l'atmosphère, ainsi que celui du fond de la mer (sous forme de carbonate de calcium). Lorsque l'excès de carbone entre l'atmosphère, les océans essaient d'équilibrer le système en en absorbant davantage. De nombreuses études ont montré que ce fut le cas au cours du PETM. L'effet en est une diminution du pH de l'eau, ou «acidification». Malheureusement, cela a un impact négatif ravageur sur la calcification de créatures comme les foraminifères, les mollusques et les coraux. Le blanchiment des coraux est causée par un certain nombre de changements environnementaux, y compris l'acidification des océans et l'augmentation de la température de l'eau.
Impacts écosystémiques
Figure 4. Les manchots empereurs sont particulièrement sensibles à un réchauffement climatique. Source: Wikipedia.
Les écosystèmes étaient remarquablement bien adaptés au réchauffement PETM, probablement parce qu'il était assez progressif de façon à ce que la vie s'ajuste au nouvel environnement. La seule extinction des espèces que les scientifiques ont découvert étaient certains foraminifères qui vivaient sur le fond marin. On suppose que ces foraminifères ne pouvaient pas s'adapter à la nouvelle chaleur de ces grandes profondeurs (eaux de profondeur plus chaudes de 4 à 5° C). Comme l'excès de carbone s'est dissous dans l'océan, l'eau acidifiée a probablement entraîné le blanchissement des coraux. La vie marine a alors opté pour une migration vers les pôles, vers l'eau plus froide. Sur terre, les mammifères ont non seulement migré pour trouver des environnements plus durables, mais ils ont également diminué en taille, probablement parce qu'il est plus facile pour les petits animaux de dissiper la chaleur. Les ongulés et les tortues étaient confinés dans les tropiques avant le PETM, mais pendant le réchauffement ces animaux fait le trajet vers le nord en Amérique du Nord et en Europe. Le PETM n'a pas causé des extinctions de masse de plantes et d'animaux sur la terre, mais un renouvellement important dans la vie des mammifères a eu lieu à ce moment-là. Beaucoup de grands ordres de mammifères d'aujourd'hui ont émergé dans le sillage de la PETM.
Les écosystèmes modernes ont d'ores et déjà du mal à s'adapter à leurs nouveaux environnements plus chauds. Les pingouins, les ours polaires, les baleines, les phoques, les saumons et les orangs-outans ne sont que quelques-uns des mammifères étant touchés par le changement climatique anthropique. Les Foraminifères ont déjà diminué de façon marquée dans certaines régions. Le corail subit un blanchiment à un rythme très rapide. Alors qu'il était possible pour les mammifères terrestres de migrer vers des régions plus froides dans le PETM, l'infrastructure d'origine humaine (routes, chemins de fer, villes, etc.) les empêchera de le faire cette fois-ci. Compte tenu de la vitesse du réchauffement que le globe connaît, il est probable que de nombreux écosystèmes seront totalement incapables de s'adapter.
Conclusion
Il y a beaucoup d'incertitudes entourant le PETM-cette période géologique extrêmement chaude a été notoirement difficile à recréer, mais des récents progrès dans la compréhension du réchauffement ont été faits. Les incertitudes ne doivent pas être interprétées comme des incompréhensions. Au lieu de cela, cet épisode devrait être analysé comme un testament témoignant de la sensibilité du système climatique, et comment les humains sont influents sur la balance délicate énergétique mondiale. Il est clair que la terre a déversé la quasi-totalité de son carbone stocké dans l'atmosphère, et maintenant nous faisons la même chose en tirant les combustibles fossiles de la terre et en les brûlant. Tout comme il s'est produit durant le grand réchauffement précédent de la planète, nous sommes susceptibles de nous catapulter dans une nouvelle ère géologique: l'anthropocène."
