http://www.numerama.com/sciences/223126-un-iceberg-colossal-sapprete-a-se-detacher-de-lantarctique.html
+5
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Hulot
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°226
Re: Hulot
No comment..
http://www.numerama.com/sciences/223126-un-iceberg-colossal-sapprete-a-se-detacher-de-lantarctique.html
http://www.numerama.com/sciences/223126-un-iceberg-colossal-sapprete-a-se-detacher-de-lantarctique.html
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Domyleen- Messages : 7917
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- Message n°227
Re: Hulot
La faille vient de s'agrandir brutalement et mesure aujourd'hui près de 150 km de longueur. Pour les chercheurs qui surveillent ce phénomène depuis plusieurs années, c'est la preuve d'un détachement imminent de l'Antarctique de ce gigantesque iceberg. "Il n'y a plus que 20 km de glace qui tiennent au continent (...). C'est la fin du processus. Le détachement de l'iceberg est imminent", explique le Pr Adrian Luckman.
Phénomène exceptionnel
Situé sur la pointe nord de l'Antarctique, le futur iceberg, baptisé "Larsen C", est l'un des plus importants jamais observés. Sa surface de plus de 5 000 km² est comparable au département des Bouches-du-Rhône. Pour l'instant, ce phénomène exceptionnel n'est pas directement lié au réchauffement climatique. Une seule certitude pour les scientifiques, aujourd'hui : la dérive de cet immense bloc de glace n'affectera pas le niveau des océans.
http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/antarctique-un-iceberg-geant-se-detache-de-la-banquise_2006527.html
Détachement imminent: !!!!
Mais, qui n'affectera pas le niveau des océans! Ouf!
(Comment redonner à Fred l'optimisme qui le caractérisait naguère?)
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°228
Re: Hulot
Hum..
Directement, non le niveau ne montera pas, comme un verre avec des glaçons, quand ceux-ci fondent, le niveau du verre ne monte pas.
Mais les scientifiques estiment que cet iceberg empêche les glaciers de s'effondrer dans la mer.
Et là, c'est une autre histoire, puisque le niveau montera nécessairement.
En résumé, détaché ce glaçon ne fera pas plus monter l'eau qu'attaché, mais les conséquences..
Je me sens sur le sujet assez réaliste..
Directement, non le niveau ne montera pas, comme un verre avec des glaçons, quand ceux-ci fondent, le niveau du verre ne monte pas.
Mais les scientifiques estiment que cet iceberg empêche les glaciers de s'effondrer dans la mer.
Et là, c'est une autre histoire, puisque le niveau montera nécessairement.
En résumé, détaché ce glaçon ne fera pas plus monter l'eau qu'attaché, mais les conséquences..
Je me sens sur le sujet assez réaliste..
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Fred1208- Messages : 3338
Date d'inscription : 28/04/2010
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- Message n°229
Re: Hulot
J'ai souvent écrit que d'ici quelques années, le réchauffement cimatique pourrait assez largement renvoyer le terrorisme au niveau de l'anodin.
il y quelques années, nous avions encore une cohorte de climato-sceptiques qui s'agitaient beaucoup, en racontant tout et n'importe quoi sur le sujet
Devant les faits indiscutables qui s'accélèrent, on les entend beaucoup moins, mais que le dirigeant de la première puissance mondiale en soit un, n'est guère rassurant pour la suite..
Rappel dévidences ( http://www.directmatin.fr/environnement/2017-01-16/10-consequences-concretes-du-rechauffement-climatique-715454 ) :
La COP21, qui s'est tenue en décembre à Paris, s'est fixée pour objectif de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si cela n'était pas fait, les conséquences pourraient être dramatiques, comme le montrent ces 10 exemples concrets.
Des îles paradisiaques menacées de disparition
En 50 ans, le niveau des océans s’est élevé de 10 centimètres. Une tendance qui devrait se poursuivre voire s’accélérer dans les années à venir. Selon les experts de la Nasa, une montée des océans d’au moins un mètre est inévitable dans les 100 à 200 ans qui viennent. «Au vu de ce que l’on sait aujourd’hui à propos de l’expansion des océans avec le réchauffement, et sur la fonte des glaciers et des calottes glacières, […] il est pratiquement certain que nous aurons une augmentation du niveau des mers d’au moins un mètre, et probablement davantage», expliquait Steven Nerem en août dernier.
Les premières victimes de l’augmentation du niveau de la mer sont les archipels du Pacifique, notamment les îles Marshall, les îles de Polynésie, les Maldives (océan Indien) et certaines régions d’Asie (Philippes, Indonésie). Selon une étude du CNRS de 2014, 10 000 à 20 000 îles pourraient disparaître totalement au cours du siècle.
Face à ce scénario catastrophe annoncé, certains pays tentent d’ores et déjà de se préparer. Les habitants de l’atoll de Bikini, dans le Pacifique, ont ainsi réclamé l’asile climatique aux Etats-Unis.
Miami, Tokyo, Amsterdam envahies par les eaux ?
Autre conséquence de la montée du niveau des océans, de nombreuses grandes villes construites sous le niveau de la mer pourraient être envahies par les eaux. C’est notamment le cas de Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam ou encore Rotterdam.
D’après Steven Nerem, «il semble qu’il soit déjà trop tard» pour certaines villes américaines de Floride, notamment Miami. Et si rien n’est fait pour réduire la consommation d’énergies fossiles, New York pourrait devenir inhabitable en 2085.
Des records de chaleur
L’objectif principal de la Conférence de Paris est de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si cet objectif n’était pas réalisé, les prévisionnistes prévoient des records de températures dans le futur et la multiplication des épisodes caniculaires. «Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins», indiquait en 2013 le climatologue Thomas Stocker dans un rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat).
Les scientifiques tablent sur une hausse de la température moyenne de la surface de la Terre comprise entre 0,3 et 4,8°C selon la quantité des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2100.
Pour illustrer ces données, l’OMM (Organisation météorologique mondiale) a invité les présentateurs météo de différents pays à présenter la météo du 18 août 2050. Le bulletin français d’Evelyne Dhéliat est éloquent : la France présentera des températures très élevées puisqu’il fera en 40°C à Paris et jusqu’à 43°C à Nîmes.
