LILI69700 Mar 25 Oct 2011 - 14:43
Bonjour à tous et à toutes,
je viens de lire ce sujet sur le tysabri et je tiens à vous faire part de mon témoignage.
J'ai perdu ma mère en avril 2010 des suite d'une LEMP due au TYSABRI, lorsqu'on lui a proposé ce traitement son neurologue lui a parlé d'un risque d'infection mais lui a dit que ce risque était rare et que ça valait le coup de tenter.
Sauf que voila un an et demi après avoir commencer le tysabri, soit en novembre 2009 elle a commencé a avoir des difficultés à parler, une grande fatigue générale, elle a pensé (et le neuro aussi) que c'était une poussée, elle a donc eu un bolus de cortisone qui n'a rien amélioré du tout.
Trouvant que son état se dégradait de jour en jour, j'ai contacté son neurologue en indiquant que son état faisait penser aux symptomes d'une LEMP (suite à ce que j'avais pu lire sur le net).
Ils l'ont alors reçu en urgence, s'en est suivi une batterie d'examen.
A aucun moment on nous a parlé de "LEMP", on nous disait elle a une infection mais on va lui faire des dialyses et ça va aller.
Dialyse faite rien n'allait. Ils ont alors tenter d autres traitement (contre le paludisme par exemple), rien n 'y a fait, son état s'est dégradé de jour en jour, elle ne parlait, ne mangeait plus, était sondé, puis elle a été mise sous assistance respiratoire.
Le plus difficile était de voir qu'elle se rendait compte de son état et pleurait lorsqu'elle nous entendait, ils lui ont alors administré des calmants en petites doses plus de plus en plus jusqu'à qu'elle s'éteigne doucement pour ne plus souffrir.
Si je témoigne s'est pour que chacun prenne conscience de la gravité des effets secondaires de ce médicaments, certes il marche bien sur certains mais à quel prix, ma mère était bien mieux depuis qu'elle l avait commencé mais seulement 18 mois !! Peut etre que si elle ne l avait jamais pris elle serait encore à nos côtés peut etre plus handicapée certes mais encore là ...
Je vous souhaite à tous beaucoup de courage car je sais que cette maladie est difficile à vivre au quotidien pour les personnes atteintes mais aussi pour leur entourage.