Source :
https://www.wunderground.com/climate/PETM.asp?MR=1
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Re: Hulot
2100 plus chaud que prévu?
https://global-climat.com/2019/09/19/nouveaux-modeles-francais-pour-le-giec-un-rechauffement-plus-prononce/
https://global-climat.com/2019/09/19/nouveaux-modeles-francais-pour-le-giec-un-rechauffement-plus-prononce/
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Birmancat- Messages : 3079
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Re: Hulot
Rapport du GIEC, Monaco, le 25.09.2019
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-rechauffement-climatique-giec-dresse-tableau-sinistre-oceans-cryosphere-77417/
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-rechauffement-climatique-giec-dresse-tableau-sinistre-oceans-cryosphere-77417/
"La vie, c'est maintenant, pas demain"
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- Message n°355
Re: Hulot
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- Message n°356
Re: Hulot
Bonjour,
Selon cet article du 8 novembre 2019, un nouvel hiver plus chaud est prévu :
https://public.wmo.int/en/media/news/arctic-climate-forum-predicts-another-warmer-winter
Selon cet article du 8 novembre 2019, un nouvel hiver plus chaud est prévu :
https://public.wmo.int/en/media/news/arctic-climate-forum-predicts-another-warmer-winter
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- Message n°357
Re: Hulot
Organisation mondiale de météorologie, constat, déc. 2019,
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- Message n°358
Re: Hulot
COP25
https://reporterre.net/La-France-est-un-des-pays-les-plus-exposes-aux-risques-climatiques
"La France est un des pays les plus exposés aux risques climatiques.
minutes
4 décembre 2019
Cartographie : cf. le lien ci-dessus
https://reporterre.net/La-France-est-un-des-pays-les-plus-exposes-aux-risques-climatiques
"La France est un des pays les plus exposés aux risques climatiques.
minutes
4 décembre 2019
Ce mercredi 3 décembre, en pleine COP25, l’ONG GermanWatch publie l’édition 2019 de son rapport « Climate Risk Index », sur les conséquences des événements météorologiques extrêmes liés au climat.
Cartographie : cf. le lien ci-dessus
Le rapport montre que les phénomènes météorologiques extrêmes, liés au changement climatique, affectent non seulement les pays les plus pauvres comme Puerto Rico, le Myanmar et Haïti, qui sont les pays les plus affectés sur les 20 dernières années (1999-2018), mais aussi certains des pays les plus riches du monde.
Le Japon est le pays le plus touché en 2018 (la dernière année couverte par les données), avec 1.282 morts et près de 36 milliards de dollars de pertes enregistrées, soit 0,64 % du PIB. L’Allemagne (classée 3e avec 1.246 morts et 5 milliards de dollars de pertes) et le Canada (classé 9e avec 103 morts et 2,3 milliards de dollars de pertes) se trouvent également parmi les dix pays les plus touchés en 2018. Les résultats reflètent les dommages croissants causés par les vagues de chaleur, dont les scientifiques ont constaté qu’elles sont aggravées par le changement climatique.
La France est un des pays les plus exposés
La France est classée au 34e rang des pays les plus touchés en 2018, alors qu’elle était au 18e rang l’an dernier (pour 2017). Mais sur vingt ans, elle apparaît comme le 15e pays le plus exposé au monde : elle est notamment le 4e pays le plus exposé en matière de nombre de décès (8e au regard des décès rapporté à la population totale), et le 12e pays le plus exposé en matière de pertes économiques (mais seulement 96e quand on rapporte les pertes au PIB).
Le rapport souligne également l’importance des négociations lors de la COP25, le sommet international sur le climat qui se tient à Madrid du 2 au 13 décembre. Alors que les effets climatiques commencent à se traduire par des pertes et des dommages permanents dans le monde entier, il n’existe toujours pas de mécanisme de financement spécifique des Nations unies pour rembourser la perte de terres, de culture et de vies humaines. Jusqu’à présent, les pays industrialisés ont carrément refusé d’en discuter, alors qu’ils sont responsables de cette situation à travers leurs émissions historiques. Mais à la COP25, pour la première fois, l’aide financière pour les pertes et les dommages liés au climat figure en bonne place à l’ordre du jour. Pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, ce sommet sur le climat est donc de la plus haute importance.