250 millions de réfugiés climatiques en 2050 ?
Sécheresses, typhons, inondations, cyclones… Les changements climatiques sont à l’origine de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. Des catastrophes naturelles qui devraient continuer à se multiplier dans les décennies à avenir, provoquant la migration des populations. Dans un rapport publié en 2012, l’Onu prédisait 250 millions de déplacés dans le monde en 2050.
«Il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. Quelque 80% d’entre eux vivent dans les pays du Sud, mais vont-ils y rester ? Si nous ne parvenons pas à un accord à Paris, en décembre, ils seront encore plus nombreux dans dix, vingt ou trente ans», mettait ainsi en garde François Hollande dans une interview au Parisien en septembre.
Selon les données de l’IDMC (Internally Displacement Monitoring Centre), 83,5 millions de réfugiés climatiques ont été recensés entre 2011 et 2014.
Explosion de la pauvreté d’ici à 2030
La Banque mondiale estime dans un rapport publié en novembre 2015 que plus de 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté si les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ne sont pas tenus. «Ce sont les plus démunis qui sont le plus durement frappés par le changement climatique. Le défi auquel nous sommes maintenant confrontés consister à éviter que le dérèglement du climat ne plonge dans l’extrême pauvreté des dizaines de millions d’êtres humains», souligne Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
Selon l’institution, les populations les plus pauvres sont ainsi menacées par «les mauvaises récoltes dues à la diminution de la pluviosité», la flambée des prix alimentaires provoquée par des phénomènes météorologiques extrêmes… Le continent africain serait le plus durement touché, la flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030 et jusqu’à 70% à l’horizon 2080.
L’Onu estime par ailleurs, que près de 600 millions de personnes pourraient souffrir de malnutrition d’ici 2080. «L'augmentation de la fréquence et de l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse des températures et du niveau des mers, ainsi que les inondations et les sécheresses ont un impact significatif sur le droit à l'alimentation», souligne la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur le droit à l'alimentation, Hilal Elve.
Recrudescence des maladies
La Banque mondiale souligne également que le réchauffement climatique pourrait avoir un impact sanitaire en accroissant « l’incidence des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondations».
Ces phénomènes pourraient, en effet, allonger la saison de transmission des maladies propagées par les moustiques. Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C augmenterait de 5% le nombre d’habitants exposés au paludisme, soit une hausse de 150 millions de personnes. Et selon l’OMS, «deux milliards de personnes de plus pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue d’ici les années 2080».
Les maladies diarrhéiques, le plus souvent provoquées par la contamination de l’eau, pourraient grimper quant à elles de 10% dans les 15 prochaines années.
Animaux : une espèce sur six pourrait disparaître
En analysant les résultats d’une centaine d’études portant sur l’impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore, des chercheurs américains ont établi qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre se poursuit.
Selon cette étude publiée en mai 2015 dans la revue Sciences, le nombre d’espèces menacées d’extinction augmente à chaque degré Celsius «gagné». Ainsi, dans le cas où les températures à la surface du globe augmentent de deux degrés par rapport à la période préindustrielle, ce sont 5,2% des espèces qui seraient touchées. Un chiffre qui atteint 16% en cas de hausse de 4,3 degrés.
Mark Urban, principal auteur de l’étude et chercheur au département d’écologie et de biologie de l’Université du Connecticut, les menaces d’extinctions varient également en fonction de la région du monde : 23% des espèces sont menacées en Amérique du Sud contre 14% en Australie et en Nouvelle-Zélande. Certains scientifiques affirment même que la 6e extinction animale de masse a débuté, une situation que la planète bleue n’a plus connu depuis 66 millions d’années.
Disparition de la Grande Barrière de Corail
Le plus grand récif corallien au monde, qui s’étend sur 348 000 km2 au nord-est des côtes australiennes, est menacé par deux phénomènes : l’augmentation de la température de l’eau et l’acidification des océans.
Un rapport du GIEC publié en avril 2007 mettait en garde contre le risque de blanchiment généralisé des coraux en cas d’augmentation de la température de l’océan de l’ordre de 2°C. En outre, d’après un rapport publié en octobre 2014 à l’occasion de la Convention sur la diversité biologique (CDB), le pH des océans a augmenté de 26% en 200 ans.
Ces deux processus mettent en péril la diversité de la Grande Barrière, qui abrite 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques. En 2012, le site avait déjà perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes en seulement 27 ans. Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici 2022 si rien n'était fait pour le protéger, selon les scientifiques de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie, AIMS) et de l'université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud).
Bientôt plus de vins de Bordeaux et de la vallée du Rhône ?
Si les conditions climatiques sont aujourd’hui idéales pour les vignes dans ces régions, le réchauffement de la planète et les baisses de précipitations pourraient redistribuer la répartition géographique des régions productrices de vin dans le monde, révélait en 2013 une étude américaine.
«La surface des terres propices à la culture de la vigne va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, ainsi qu’en Toscane en Italie. Mais ont trouvera de plus en plus d’endroits favorables dans des régions plus au nord, en Amérique du Nord et en Europe», indiquait Lee Hannah, le principal auteur de cette étude.
Concrètement, la surface de terres favorables à la culture du vin va Europe va se réduire de 68% en 2050. Le scénario le plus pessimiste fait état d’une réduction de 86%.
Forte augmentation des turbulences en avion
Selon une étude parue en 2013 dans la revue Nature Climate Change, les zones de turbulences devraient augmenter de façon considérable à l’avenir. Basés sur une simulation des modèles climatiques, les chercheurs estiment que les turbulences pourraient doubler d’ici à 2050. Leur force augmenterait également de 10 à 40%
«L’aviation est en partie responsable du changement climatique. Ironie du sort, le climat est en voie de prendre sa revanche en créant une atmosphère plus turbulente», commentait l’un des auteurs de l’étude, le Professeur Paul Williams.
il y quelques années, nous avions encore une cohorte de climato-sceptiques qui s'agitaient beaucoup, en racontant tout et n'importe quoi sur le sujet
Devant les faits indiscutables qui s'accélèrent, on les entend beaucoup moins, mais que le dirigeant de la première puissance mondiale en soit un, n'est guère rassurant pour la suite..
