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Maladies auto-immunes après le traitement alemtuzumab pour la SEP:
Résumé: L'alemtuzumab est un anticorps monoclonal, qui est candidat à un traitement pour la SEP. Un des effets secondaires potentiels de ce médicament a été le développement de maladies auto-immunes.
Dans cette étude prospective, les auteurs analysent les données cliniques et sérologiques de patients atteints de SEP, traités par alemtuzumab. On a constaté que des maladies auto-immunes se sont développés dans 22,2% des patients traités, avec une variété de différents organes affectés, comme, les maladies thyroïdiennes auto-immunes, le plus souvent constatées, (15,7%). On a constaté que le sexe et l'âge n'ont pas eu d'influence sur la fréquence de la maladie, mais fumer, et des antécédents familiaux de maladies auto-immunes ont augmenté sa fréquence.
Cette étude fournit des informations sur le développement des maladies auto-immunes, qui pourraient être présentées comme conseils aux patients désirant être traités par l'alemtuzumab .
Résumé
Objectif:
Pour définir le taux, la chronologie, et les facteurs de risques cliniques pour le développement de maladies auto-immunes (AID) après le traitement alemtuzumab pour la sclérose en plaques (SEP).
Méthodes:
Nous avons analysé les données prospectives cliniques et sérologiques de 248 patients atteints de SEP traités par alemtuzumab, avec un suivi moyen de 34,3 mois (extrêmes de 6,7 à 107,3).
RÉSULTATS:
De nouvelles alertes se sont développées dans 22,2%. Les problèmes à la thyroïde étaient les plus fréquentes (15,7%). Des symptômes hématologiques, d'AID rénale, et dermatologiques ont également été observées comme étant le développement d'autoanticorps asymptomatiques. Les AID on été perçues au bout de 2 semaines de traitement et ont été plus fréquentes après 12-18 mois. Aucun nouveau cas d'AID n'a été identifié 60 mois ou plus après le traitement initial et le risque de développement était indépendant de la dose totale d'Alemtuzumab ni l'intervalle de dosage. Alors qu'il est établi que des facteurs comme, les doses, notamment le sexe et l'âge peuvent être à risque, ils n'ont eu aucun impact sur la fréquence des AID (Auto-Immune Disease), alors que les cas familiaux de maladies auto-immunes,(odds ratio = 7,31, intervalle fiable à 95% de 3,02 à 17,68),et des antécédents personnels de tabagisme (odds ratio = 3,05, 95% fiabilité de 1,50 à 6,19) étaient des facteurs prédictifs de l'AID.
CONCLUSIONS:
Les risques cumulés d'IAD en prenant de l'Alemtuzumab pour la SEP, est de 22,2%, le plus fréquemment entre 12 et 18 mois après la première dose et évident pour un maximum de 5 ans. Les risques individuels sont modifiés par le tabagisme et les antécédents familiaux, qui devraient être incorporés dans le processus de consultation avant le traitement.
Classification des éléments de preuve: Cette étude fournit des preuves de classe IV que le risque d'AID après le traitement Alemtuzumab pour sep est limité dans le temps et modifié par des facteurs externes.
Auteurs: M. Cossburn, MD, MRCP, AA Pace, MD, J. Jones, PhD, R. Ali, MRCP, G. Ingram, MRCP, K. Baker, MRCP, C. Hirst, MD, J. Zajicek, Ph.D. , N. Gronder, Ph.D., M. Boggild, MD, T. Pickersgill, MRCP, Y. Ben-Shlomo, Ph.D., A. Coles, Ph.D. et NP Robertson, MD
Sources: neurologie. 2011 août 9; 77 (6) :573-9. et Pubmed PMID: 21795656 (14/09/11)
Dernière édition par Domyleen le Mer 14 Sep 2011 - 20:30, édité 1 fois