- Source : European Climate Foundation *
- * :
https://europeanclimate.org/ - Photo : Carte des variations de températures de juillet par rapport à 2001 lors de la canicule de 2003 en Europe. Wikipedia (CC0)
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- Message n°359
Re: Hulot
Extinction 2020 ?
https://arctic-news.blogspot.com/?fbclid=IwAR21wmkxhHLggVgAg7QSPNi1rgdqN__oyFLJnnmOMwUobA5VaKgZiWOAohA
https://arctic-news.blogspot.com/?fbclid=IwAR21wmkxhHLggVgAg7QSPNi1rgdqN__oyFLJnnmOMwUobA5VaKgZiWOAohA
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- Message n°360
Re: Hulot
Sans commentaires,
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- Message n°361
Re: Hulot
Janvier 2020, record battu, le plus chaud des mois de janvier depuis..141 ans.
https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/202001
Le réveil risque d'être brutal...
https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/202001
Le réveil risque d'être brutal...
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- Message n°362
Re: Hulot
No comment ...?
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Fred1208- Messages : 3338
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Re: Hulot
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- Message n°364
Re: Hulot
Tout continue à ne pas aller au mieux.....
Le permafrost fond, il n'y a jamais eu si peu de glace en Arctique, et on vient de trouver une fuite de méthane du fond de l'Antarctique...
Le permafrost fond, il n'y a jamais eu si peu de glace en Arctique, et on vient de trouver une fuite de méthane du fond de l'Antarctique...
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°365
Re: Hulot
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Re: Hulot
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- Message n°367
Re: Hulot
Joyeux Noel à tous.
Un des derniers ?
Extraits de ce qu'écrit Andrew Gilkson sur artic-news :
'Le concept d’un point de basculement climatique mondial implique une confluence des processus de changement climatique dans plusieurs parties du monde où les changements climatiques régionaux peuvent se combiner comme un déplacement galopant vers un nouvel état climatique.
Inversement, le déplacement des zones climatiques peut constituer le facteur sous-jacent qui déclenche des phénomènes météorologiques extrêmes qui aboutissent à des points de basculement.
Ces changements comprennent l’expansion des tropiques, des cyclones tropicaux, des tempêtes de latitude moyenne et l’affaiblissement des limites du vortex polaire, ce qui permet aux masses d’air avec des températures contrastées d'agir à travers la limite polaire du jet stream, avec les tempêtes de neige et les vagues de chaleur qui s’ensuivent.
La migration des zones climatiques vers les pôles semble constituer un facteur majeur dans le déclenchement des points de basculement dans le système terrestre :
Perte de pergélisol
Expansion de la forêt boréale au détriment de la toundra
Désintégration de l’inlandsis groenlandais
Effondrement de la circulation de renversement méridional de l’Atlantique (AMOC) causé par un afflux accru d’eau douce dans l’Atlantique Nord
Destruction de la forêt amazonienne
Changement de mousson en Afrique de l’Ouest
Changement de mousson en Inde
Mort du récif corallien
Désintégration des glaces de l’Antarctique occidental
Cette liste ne comprend pas la désertification accrue et les incendies étendus dans certaines parties des continents, y compris l’Arctique, la Sibérie, l’ouest de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, le Brésil et l’Australie.
Ces décalages thermiques entrainent les conséquences probablrs suivantes :
Concernant la banquise de l’Arctique, en octobre 2020, celle-ci a diminué de 36,8 % par rapport à 1981-2010. De fortes anomalies ont frappé l’océan Arctique et la Sibérie au cours de la période de 12 mois de novembre 2019 à octobre 2020.