Rappel dévidences ( http://www.directmatin.fr/environnement/2017-01-16/10-consequences-concretes-du-rechauffement-climatique-715454 ) :
La COP21, qui s'est tenue en décembre à Paris, s'est fixée pour objectif de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si cela n'était pas fait, les conséquences pourraient être dramatiques, comme le montrent ces 10 exemples concrets.
Des îles paradisiaques menacées de disparition
En 50 ans, le niveau des océans s’est élevé de 10 centimètres. Une tendance qui devrait se poursuivre voire s’accélérer dans les années à venir. Selon les experts de la Nasa, une montée des océans d’au moins un mètre est inévitable dans les 100 à 200 ans qui viennent. «Au vu de ce que l’on sait aujourd’hui à propos de l’expansion des océans avec le réchauffement, et sur la fonte des glaciers et des calottes glacières, […] il est pratiquement certain que nous aurons une augmentation du niveau des mers d’au moins un mètre, et probablement davantage», expliquait Steven Nerem en août dernier.
Les premières victimes de l’augmentation du niveau de la mer sont les archipels du Pacifique, notamment les îles Marshall, les îles de Polynésie, les Maldives (océan Indien) et certaines régions d’Asie (Philippes, Indonésie). Selon une étude du CNRS de 2014, 10 000 à 20 000 îles pourraient disparaître totalement au cours du siècle.
Face à ce scénario catastrophe annoncé, certains pays tentent d’ores et déjà de se préparer. Les habitants de l’atoll de Bikini, dans le Pacifique, ont ainsi réclamé l’asile climatique aux Etats-Unis.
Miami, Tokyo, Amsterdam envahies par les eaux ?
Autre conséquence de la montée du niveau des océans, de nombreuses grandes villes construites sous le niveau de la mer pourraient être envahies par les eaux. C’est notamment le cas de Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam ou encore Rotterdam.
D’après Steven Nerem, «il semble qu’il soit déjà trop tard» pour certaines villes américaines de Floride, notamment Miami. Et si rien n’est fait pour réduire la consommation d’énergies fossiles, New York pourrait devenir inhabitable en 2085.
Des records de chaleur
L’objectif principal de la Conférence de Paris est de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si cet objectif n’était pas réalisé, les prévisionnistes prévoient des records de températures dans le futur et la multiplication des épisodes caniculaires. «Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins», indiquait en 2013 le climatologue Thomas Stocker dans un rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat).
Les scientifiques tablent sur une hausse de la température moyenne de la surface de la Terre comprise entre 0,3 et 4,8°C selon la quantité des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2100.
Pour illustrer ces données, l’OMM (Organisation météorologique mondiale) a invité les présentateurs météo de différents pays à présenter la météo du 18 août 2050. Le bulletin français d’Evelyne Dhéliat est éloquent : la France présentera des températures très élevées puisqu’il fera en 40°C à Paris et jusqu’à 43°C à Nîmes.
250 millions de réfugiés climatiques en 2050 ?
Sécheresses, typhons, inondations, cyclones… Les changements climatiques sont à l’origine de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. Des catastrophes naturelles qui devraient continuer à se multiplier dans les décennies à avenir, provoquant la migration des populations. Dans un rapport publié en 2012, l’Onu prédisait 250 millions de déplacés dans le monde en 2050.
«Il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. Quelque 80% d’entre eux vivent dans les pays du Sud, mais vont-ils y rester ? Si nous ne parvenons pas à un accord à Paris, en décembre, ils seront encore plus nombreux dans dix, vingt ou trente ans», mettait ainsi en garde François Hollande dans une interview au Parisien en septembre.
Selon les données de l’IDMC (Internally Displacement Monitoring Centre), 83,5 millions de réfugiés climatiques ont été recensés entre 2011 et 2014.
Explosion de la pauvreté d’ici à 2030
La Banque mondiale estime dans un rapport publié en novembre 2015 que plus de 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté si les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ne sont pas tenus. «Ce sont les plus démunis qui sont le plus durement frappés par le changement climatique. Le défi auquel nous sommes maintenant confrontés consister à éviter que le dérèglement du climat ne plonge dans l’extrême pauvreté des dizaines de millions d’êtres humains», souligne Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
Selon l’institution, les populations les plus pauvres sont ainsi menacées par «les mauvaises récoltes dues à la diminution de la pluviosité», la flambée des prix alimentaires provoquée par des phénomènes météorologiques extrêmes… Le continent africain serait le plus durement touché, la flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030 et jusqu’à 70% à l’horizon 2080.
L’Onu estime par ailleurs, que près de 600 millions de personnes pourraient souffrir de malnutrition d’ici 2080. «L'augmentation de la fréquence et de l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse des températures et du niveau des mers, ainsi que les inondations et les sécheresses ont un impact significatif sur le droit à l'alimentation», souligne la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur le droit à l'alimentation, Hilal Elve.
Recrudescence des maladies
La Banque mondiale souligne également que le réchauffement climatique pourrait avoir un impact sanitaire en accroissant « l’incidence des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondations».
Ces phénomènes pourraient, en effet, allonger la saison de transmission des maladies propagées par les moustiques. Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C augmenterait de 5% le nombre d’habitants exposés au paludisme, soit une hausse de 150 millions de personnes. Et selon l’OMS, «deux milliards de personnes de plus pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue d’ici les années 2080».
Les maladies diarrhéiques, le plus souvent provoquées par la contamination de l’eau, pourraient grimper quant à elles de 10% dans les 15 prochaines années.
Animaux : une espèce sur six pourrait disparaître
En analysant les résultats d’une centaine d’études portant sur l’impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore, des chercheurs américains ont établi qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre se poursuit.
Selon cette étude publiée en mai 2015 dans la revue Sciences, le nombre d’espèces menacées d’extinction augmente à chaque degré Celsius «gagné». Ainsi, dans le cas où les températures à la surface du globe augmentent de deux degrés par rapport à la période préindustrielle, ce sont 5,2% des espèces qui seraient touchées. Un chiffre qui atteint 16% en cas de hausse de 4,3 degrés.
