Bonjour,
Voici en pièce jointe une étude publiée par le Dr Burt sur l'efficacité de l'ACSH sur les formes rémittente et secondaire progressive de la SEP. Et ci-dessous la traduction française de son résumé :
"Objectif : Étudier les résultats de l'application dans le monde réel d'une HSCT (ACSH en français) autologue non myéloablative pour la sclérose en plaques (SEP).
Méthodes : Entre juillet 2003 et octobre 2019, au sein de Northwestern University, 414 patients atteints de sclérose en plaques rémittente (SEP-RR) et 93 patients atteints de SEP progressive secondaire (SPMS) nouvellement diagnostiquée ont subi une HSCT non-myéloablative.
Résultats : Un décès lié au traitement (0,19 %) est survenu en raison d'une pneumonie à Legionella contractée à l'hôpital et un patient a développé une bactériémie neutropénique (pneumonie à Klebsiella) sans septicémie. La survie globale à 5 ans était de 98,8 %.
Post HSCT, les maladies auto-immunes secondaires (2ème MAI) étaient la thrombocytopénie idiopathique (PTI) et l'hypo ou l'hyperthyroïdie. Le PTI était le plus élevé avec l'alemtuzumab (14%) et de 0 à 2,8% pour les conditionnements sans alemtuzumab.
Après l’ACSH, 16 patients ont développé une hypothyroïdie (3,5%) et 15 ont développé une hyperthyroïdie / maladie de Basedow (3,3%). La survie sans rechute (SSR) à 5 ans pour la SEP-RR et la SPMS était de 80,1% et 98,1%, respectivement, tandis que la survie sans progression (SSP) à 4 ans pour le SEP-RR RR et la SPMS était respectivement de 95 % et 66 %. Pour les patients atteints de SEP-RR, l'EDSS s'est significativement amélioré (p < 0,0001) à chaque suivi par rapport à la moyenne avant l’ACSH, passant d'une moyenne pré-ACSH de 3,87 à 2,51, 2,50, 2,41, 2,33 et 2,19 à respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 ans. Pour la SPMS, l'EDSS s'est amélioré de manière significative seulement à 1 an, mais pas par la suite. Pour la SPMS, l'EDSS moyen de base de 5,09 a changé après l'HSCT à 4,85 (p = 0,04), 4,88 (p = 0,2), 4,92 (p = 0,27), 4,72 (p = 0,07) et 4,2 (p = 0,21) à respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 ans.
Conclusion : chez les patients atteints de SEP-RR, la HSCT autologue non-myéloablative est un traitement ponctuel efficace, tandis que la HSCT semble moins bénéfique pour la SPMS nouvellement diagnostiquée."
Ce sont plutôt de bonnes nouvelles. On peut toutefois regretter la formulation de la conclusion, car les opposants à l'ACSH transforment très rapidement le "moins efficace" pour la SEP secondaire progressive en "pas efficace", alors que comparativement au vide thérapeutique actuel pour cette forme de SEP, ces résultats sont très bons !
Lise
Voici en pièce jointe une étude publiée par le Dr Burt sur l'efficacité de l'ACSH sur les formes rémittente et secondaire progressive de la SEP. Et ci-dessous la traduction française de son résumé :
"Objectif : Étudier les résultats de l'application dans le monde réel d'une HSCT (ACSH en français) autologue non myéloablative pour la sclérose en plaques (SEP).
Méthodes : Entre juillet 2003 et octobre 2019, au sein de Northwestern University, 414 patients atteints de sclérose en plaques rémittente (SEP-RR) et 93 patients atteints de SEP progressive secondaire (SPMS) nouvellement diagnostiquée ont subi une HSCT non-myéloablative.
Résultats : Un décès lié au traitement (0,19 %) est survenu en raison d'une pneumonie à Legionella contractée à l'hôpital et un patient a développé une bactériémie neutropénique (pneumonie à Klebsiella) sans septicémie. La survie globale à 5 ans était de 98,8 %.
Post HSCT, les maladies auto-immunes secondaires (2ème MAI) étaient la thrombocytopénie idiopathique (PTI) et l'hypo ou l'hyperthyroïdie. Le PTI était le plus élevé avec l'alemtuzumab (14%) et de 0 à 2,8% pour les conditionnements sans alemtuzumab.
Après l’ACSH, 16 patients ont développé une hypothyroïdie (3,5%) et 15 ont développé une hyperthyroïdie / maladie de Basedow (3,3%). La survie sans rechute (SSR) à 5 ans pour la SEP-RR et la SPMS était de 80,1% et 98,1%, respectivement, tandis que la survie sans progression (SSP) à 4 ans pour le SEP-RR RR et la SPMS était respectivement de 95 % et 66 %. Pour les patients atteints de SEP-RR, l'EDSS s'est significativement amélioré (p < 0,0001) à chaque suivi par rapport à la moyenne avant l’ACSH, passant d'une moyenne pré-ACSH de 3,87 à 2,51, 2,50, 2,41, 2,33 et 2,19 à respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 ans. Pour la SPMS, l'EDSS s'est amélioré de manière significative seulement à 1 an, mais pas par la suite. Pour la SPMS, l'EDSS moyen de base de 5,09 a changé après l'HSCT à 4,85 (p = 0,04), 4,88 (p = 0,2), 4,92 (p = 0,27), 4,72 (p = 0,07) et 4,2 (p = 0,21) à respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 ans.
Conclusion : chez les patients atteints de SEP-RR, la HSCT autologue non-myéloablative est un traitement ponctuel efficace, tandis que la HSCT semble moins bénéfique pour la SPMS nouvellement diagnostiquée."
Ce sont plutôt de bonnes nouvelles. On peut toutefois regretter la formulation de la conclusion, car les opposants à l'ACSH transforment très rapidement le "moins efficace" pour la SEP secondaire progressive en "pas efficace", alors que comparativement au vide thérapeutique actuel pour cette forme de SEP, ces résultats sont très bons !
Lise
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