Le réchauffement de l’Arctique est attribuable (1) au déclin de l’albédo en raison de la fonte des glaces et de l’exposition des surfaces d’eau libre; (2) le retournement d'albedo généré par la formation de surfaces d’eau minces au-dessus des calottes glaciaires et des glaciers, et (3) la pénétration des masses d’air chaud sur le jet-stream circulaire affaibli.
Les tropiques se développent à un rythme de près de 50 km par décennie (Jones 2018) et se sont élargird d’environ 0,5° de latitude par décennie depuis 1979 (Staten et al. 2018).
Avec les effets du réchauffement et de la désertification à travers l’Afrique du Nord et la mer Méditerranée, cela conduit à des courants d’air et des incendies dans le sud de l’Europe.
Le déplacement des zones climatiques vers les pôles, à un rythme d’environ 50 à 100 km par décennie, ainsi que l’élévation du niveau de la mer, modifie la géographie de la planète. Une fois que le niveau de la mer atteindra les températures d’équilibre, il atteindra au moins 25 mètres au-dessus du présent, par analogie avec le niveau du Pliocène (il y a plus de 2,6 millions d’années).
Au fur et à mesure que les zones climatiques se déplacent vers le nord, une augmentation des précipitations hivernales jusqu’à 35 % est enregistrée au milieu et au nord de l’Europe au cours du XXIe siècle, avec des augmentations jusqu’à 30 % en Europe du Nord-Est. En 2020, l’Europe a connu le mois d’octobre le plus chaud jamais enregistré et l’Amérique du Nord a enregistré les précipitations de neige les plus importantes jamais enregistrée.
En Australie, une migration vers le sud de la zone climatique tropicale de l’Australie du Nord et la crête à haute pression qui la sépare du relief sud dominé par les Westerlies et les spirales de précipitations du vortex d’origine antarctique vers le sud, avec des sécheresses conséquentes dans les parties sud et sud-ouest du continent.
Depuis le début de l’ère industrielle, en particulier depuis 1960-1970, le réchauffement de la planète s’est accéléré d’un à deux ordres de grandeur plus rapidement que lors de la dernière fin glaciaire.
Des événements d’extinction massive dans l’histoire de la Terre se sont produits lorsque des changements environnementaux ont eu lieu à un rythme auquel les espèces ne pouvaient pas s’adapter.
Les plantes et les animaux meurent actuellement à un rythme 100 à 1000 fois plus rapide que le taux moyen d’extinction sur les échelles de temps géologiques.
Le Groupe d’experts intergouvernemental pour l’évolution du climat (GIEC AR5) prévoit un réchauffement linéaire, qui ne tient toutefois pas pleinement compte de l’amplification des rétroactions provenant d’un éventail de sources (trajectoires du système terrestre dans l’Anthropocène).
Il s’agit notamment de la réduction du stockage du CO2 dans les océans qui se réchauffent, des changements d’albédo dus à la fonte des glaces, de l’enrichissement de l’atmosphère de vapeur d’eau, de la dessiccation et de la combustion de la végétation, de la libération de méthane du pergélisol. Ces tendances linéaires ne prennent pas non plus en compte les effets de l’écoulement de l’eau de fonte de la glace froide dans les océans (Glikson, 2019).
Selon la National Oceanic and Atmospheric Agency (NOAA), le réchauffement climatique s’est considérablement accéléré en 2015-2020.
Le danger inhérent à l’élévation de la température à environ 4 degrés Celsius d’ici 2100 est étayé par les conséquences d’une hausse de température plus faible de +1 à +2 degrés Celsius, déjà en évidence. Ainsi, alors que la hausse moyenne de la température terre-océan entre 1880 et 2020 est de +1,16 degré Celsius, la hausse moyenne des températures continentales au cours de cette période a déjà atteint +1,6 degré Celsius, au-delà de la limite supérieure proposée par l’accord de Paris.
La hausse des température multiplie jusqu'à 6 fois les phénomènes météorologiques extrêmes depuis 1980, y compris les tempêtes violentes, les tempêtes tropicales, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt (NOAA 2018).