Mark Urban, principal auteur de l’étude et chercheur au département d’écologie et de biologie de l’Université du Connecticut, les menaces d’extinctions varient également en fonction de la région du monde : 23% des espèces sont menacées en Amérique du Sud contre 14% en Australie et en Nouvelle-Zélande. Certains scientifiques affirment même que la 6e extinction animale de masse a débuté, une situation que la planète bleue n’a plus connu depuis 66 millions d’années.
Disparition de la Grande Barrière de Corail
Le plus grand récif corallien au monde, qui s’étend sur 348 000 km2 au nord-est des côtes australiennes, est menacé par deux phénomènes : l’augmentation de la température de l’eau et l’acidification des océans.
Un rapport du GIEC publié en avril 2007 mettait en garde contre le risque de blanchiment généralisé des coraux en cas d’augmentation de la température de l’océan de l’ordre de 2°C. En outre, d’après un rapport publié en octobre 2014 à l’occasion de la Convention sur la diversité biologique (CDB), le pH des océans a augmenté de 26% en 200 ans.
Ces deux processus mettent en péril la diversité de la Grande Barrière, qui abrite 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques. En 2012, le site avait déjà perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes en seulement 27 ans. Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici 2022 si rien n'était fait pour le protéger, selon les scientifiques de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie, AIMS) et de l'université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud).
Bientôt plus de vins de Bordeaux et de la vallée du Rhône ?
Si les conditions climatiques sont aujourd’hui idéales pour les vignes dans ces régions, le réchauffement de la planète et les baisses de précipitations pourraient redistribuer la répartition géographique des régions productrices de vin dans le monde, révélait en 2013 une étude américaine.
«La surface des terres propices à la culture de la vigne va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, ainsi qu’en Toscane en Italie. Mais ont trouvera de plus en plus d’endroits favorables dans des régions plus au nord, en Amérique du Nord et en Europe», indiquait Lee Hannah, le principal auteur de cette étude.
Concrètement, la surface de terres favorables à la culture du vin va Europe va se réduire de 68% en 2050. Le scénario le plus pessimiste fait état d’une réduction de 86%.
Forte augmentation des turbulences en avion
Selon une étude parue en 2013 dans la revue Nature Climate Change, les zones de turbulences devraient augmenter de façon considérable à l’avenir. Basés sur une simulation des modèles climatiques, les chercheurs estiment que les turbulences pourraient doubler d’ici à 2050. Leur force augmenterait également de 10 à 40%
«L’aviation est en partie responsable du changement climatique. Ironie du sort, le climat est en voie de prendre sa revanche en créant une atmosphère plus turbulente», commentait l’un des auteurs de l’étude, le Professeur Paul Williams.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°230
Re: Hulot
Cest vrai que c'est assez déprimant, mais raison de plus pour tenter de faire quelque chose, même à son tout petit niveau.
Par exemple, voter en mai pour quelqu'un qui essaie d'agir. Encore une fois, ce problème renverra bientôt tous les autres aux oubliettes..
En France, nous subissons en ce moment une petite vague de froid.
Rien d'étonnant en hiver, et ces épisode sont de moins en moins intenses avec le temps..
Par aiileurs, la température globale a chuté un peu ces derniers mois, à cause de la Niña, qui pour mémoire (source wikipedia) :
"La Niña est un phénomène climatique ayant pour origine une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface (premières dizaines de mètres) de l'océan Pacifique centre et est caractérisée par une température anormalement basse de ces eaux. La Niña (la petite fille en espagnol) tire son nom d'une comparaison avec El Niño (le petit garçon en espagnol en référence à l'enfant Jésus) dont les conséquences maritimes et climatiques sont globalement l'inverse de celles de La Niña. La fréquence de La Niña est différente de celle d'El Niño et les deux événements ne semblent pas nécessairement induits l'un par l'autre (seuls un tiers des cas de proximité dans le temps entre El Niño et La Niña semblent montrer une corrélation)."
Pour information, le phénomène de La Niña est actuellement faible et prendra fin en février. Va suivre une phase neutre (ni Niño ni Niña qui devrait durer environ 6 mois).
Pendant qu'en France nous avons froid, le niveau de la banquise de l'Arctique n'a jamais été aussi faible depuis 1979, date des premiers relevés, Tous les jours de 2017 ayant pour le moment constitué un record, à la baisse.
Idem pour la banquise de l'Antarctique.
http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
Je rappele que moins il y a de banquise, moins il y a d'albedo (réflexion du soleil), plus il y a absorption de la chaleur par l'océan, plus la probabilté est importante d'émission de méthane du fond de l'océan, gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2.
Ce qui entraînerait plus de température, et le phénomène s'auto-entretient...
Désolé Amstramgram..
Par exemple, voter en mai pour quelqu'un qui essaie d'agir. Encore une fois, ce problème renverra bientôt tous les autres aux oubliettes..
En France, nous subissons en ce moment une petite vague de froid.
Rien d'étonnant en hiver, et ces épisode sont de moins en moins intenses avec le temps..
Par aiileurs, la température globale a chuté un peu ces derniers mois, à cause de la Niña, qui pour mémoire (source wikipedia) :
"La Niña est un phénomène climatique ayant pour origine une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface (premières dizaines de mètres) de l'océan Pacifique centre et est caractérisée par une température anormalement basse de ces eaux. La Niña (la petite fille en espagnol) tire son nom d'une comparaison avec El Niño (le petit garçon en espagnol en référence à l'enfant Jésus) dont les conséquences maritimes et climatiques sont globalement l'inverse de celles de La Niña. La fréquence de La Niña est différente de celle d'El Niño et les deux événements ne semblent pas nécessairement induits l'un par l'autre (seuls un tiers des cas de proximité dans le temps entre El Niño et La Niña semblent montrer une corrélation)."
Pour information, le phénomène de La Niña est actuellement faible et prendra fin en février. Va suivre une phase neutre (ni Niño ni Niña qui devrait durer environ 6 mois).
Pendant qu'en France nous avons froid, le niveau de la banquise de l'Arctique n'a jamais été aussi faible depuis 1979, date des premiers relevés, Tous les jours de 2017 ayant pour le moment constitué un record, à la baisse.
