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Des mécanismes différents pourraient être impliqués dans l'apparition des SEP « RR » et « Progressive »
Les patients atteints de sclérose en plaques RR, qui avaient consommé régulièrement de l'alcool, du vin, du café et du poisson ont mis de quatre à sept ans de plus, pour atteindre le moment où ils avaient besoin d'une aide à la marche, que les personnes qui n’avaient jamais (ou presque) consommé (ces produits)
Cependant, l'étude, (portant sur 1372 patients), publiée dans le numéro Avril de l'European Journal of Neurology, n'a pas observé les mêmes tendances chez les patients présentant une forme progressive en début de SEP.
Les auteurs disent que les résultats suggèrent que différents mécanismes pourraient être impliqués dans la façon dont l'incapacité progresse selon que l’on soit en SEP RR, ou en SEP Progressive :.
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Quelques extraits :
Les personnes atteintes de début de la SEP récurrente qui mangeaient du poisson deux fois ou plus par semaine atteignaient le niveau 6 de l’échelle EDSS, sept ans plus tard que ceux qui en mangeaient moins d’une fois par mois. (Aucune différence si le poisson était maigre ou gras).
Les risques étaient significativement plus faibles pour un certain nombre de facteurs: consommation modérée d'alcool (0,61), de vin (0,67), de consommation quotidienne de café (0,60), de café occasionnellement (0,60), du poisson au moins deux fois par semaine (0,60) et du poisson au moins une fois par mois (0,63).
- La cigarette quotidienne a augmenté le risque de 1,35 en début de la SEP récurrente.
- Le risque (d’atteindre plus rapidement le niveau 6), pour les SEP Progressives était de 1,56 pour les patients qui préfèrent les poissons gras, comparativement à ceux qui préféraient les poissons maigres).
Le document contient tous les détails des mécanismes suggérés qui peuvent être impliqués dans les liens entre la consommation et la progression de la maladie.
"Bien que nos résultats montrent un certain nombre d'associations entre la consommation et la progression de la maladie, il est important que les patients sachent que cela ne signifie pas que certains aliments ou boissons procurent un effet protecteur, et que d'autres facteurs peuvent être impliqués» souligne le Dr D'Hooghe.
«Notre étude, toutefois, fournit des indications précieuses pour la recherche future, car elle renforce la théorie selon laquelle des mécanismes différents pourraient être impliqués dans la progression du handicap selon qu'il s’agit de la forme cyclique , ou de la forme Progressive dés le début de la SEP."
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Source: Nouvelles-Medical.Net (19/03/12)