La fonte à grande échelle des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique, qui décharge l’eau de fonte des glaces froides, refroidit déjà certaines parties des océans. L’affrontement entre les masses d’air froid et les fronts tropicaux augmenterait la tempête, en particulier le long des frontières côtières et des îles.
Une telle tempête, ainsi que l’intensification des cyclones tropicaux, rendraient les chaînes insulaires de plus en plus vulnérables.
À ce jour, la plupart des suggestions d’atténuation et d’adaptation sont terriblement insuffisantes pour arrêter le réchauffement
climatique. Les réductions des émissions de carbone, qui sont absolument essentielles, pourraient ne plus être suffisantes pour arrêter l’accélération des niveaux de gaz à effet de serre et de température
Au niveau actuel de dioxyde de carbone (>500 parties par million équivalent CO2+méthane+oxyde nitreux), renforcé par l'amplification des rétrouactions de la terre et des océans, l’option restante serait de retirer les gaz à effet de serre de l’atmosphère.
Un des derniers ?
Extraits de ce qu'écrit Andrew Gilkson sur artic-news :
'Le concept d’un point de basculement climatique mondial implique une confluence des processus de changement climatique dans plusieurs parties du monde où les changements climatiques régionaux peuvent se combiner comme un déplacement galopant vers un nouvel état climatique.
Inversement, le déplacement des zones climatiques peut constituer le facteur sous-jacent qui déclenche des phénomènes météorologiques extrêmes qui aboutissent à des points de basculement.
Ces changements comprennent l’expansion des tropiques, des cyclones tropicaux, des tempêtes de latitude moyenne et l’affaiblissement des limites du vortex polaire, ce qui permet aux masses d’air avec des températures contrastées d'agir à travers la limite polaire du jet stream, avec les tempêtes de neige et les vagues de chaleur qui s’ensuivent.
La migration des zones climatiques vers les pôles semble constituer un facteur majeur dans le déclenchement des points de basculement dans le système terrestre :
Perte de pergélisol
Expansion de la forêt boréale au détriment de la toundra
Désintégration de l’inlandsis groenlandais
Effondrement de la circulation de renversement méridional de l’Atlantique (AMOC) causé par un afflux accru d’eau douce dans l’Atlantique Nord
Destruction de la forêt amazonienne
Changement de mousson en Afrique de l’Ouest
Changement de mousson en Inde
Mort du récif corallien
Désintégration des glaces de l’Antarctique occidental
Cette liste ne comprend pas la désertification accrue et les incendies étendus dans certaines parties des continents, y compris l’Arctique, la Sibérie, l’ouest de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, le Brésil et l’Australie.
Ces décalages thermiques entrainent les conséquences probablrs suivantes :
Concernant la banquise de l’Arctique, en octobre 2020, celle-ci a diminué de 36,8 % par rapport à 1981-2010. De fortes anomalies ont frappé l’océan Arctique et la Sibérie au cours de la période de 12 mois de novembre 2019 à octobre 2020.
Le réchauffement de l’Arctique est attribuable (1) au déclin de l’albédo en raison de la fonte des glaces et de l’exposition des surfaces d’eau libre; (2) le retournement d'albedo généré par la formation de surfaces d’eau minces au-dessus des calottes glaciaires et des glaciers, et (3) la pénétration des masses d’air chaud sur le jet-stream circulaire affaibli.
Les tropiques se développent à un rythme de près de 50 km par décennie (Jones 2018) et se sont élargird d’environ 0,5° de latitude par décennie depuis 1979 (Staten et al. 2018).
Avec les effets du réchauffement et de la désertification à travers l’Afrique du Nord et la mer Méditerranée, cela conduit à des courants d’air et des incendies dans le sud de l’Europe.