Idem pour la banquise de l'Antarctique.
http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
Je rappele que moins il y a de banquise, moins il y a d'albedo (réflexion du soleil), plus il y a absorption de la chaleur par l'océan, plus la probabilté est importante d'émission de méthane du fond de l'océan, gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2.
Ce qui entraînerait plus de température, et le phénomène s'auto-entretient...
Désolé Amstramgram..
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°231
Re: Hulot
Pour la troisième fois consécutive, 2016 est un nouveau record de température globale, la plus haute depuis 1880 avec +0,94°C par rapport à la moyenne du 20 ième siècle..
Source NOAA
Année 2016
Analyse
Source NOAA
Année 2016
Analyse
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°232
Re: Hulot
Une très mauvaise nouvelle...
Si les US ne font rien, on se demande comment se positionneront les autres...
Je ne veux pas jouer les Cassandre, mais tout ceci risque fort de très mal finir...
WASHINGTON, 20 janvier (Reuters) - L'administration
présidentielle de Donald Trump s'engage à éliminer le plan
d'action pour le climat et d'autres régulations
environnementales mises en place par le démocrate Barack Obama,
selon des documents mis en ligne vendredi sur le site internet
de la Maison blanche après l'investiture du 45e président des
Etats-Unis.
Ces documents portent notamment sur la politique
énergétique, sur la politique de défense, sur la politique de
l'emploi et sur la diplomatie.
Au chapitre Energie, le texte réaffirme l'objectif de
"maximiser l'utilisation des ressources américaines, nous
libérant de la dépendance au pétrole étranger" et proclame que
"l'administration Trump va embrasser la révolution des gaz et
huiles de schiste pour offrir emplois et prospérité à des
millions d'Américains".
"Nous avons trop longtemps freiné notre secteur de l'énergie
par des régulations contraignantes. Le président Trump s'engage
à éliminer ces politiques nuisibles et inutiles comme le plan
d'action pour le climat", peut-on lire dans ce texte.
"La levée de ces restrictions aidera grandement les
travailleurs américains, augmentant les salaires de plus de 30
milliards de dollars sur les sept prochaines années."
Obama, qui a endossé l'an dernier l'accord de Paris sur le
climat adopté à l'issue de la COP-21, a exposé un plan d'action
pour le climat qui passe notamment par le Clean Power Plan,
contraignant les Etats de l'Union à réduire les émissions de gaz
à effet de serre. Ce plan est contesté en justice.
Durant la campagne, Trump a affirmé lui que "le concept de
réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois pour
empêcher l'industrie américaine d'être compétitive".
Il a nommé à la tête du département d'Etat Rex Tillerson,
ex-directeur général de la compagnie pétrolière Exxon Mobil, et
Scott Pruitt, qui dirigera l'Agence de protection de
l'environnement (EPA), est un climatosceptique assumé qui nie
l'influence humaine sur le réchauffement climatique.
Si les US ne font rien, on se demande comment se positionneront les autres...
Je ne veux pas jouer les Cassandre, mais tout ceci risque fort de très mal finir...
WASHINGTON, 20 janvier (Reuters) - L'administration
présidentielle de Donald Trump s'engage à éliminer le plan
d'action pour le climat et d'autres régulations
environnementales mises en place par le démocrate Barack Obama,
selon des documents mis en ligne vendredi sur le site internet
de la Maison blanche après l'investiture du 45e président des
Etats-Unis.
Ces documents portent notamment sur la politique
énergétique, sur la politique de défense, sur la politique de
l'emploi et sur la diplomatie.
Au chapitre Energie, le texte réaffirme l'objectif de
"maximiser l'utilisation des ressources américaines, nous
libérant de la dépendance au pétrole étranger" et proclame que
"l'administration Trump va embrasser la révolution des gaz et
huiles de schiste pour offrir emplois et prospérité à des
millions d'Américains".
"Nous avons trop longtemps freiné notre secteur de l'énergie
par des régulations contraignantes. Le président Trump s'engage
à éliminer ces politiques nuisibles et inutiles comme le plan
d'action pour le climat", peut-on lire dans ce texte.
"La levée de ces restrictions aidera grandement les
travailleurs américains, augmentant les salaires de plus de 30
milliards de dollars sur les sept prochaines années."
Obama, qui a endossé l'an dernier l'accord de Paris sur le
climat adopté à l'issue de la COP-21, a exposé un plan d'action
pour le climat qui passe notamment par le Clean Power Plan,
contraignant les Etats de l'Union à réduire les émissions de gaz
à effet de serre. Ce plan est contesté en justice.
Durant la campagne, Trump a affirmé lui que "le concept de
réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois pour
empêcher l'industrie américaine d'être compétitive".
Il a nommé à la tête du département d'Etat Rex Tillerson,
ex-directeur général de la compagnie pétrolière Exxon Mobil, et
Scott Pruitt, qui dirigera l'Agence de protection de
l'environnement (EPA), est un climatosceptique assumé qui nie
l'influence humaine sur le réchauffement climatique.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°233
Re: Hulot
Sinon, j'ai écouté avec attention le discours d'investiture de Trump.
Il ne s'est visiblement pas calmé, sur aucun sujet.
Je trouve personnellement plus qu'inquiétant qu'il soit dorénavant à la tête de la première puissance mondiale.
Pas seulement pour le climat..
Mais bon, il est à la mode de dire "on verra bien"..
On ne sait jamais, c'est vrai, le mur vers lequel nous nous précipitons à vive allure, deviendra peut-être sans consistance juste avant l'impact..
Il ne s'est visiblement pas calmé, sur aucun sujet.
Je trouve personnellement plus qu'inquiétant qu'il soit dorénavant à la tête de la première puissance mondiale.
Pas seulement pour le climat..
Mais bon, il est à la mode de dire "on verra bien"..
On ne sait jamais, c'est vrai, le mur vers lequel nous nous précipitons à vive allure, deviendra peut-être sans consistance juste avant l'impact..
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°234
Re: Hulot
Je ne sais pas si tu l'as vu, mais j'avais posté cela il y a quelques temps.
