Comment ai-je pu oublier de poster cette "lettre" de la Fondation A?SEP: ???
Il s'agit de "l'Histoire de la SEP" (par le Pr. Patrick Hautecœur, neurologue
Université Nord de France, Université catholique de Lille):
Peut-être parce qu’il est catho (pas sûre), et que c'est un pêché de mentir (lol!), mais ce Patrick, neurologue, à Lille, semble plus "honnête" que son confrère lillois du même prénom: cette "histoire de la SEP" (qui figure en dessous du "jumping de Cabourg" et "des vins fins en vente chez Christies")est très intéressante: les noms de "grands neurologues" sont présentés, et associés à leurs recherches sur ... la piste veineuse!
Ainsi, l'adhérent qui reçoit cette lettre apprend que:
A l'époque de Charcot, on s'était posé la question de savoir si cette maladie neurologique n'était pas "une conséquence de la révolution industrielle sur le mode de vie (rétrovirus ou hypovitaminose d apparus à cette époque). Pour d’autres, elle existait déjà."
Charcot décrivait "aussi les modes évolutifs, les formes cliniques, le sex-ratio, les causes parfois étonnantes et l’absence de solution
médicamenteuse. (là, ça n'a pas beaucoup changé, lol!)
Au xixème siècle, deux "écoles" s'affrontaient:
1) l'école Française: "ses concepts physiopathologiques placent la névroglie comme l’élément central et princeps, déclencheur des lésions associées comme l’atrophie dégénérative des éléments nerveux ou l’altération des vaisseaux sanguins traversant les plaques.
2) l'école allemande: et là ... surprise! "la piste ... sur l’origine congénitale par dysplasie du développement glial, celle du rôle possible des thromboses veineuses"
3) l’école anglo-saxonne qui "ne fait que confirmer enfin le vide thérapeutique de ce siècle"
Mais, "Le XXe siècle est en revanche marqué par le développement de la biologie. L’accent est alors mis sur l’inflammation, et le cheminement intellectuel, notamment de l’école anglo-saxonne, va se faire depuis le concept vasculaire en passant par celui inflammatoire puis allergique et enfin auto-immun".
Le lecteur fera également connaissance avec:
- Tracy Putnam, qui relance l’hypothèse des facteurs vasculaires par l’oblitération des vaisseaux.
et -Russel brain, qui place le lymphocyte au cœur de la pathologie et de l’infiltration périvasculaire. Pour lui, le facteur systémique devient allergisant et non plus infectieux ou toxique, passant la barrière et provoquant une réaction astrogliale.
Mais, "C’est en 1934 que le modèle de la maladie auto-immune prend corps ... Ce concept d’auto-immunité explique, à partir de 1969, l’avènement des thérapeutiques".
(Et des labos, qui, eux, se portent à merveille??? )
Et j'aime beaucoup la conclusion:
(et blablas sur les progrés thérapeutiques ...)143 ans après la description de Jm Charcot, bon nombres d’interrogations persistent et sont même, à bien des égards, identiques.
http://www.arsep.org/library/media/other/la_lettre_trimestrielle/Lettre_ARSEP_78.pdf