Le déplacement des zones climatiques vers les pôles, à un rythme d’environ 50 à 100 km par décennie, ainsi que l’élévation du niveau de la mer, modifie la géographie de la planète. Une fois que le niveau de la mer atteindra les températures d’équilibre, il atteindra au moins 25 mètres au-dessus du présent, par analogie avec le niveau du Pliocène (il y a plus de 2,6 millions d’années).
Au fur et à mesure que les zones climatiques se déplacent vers le nord, une augmentation des précipitations hivernales jusqu’à 35 % est enregistrée au milieu et au nord de l’Europe au cours du XXIe siècle, avec des augmentations jusqu’à 30 % en Europe du Nord-Est. En 2020, l’Europe a connu le mois d’octobre le plus chaud jamais enregistré et l’Amérique du Nord a enregistré les précipitations de neige les plus importantes jamais enregistrée.
En Australie, une migration vers le sud de la zone climatique tropicale de l’Australie du Nord et la crête à haute pression qui la sépare du relief sud dominé par les Westerlies et les spirales de précipitations du vortex d’origine antarctique vers le sud, avec des sécheresses conséquentes dans les parties sud et sud-ouest du continent.
Depuis le début de l’ère industrielle, en particulier depuis 1960-1970, le réchauffement de la planète s’est accéléré d’un à deux ordres de grandeur plus rapidement que lors de la dernière fin glaciaire.
Des événements d’extinction massive dans l’histoire de la Terre se sont produits lorsque des changements environnementaux ont eu lieu à un rythme auquel les espèces ne pouvaient pas s’adapter.
Les plantes et les animaux meurent actuellement à un rythme 100 à 1000 fois plus rapide que le taux moyen d’extinction sur les échelles de temps géologiques.
Le Groupe d’experts intergouvernemental pour l’évolution du climat (GIEC AR5) prévoit un réchauffement linéaire, qui ne tient toutefois pas pleinement compte de l’amplification des rétroactions provenant d’un éventail de sources (trajectoires du système terrestre dans l’Anthropocène).
Il s’agit notamment de la réduction du stockage du CO2 dans les océans qui se réchauffent, des changements d’albédo dus à la fonte des glaces, de l’enrichissement de l’atmosphère de vapeur d’eau, de la dessiccation et de la combustion de la végétation, de la libération de méthane du pergélisol. Ces tendances linéaires ne prennent pas non plus en compte les effets de l’écoulement de l’eau de fonte de la glace froide dans les océans (Glikson, 2019).
Selon la National Oceanic and Atmospheric Agency (NOAA), le réchauffement climatique s’est considérablement accéléré en 2015-2020.
Le danger inhérent à l’élévation de la température à environ 4 degrés Celsius d’ici 2100 est étayé par les conséquences d’une hausse de température plus faible de +1 à +2 degrés Celsius, déjà en évidence. Ainsi, alors que la hausse moyenne de la température terre-océan entre 1880 et 2020 est de +1,16 degré Celsius, la hausse moyenne des températures continentales au cours de cette période a déjà atteint +1,6 degré Celsius, au-delà de la limite supérieure proposée par l’accord de Paris.
La hausse des température multiplie jusqu'à 6 fois les phénomènes météorologiques extrêmes depuis 1980, y compris les tempêtes violentes, les tempêtes tropicales, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt (NOAA 2018).
La fonte à grande échelle des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique, qui décharge l’eau de fonte des glaces froides, refroidit déjà certaines parties des océans. L’affrontement entre les masses d’air froid et les fronts tropicaux augmenterait la tempête, en particulier le long des frontières côtières et des îles.
Une telle tempête, ainsi que l’intensification des cyclones tropicaux, rendraient les chaînes insulaires de plus en plus vulnérables.
À ce jour, la plupart des suggestions d’atténuation et d’adaptation sont terriblement insuffisantes pour arrêter le réchauffement
climatique. Les réductions des émissions de carbone, qui sont absolument essentielles, pourraient ne plus être suffisantes pour arrêter l’accélération des niveaux de gaz à effet de serre et de température
Au niveau actuel de dioxyde de carbone (>500 parties par million équivalent CO2+méthane+oxyde nitreux), renforcé par l'amplification des rétrouactions de la terre et des océans, l’option restante serait de retirer les gaz à effet de serre de l’atmosphère.