Il résume je crois assez bien la situation :
Il résume je crois assez bien la situation :
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°235
Re: Hulot
l'accès à l'eau potable et sa gestion au niveau global n'est déjà pas simple :
Avec le réchauffement, cela ne s'améliorera pas, malheureusement :
http://www.partagedeseaux.info/Les-consequences-du-changement-climatique-sur-les-ressources-en-eau
Avec le réchauffement, cela ne s'améliorera pas, malheureusement :
http://www.partagedeseaux.info/Les-consequences-du-changement-climatique-sur-les-ressources-en-eau
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°236
Re: Hulot
De nouvelles fadaises climatosceptiques définitivement mises à jour (Source sciences et avenir février 2017) :
"Le réchauffement climatique n'a pas fait de pause
Contrairemant à ce qu'affirment les climatosceptiques, il n'y a pas eu arrêt de la hausse des températures entre 1998 et 2012. Une illusion créée par un changement de méthode de mesure
Les climatosceptiques viennet de perdre leur cheval de bataille favori. Deux études scientifiques ont définitivement tordu le cou à l'"hiatus global", cette pause supposée dans le réchauffement climatique entre 1998 et 2012. Pour les opposants aux travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le fait que les températures mondiales aient semblé ne pas avoir augmenté durant quinze ans alors que les teneurs en CO2 n'ont elles, pas cessé de grimper constituait la plus belle preuve de la "mauvaise science" du climat. Or ce hiatus est aujourd'hui définitivement expliqué.
Scrupuleux, les chercheurs de l'université de Californie à Berkley (US) se sont érigés en vérificateurs des travaux de leurs homologues de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). En 2015, cet organisme avait en effet publié une étude affirmant que l'"hiatus global" était en fait une illusion due à..un changement de méthode. Traditionnellement mesurée à partir de prélèvements d'eau par des navires, la température de surface des océans a peu à peu été contrôlée par une technique beaucoup plus précise, celle du réseau Argo comprenant 3000 bouées immergées et reliées par satellite. La méthode initiale du seau remonté de la surface avait en effet pour défaut de réchauffer l'eau prélevée. En 1998, le réseau Argo était suffisamment développé pour se substituer à l'ancienne méthode..sans que personne ne se préoccupe de réajuster les mesures.
Une hausse deux fois plus rapide que les estimations
C'est à cette révision que s'est attelée la NOAA au printemps 2015. L'organisme affirme ainsi que les eaux n'ont pas cessé de se réchauffer et les températures mondiales de grimper, de 0,12 °C par décennie depuis 2000, soit deux fois plus que les 0,07 °C estmés précedemment ! Ce qui lui a attiré les foudres des négateurs du réchauffement. Qu'à cela ne tienne ! L'université de Berkley décide de tout revérifier. Pendant deux ans, les chercheurs ont comparé l'étude de la NOAA avec les mesures du réseau de bouées et les données des satellites. Et le résultat, publié dans Science Advances, montre que tout coïncide.
Cette polémique met l'accent sur le déficit de connaissance du "budget chaleur" de la planète. Il est en effet très difficile de connaître pécisément comment le rayonnemment solaire est absorbé par les continents, les océans et l'atmosphère. Quoi qu'il en soit, l'épisode de l'"hiatus" est bel et bien terminé. Les tepératures mondiales ont battu tous les records trois ans de suite. En 2016, la température moyenne mondiale a été supérieure de 1,2 °C aux moyennes de l'époque préindustrielle. La tendance 2016 est de 0,17 °C de hausse par décennie. Du jamais vu !"
"Le réchauffement climatique n'a pas fait de pause
Contrairemant à ce qu'affirment les climatosceptiques, il n'y a pas eu arrêt de la hausse des températures entre 1998 et 2012. Une illusion créée par un changement de méthode de mesure
Les climatosceptiques viennet de perdre leur cheval de bataille favori. Deux études scientifiques ont définitivement tordu le cou à l'"hiatus global", cette pause supposée dans le réchauffement climatique entre 1998 et 2012. Pour les opposants aux travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le fait que les températures mondiales aient semblé ne pas avoir augmenté durant quinze ans alors que les teneurs en CO2 n'ont elles, pas cessé de grimper constituait la plus belle preuve de la "mauvaise science" du climat. Or ce hiatus est aujourd'hui définitivement expliqué.
Scrupuleux, les chercheurs de l'université de Californie à Berkley (US) se sont érigés en vérificateurs des travaux de leurs homologues de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). En 2015, cet organisme avait en effet publié une étude affirmant que l'"hiatus global" était en fait une illusion due à..un changement de méthode. Traditionnellement mesurée à partir de prélèvements d'eau par des navires, la température de surface des océans a peu à peu été contrôlée par une technique beaucoup plus précise, celle du réseau Argo comprenant 3000 bouées immergées et reliées par satellite. La méthode initiale du seau remonté de la surface avait en effet pour défaut de réchauffer l'eau prélevée. En 1998, le réseau Argo était suffisamment développé pour se substituer à l'ancienne méthode..sans que personne ne se préoccupe de réajuster les mesures.
Une hausse deux fois plus rapide que les estimations
C'est à cette révision que s'est attelée la NOAA au printemps 2015. L'organisme affirme ainsi que les eaux n'ont pas cessé de se réchauffer et les températures mondiales de grimper, de 0,12 °C par décennie depuis 2000, soit deux fois plus que les 0,07 °C estmés précedemment ! Ce qui lui a attiré les foudres des négateurs du réchauffement. Qu'à cela ne tienne ! L'université de Berkley décide de tout revérifier. Pendant deux ans, les chercheurs ont comparé l'étude de la NOAA avec les mesures du réseau de bouées et les données des satellites. Et le résultat, publié dans Science Advances, montre que tout coïncide.
Cette polémique met l'accent sur le déficit de connaissance du "budget chaleur" de la planète. Il est en effet très difficile de connaître pécisément comment le rayonnemment solaire est absorbé par les continents, les océans et l'atmosphère. Quoi qu'il en soit, l'épisode de l'"hiatus" est bel et bien terminé. Les tepératures mondiales ont battu tous les records trois ans de suite. En 2016, la température moyenne mondiale a été supérieure de 1,2 °C aux moyennes de l'époque préindustrielle. La tendance 2016 est de 0,17 °C de hausse par décennie. Du jamais vu !"
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°237
Re: Hulot
"Le monde se réchauffe rapidement, et l'Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que le reste du monde. En décembre 2016, l'anomalie de température de la latitude 83°N jusqu'au pôle nord était 8 fois plus élevée que l'anomalie globale. La prévision du 6 février 2017 montre que les températures au dessus de l'Arctique seront de 30 °C supérieures à ce qu'elles étaient dans la période 1979-2000. Comment cela peut-il être aussi chaud à cet endroit, où, à cette époque de l'année, il n'y a pas ou peu de lumière solaire ? L'océan Arctique se réchauffe particulièrement vite à cause d'une multitude de conséquences, dont celles-ci :
- Albedo
Comme l'étendue de glace diminue, il y a moins de lumière solaire réfléchie vers l'espace, et plus absorbée par l'eau.
- Chaleur latente
Comme la glace disparaît, moins de chaleur est consommée par la fusion, le changement d'état, donc plus de chaleur est absorbée par l'eau
- jet stream
Une plus grande ondulation du Jet stream apporte plus de chaleur et d'humidité en Arctique provoquant des vents plus forts, et des précipitations au dessus de l'océan. La neige sur la glace agit comme un isolant, empêchant de la glace plus épaisse de se former, tandis que plus de vapeur d'eau est piégée, qui piège plus de chaleur. Plus de pluie s'accumulant comme eau fraîche à la surface de l'Atlantique nord, entraîne que moins de chaleur est transférée de l'océan à l'atmosphère sur le chemin de l'océan Arctique. Ceci contribue finalement au réchauffement de l'océan Arctique."
Source : http://arctic-news.blogspot.fr/
- Albedo
Comme l'étendue de glace diminue, il y a moins de lumière solaire réfléchie vers l'espace, et plus absorbée par l'eau.
- Chaleur latente
Comme la glace disparaît, moins de chaleur est consommée par la fusion, le changement d'état, donc plus de chaleur est absorbée par l'eau
- jet stream
Une plus grande ondulation du Jet stream apporte plus de chaleur et d'humidité en Arctique provoquant des vents plus forts, et des précipitations au dessus de l'océan. La neige sur la glace agit comme un isolant, empêchant de la glace plus épaisse de se former, tandis que plus de vapeur d'eau est piégée, qui piège plus de chaleur. Plus de pluie s'accumulant comme eau fraîche à la surface de l'Atlantique nord, entraîne que moins de chaleur est transférée de l'océan à l'atmosphère sur le chemin de l'océan Arctique. Ceci contribue finalement au réchauffement de l'océan Arctique."
Source : http://arctic-news.blogspot.fr/
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°238
Re: Hulot
"Il y a d'autres conséquences affectant l'Arctique. Une des plus dangereuses est le méthane s'échappant des fonds marins. Comme la température de l'océan Arctique ne cesse de s'élever, il semble inévitable que de plus en plus de méthane se dégagera des fonds marins et entrera dans l'atmosphère, réchauffant en premier lieu l'atmosphère au dessus de l'océan Arctique lui-même, provoquant de fait plus d'éruptions de méthane, et finalement réchauffant l'atmosphère sur tout le globe."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°239
Re: Hulot
On peut relire ce que j'avais écrit sur le PETM.:
https://www.forseps.org/t2725p175-hulot
La terrre a déjà connu avec le PETM une variation rapide de température, mon post était une comparaison du phénomène de l'époque et le réchauffement actuel.
De nouvelles données :
source :
http://arctic-news.blogspot.fr/
" Nous faisons face à une extinction à une échelle sans précédent.
Sur bien des aspects, nous sommes déjà entrés dans la sxième extinction de l'histoire de la terre. Il y a eu disparition jusqu'à 96 % de toutes les espèces marines, et 70% des vertébrés terrestres lorsque les températures se sont élevées de 8 °C, pendant l'extinction du Permien/Triassique, il y a 252 millions d'années.
Pendant le Paléocène-Eocène Therml maximum (PETM), qui s'est produit il y a 55 millions d'années, la température a cru très rapidement de + 5 °C en environ 13 ans, suivant une étude de Wright et al. Une étude récente de chercheurs dirigés par Zebee
conclut que la vitesse de relâchement anthropique de carbone actuel est sans précédent durant les dernières 66 millions d'années.
Si on reprend cette période de 66 millions d'années passée, la plus grande élévation du taux de carbone s'est produite durant le PETM.
Les vitesses d'émission de carbone sont actuellement environ 10 fois plus élevées que ce qu'elle étaient durant le PETM. L'étude de Zebee et al. conclut que par conséquent les futurs troubles sur l'écosystème excéderont probblement par comparaison, les extinctions relativement limitées observées durant le PETM.
Une étude antérieure de cherceheurs dirigés par De Vos avait déjà conclu que les vitesses d'extinction actuelles sont 1000 fois plus élevées que les vitesses naturelles d'extinction, et que les vitesses à venir seront probablement 10000 fos plus élevées."
https://www.forseps.org/t2725p175-hulot
La terrre a déjà connu avec le PETM une variation rapide de température, mon post était une comparaison du phénomène de l'époque et le réchauffement actuel.
De nouvelles données :
source :
http://arctic-news.blogspot.fr/
" Nous faisons face à une extinction à une échelle sans précédent.
Sur bien des aspects, nous sommes déjà entrés dans la sxième extinction de l'histoire de la terre. Il y a eu disparition jusqu'à 96 % de toutes les espèces marines, et 70% des vertébrés terrestres lorsque les températures se sont élevées de 8 °C, pendant l'extinction du Permien/Triassique, il y a 252 millions d'années.
Pendant le Paléocène-Eocène Therml maximum (PETM), qui s'est produit il y a 55 millions d'années, la température a cru très rapidement de + 5 °C en environ 13 ans, suivant une étude de Wright et al. Une étude récente de chercheurs dirigés par Zebee
conclut que la vitesse de relâchement anthropique de carbone actuel est sans précédent durant les dernières 66 millions d'années.