Dernière édition par Fred1208 le Mar 15 Déc 2020 - 12:18, édité 3 fois
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Re: Hulot
Pour information, le mois de novembre 2020 fut le deuxième mois de novembre le plus chaud en ce qui concerne la température globale de la planète.
Sur 140 ans (début des relevés 1880)
En cumulé, pour la période janvier-novembre, elle arrive également en position 2 comme la plus chaude, derrière 2016, au dessus de 0,01 °C.
Ce qui signifie que la probabilité que 2020 devienne l'année la plus chaude enregistrée, TRES PROBABLE.
https://www.ncdc.noaa.gov/cag/global/time-series/globe/land_ocean/ytd/11/1880-2020
On parle d'un référendum à venir pour que le problème du climat soit géré prioritairement.
Je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas encore le cas et de mon point de vue, inutile de perdre encore plus de temps pour demander leur avis à des gens qui pour la plupart ignorent la gravité du problème.
Ce sujet deviendra, et de loin, le problème le plus grave auquel nous serons TOUTES ET TOUS confrontés.
Ceci indépendamment de vos opinions politiques respectives.
Sur 140 ans (début des relevés 1880)
En cumulé, pour la période janvier-novembre, elle arrive également en position 2 comme la plus chaude, derrière 2016, au dessus de 0,01 °C.
Ce qui signifie que la probabilité que 2020 devienne l'année la plus chaude enregistrée, TRES PROBABLE.
https://www.ncdc.noaa.gov/cag/global/time-series/globe/land_ocean/ytd/11/1880-2020
On parle d'un référendum à venir pour que le problème du climat soit géré prioritairement.
Je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas encore le cas et de mon point de vue, inutile de perdre encore plus de temps pour demander leur avis à des gens qui pour la plupart ignorent la gravité du problème.
Ce sujet deviendra, et de loin, le problème le plus grave auquel nous serons TOUTES ET TOUS confrontés.
Ceci indépendamment de vos opinions politiques respectives.
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- Message n°369
Re: Hulot
Climat, état des lieux.
La note va nous être présentée.
Pas en 2100, pas en 2050, pas en 2030.
Bien avant.
Le monde risque fort de devenir irrespirable dès 2022.
En 2026, il pourrait ne pas rester grand monde pour raconter la façon dont nous avons rendue la terre inhabitable.
Fin de partie.
L'image montre la hausse de température au fond de l'océan.
A partir de 1,35 °C, le méthane dégaze du fond.
Décollage probable de la température atmosphère 2022.
Fin 2026 : + 10 °C. En étant optimiste.
La note va nous être présentée.
Pas en 2100, pas en 2050, pas en 2030.
Bien avant.
Le monde risque fort de devenir irrespirable dès 2022.
En 2026, il pourrait ne pas rester grand monde pour raconter la façon dont nous avons rendue la terre inhabitable.
Fin de partie.
L'image montre la hausse de température au fond de l'océan.
A partir de 1,35 °C, le méthane dégaze du fond.
Décollage probable de la température atmosphère 2022.
Fin 2026 : + 10 °C. En étant optimiste.
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- Message n°370
Re: Hulot
[ltr]Attention au paradoxe climatique actuel :[/ltr]
[ltr]
Avec les tempêtes actuelles qui balayent les continents du nord, atteignant la Grande-Bretragne et aussi loin au sud que le Texas et la Grèce, ceux qui s’interrogent encore sur la réalité et les conséquences du changement climatique mondial, y compris dans les gouvernements, peuvent se réjouir comme s’ils avaient un nouvel argument pour remettre en question le réchauffement climatique.
Il se trouve que la migration actuelle des masses d'air froid de l'Arctique vers le sud, n'est que la conséquence de l'affaiblissement du Jet stream, lui-même résultante de ce réchauffement global.