Si on reprend cette période de 66 millions d'années passée, la plus grande élévation du taux de carbone s'est produite durant le PETM.
Les vitesses d'émission de carbone sont actuellement environ 10 fois plus élevées que ce qu'elle étaient durant le PETM. L'étude de Zebee et al. conclut que par conséquent les futurs troubles sur l'écosystème excéderont probblement par comparaison, les extinctions relativement limitées observées durant le PETM.
Une étude antérieure de cherceheurs dirigés par De Vos avait déjà conclu que les vitesses d'extinction actuelles sont 1000 fois plus élevées que les vitesses naturelles d'extinction, et que les vitesses à venir seront probablement 10000 fos plus élevées."
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°240
Re: Hulot
Record battu.
Avec 2,259 millions de km2, la surface de la banquise de l'Antarctique n'a jamais été aussi faible en cette période de l'année (été pour l'Antarctique), et ce depuis 1979 et ce niveau pourrait encore baisser avant la fin du mois.
En Arctique c'est l'hiver, contrairement à l'Antarctique.
La surface de banquise aux dernières nouvelles (14/02) n'avait également jamais été aussi faible depuis 1979.
Il semblerait que l'eau à l'intérieur de la tête de Trump, elle, ne gèle pas.
Pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
Avec 2,259 millions de km2, la surface de la banquise de l'Antarctique n'a jamais été aussi faible en cette période de l'année (été pour l'Antarctique), et ce depuis 1979 et ce niveau pourrait encore baisser avant la fin du mois.
En Arctique c'est l'hiver, contrairement à l'Antarctique.
La surface de banquise aux dernières nouvelles (14/02) n'avait également jamais été aussi faible depuis 1979.
Il semblerait que l'eau à l'intérieur de la tête de Trump, elle, ne gèle pas.
Pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°241
Re: Hulot
Janvier 2017 fut le troisième mois le plus chaud depuis ledébut des relevés en 1880. 2017 arrive après 2016 et 2007, qui furent des mois El NIño.
Nous étions en période au contraire La NIña (refroidissement), qui fut de faible intensité et maintenant terminée..
Nous sommes ajourd'hui en phase neutre.
Janvier 2017
Analyse globale
Global cimat
Nous étions en période au contraire La NIña (refroidissement), qui fut de faible intensité et maintenant terminée..
Nous sommes ajourd'hui en phase neutre.
Janvier 2017
Analyse globale
Global cimat
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°242
Re: Hulot
Un gros glaçon...
https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/tag/larsen-c/
https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/tag/larsen-c/
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°243
Re: Hulot
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°244
Re: Hulot
Février 2017 fut le deuxième mois de février le plus chaud depuis 1880, derrière 2016, année El NIño. Source NOAA
Février 2017
Analyse globale
Février 2017
Analyse globale
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°245
Re: Hulot
Comme je l'indiquais précédemment, nous étions en 2016 dans une année El NIño (réchauffement), puis fin d'année 2016/début 2017 en période La NIña (refroidissement), qui a été assez faible.
Nous sommes aujourd'hui en période neutre.
La probabilité augmente pour que nous soyons à nouveau en période El NiNo..cet automne.
ENSO
Nous sommes aujourd'hui en période neutre.
La probabilité augmente pour que nous soyons à nouveau en période El NiNo..cet automne.
ENSO
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°246
Re: Hulot
Le niveau de banquise de l'océan arctique n'a jamais été aussi faible.
Le niveau de banquise de l'Antarctique n'a jamais été aussi faible.
Comme je l'ai déjà écrit, moins d'albedo (capacité réfléchissante), entraîne mécaniquement, plus de réchauffement, et ces phénomènes s'auto-entretiennent.
Le réchauffement initie une autre catastrophe, le dégel du permafrost, et le dégagement de méthane. gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que celui du CO2.
http://www.atlantico.fr/decryptage/7000-bulles-souterraines-geantes-methane-sont-point-exploser-dans-arctique-russe-2999262.html
Comme le gars qui tombe d'un building, nous pouvons nous contenter de considérer que "jusqu'ici tout va bien".
Le sol se rapproche néanmoins dangereusement vite.
On ne remerciera jamais assez tous les crétins qui nous ont longtemps conseillé de ne rien faire.
Chaque jour qui passe nous rapproche également du "trop tard".
Le niveau de banquise de l'Antarctique n'a jamais été aussi faible.
Comme je l'ai déjà écrit, moins d'albedo (capacité réfléchissante), entraîne mécaniquement, plus de réchauffement, et ces phénomènes s'auto-entretiennent.
Le réchauffement initie une autre catastrophe, le dégel du permafrost, et le dégagement de méthane. gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que celui du CO2.
http://www.atlantico.fr/decryptage/7000-bulles-souterraines-geantes-methane-sont-point-exploser-dans-arctique-russe-2999262.html
Comme le gars qui tombe d'un building, nous pouvons nous contenter de considérer que "jusqu'ici tout va bien".
Le sol se rapproche néanmoins dangereusement vite.
On ne remerciera jamais assez tous les crétins qui nous ont longtemps conseillé de ne rien faire.
Chaque jour qui passe nous rapproche également du "trop tard".
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°247
Re: Hulot
Pour les coraux, c'est déjà trop tard..
http://www.europe1.fr/sciences/certains-coraux-de-la-grande-barriere-condamnes-apres-deux-annees-de-blanchissement-3289031
http://www.europe1.fr/sciences/certains-coraux-de-la-grande-barriere-condamnes-apres-deux-annees-de-blanchissement-3289031
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Invité- Invité
- Message n°248
Re: Hulot
Au mieux, il reste deux trois générations et l'humanité disparaît.
Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°249
Re: Hulot
410 ppm de CO2 en 2017...
https://global-climat.com/2017/04/08/vers-410-ppm-de-c02-en-2017/
https://global-climat.com/2017/04/08/vers-410-ppm-de-c02-en-2017/
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Fred1208- Messages : 3338
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- Message n°250
Re: Hulot
Avec +1,05°C par rapport à la moyenne du 20 ième siècle,mars 2017 est le deuxième mois de mars le plus chaud depuis 1880, le premier était en 2016, mois El Niño.
mars2017
Analyse
mars2017
Analyse