De même, des masses d'air chaud peuvent migrer vers le nord.
Ce qui traduit un changement fondamental du système climatique mondial.
Source : artic-news
Je rappelle que la température globale de 2020 de la planète fut la deuxième année la plus chaude depuis ... 1880.
L'année 2016 reste de justesse la plus chaude.
Mais énorme différence, 2016 fut une année exceptionnelle où a régné un très fort El Niño, phénomène naturel lié aux courants marins qui tend à faire grimper la température.
En fin 2020, c'est le phénomène inverse la Niña, qui a permis à 2020 de ne pas devenir l'année la plus chaude.
En résumé, malgré les apparences, le problème est loin d'être résolu.
[/ltr]
[ltr]
Avec les tempêtes actuelles qui balayent les continents du nord, atteignant la Grande-Bretragne et aussi loin au sud que le Texas et la Grèce, ceux qui s’interrogent encore sur la réalité et les conséquences du changement climatique mondial, y compris dans les gouvernements, peuvent se réjouir comme s’ils avaient un nouvel argument pour remettre en question le réchauffement climatique.
Il se trouve que la migration actuelle des masses d'air froid de l'Arctique vers le sud, n'est que la conséquence de l'affaiblissement du Jet stream, lui-même résultante de ce réchauffement global.
De même, des masses d'air chaud peuvent migrer vers le nord.
Ce qui traduit un changement fondamental du système climatique mondial.
Source : artic-news
Je rappelle que la température globale de 2020 de la planète fut la deuxième année la plus chaude depuis ... 1880.
L'année 2016 reste de justesse la plus chaude.
Mais énorme différence, 2016 fut une année exceptionnelle où a régné un très fort El Niño, phénomène naturel lié aux courants marins qui tend à faire grimper la température.
En fin 2020, c'est le phénomène inverse la Niña, qui a permis à 2020 de ne pas devenir l'année la plus chaude.
En résumé, malgré les apparences, le problème est loin d'être résolu.
[/ltr]
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- Message n°371
Re: Hulot
Surface banquise Arctique
On peut cliquer sur l'image pour l'agrandir
Courbes années en gras à droite
De haut en bas
Noir : 2020
Pointillés : 2012 (année record minimum été)
Rouge : 2019
Bleu foncé : 2017
Bleu : 2021 (dernier point 24/02)
Bleu clair : 2016
Rouille : 2018
Source : Charctic Interactive Sea Ice Graph | Arctic Sea Ice News and Analysis (nsidc.org)
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- Message n°372
Re: Hulot
Le mois de juillet le plus chaud depuis 1880.
On remerciera au passage tous les irresponsables qui nous expliquaient qu'il n'y avait pa de réchauffement et qu'il état urgent de ne rien faire..
On remerciera au passage tous les irresponsables qui nous expliquaient qu'il n'y avait pa de réchauffement et qu'il état urgent de ne rien faire..
Birmancat aime ce message
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°373
Re: Hulot
https://www.ncdc.noaa.gov/cag/global/time-series/globe/land_ocean/1/7/1880-2021
Is it always like this ?
Birmancat- Messages : 3079
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- Message n°374
Re: Hulot
2021 : Rapport du GIEC, tout est résumé dans cette video,
ON N'A PLUS LE TEMPS D'ATTENDRE QUE DES MESURES SOIENT PRISES !!!!
Les sépiens font partie des personnes vulnérables, nous serons aussi impactés..
Avec une des co-auteurs du rapport, prof. Dr. Seneviratne, ETHZ :
(https://iac.ethz.ch/people-iac/person-detail.NTQ3Nzg=.TGlzdC82MzcsLTE5NDE2NTk2NTg=.html)
"La vie, c'est maintenant, pas demain"
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°375
Re: Hulot
http://arctic-news.blogspot.com/2021/11/human-extinction-by-2022.html?m=1