Domyleen Ven 20 Juil 2012 - 20:15
Grâce au message d'Alain, j'ai trouvé cet article récent:
Du nouveau sur la maladie de Lyme (actualisation 1 juillet 2012)
Le 1 juillet 2012
Lundi 16 avril le journal du soir de FR3 a consacré un sujet sur la maladie de LYME: il est très bien fait.
Cette « borreliose » fait partie des maladies dites « froides » sur lesquelles le groupe CHRONIMED et le Professeur MONTAGNIER font des recherches tant aux fins diagnostiques que thérapeutiques. Beaucoup d’entre nous peuvent être porteurs de ces bactéries qui peuvent occasionner des symptômes très divers comme toutes douleurs musculaires et/ou articulaires, fatigue chronique, états quasi dépressifs et interférer avec beaucoup d’autres pathologies.
N’oubliez pas de commander, sur ce sujet, le livre de Judith ALBERTAT, « MALADIE DE LYME » aux éditions Thierry Souccar.
Judith ALBERTAT est co- fondatrice de l’association LYME SANS FRONTIERE.
N’oubliez pas, si vous désirez en savoir plus sur la maladie de Lyme et les co-infections de consulter également le site de l’Association FRANCE LYME , celui de l’association Lyme-Infections-Autisme.com, celui du réseau borreliose et bien entendu celui de CHRONIMED.
Consultez cet excellent document qui nous vient du médecin allemand, le Dr. Petra Hopf-Seidel (spécialisée en neurologie et psychiatrie, Spécialisée en médecine générale qui fait un point très précis sur la clinique et la thérapie de la maladie de Lyme . En Allemagne on dénombre 50.000 cas par an, mais ce confrère pense qu’il y en a beaucoup plus!
A ce propos une question écrite a été déposée à l’Assemblée Nationale le 14 avril 2012 par Monsieur le député Jean-Philippe Maurer. Elle reste, à ce jour sans réponse.
Maladie de Lyme: une bactérie difficile à identifier
Par Martine Lochouarn – le 18/05/2012
Si la piqûre de tique n’est pas repérée, il est parfois difficile de diagnostiquer une maladie de Lyme, même si des symptômes peuvent se manifester, notamment un érythème migrant. Mais l’infection peut mettre des mois à se révéler.
Le diagnostic de maladie de Lyme peut s’avérer délicat. Au début de l’infection, il est uniquement clinique, basé sur l’existence de circonstances propices – promenade en forêt, souvenir de piqûre… -, et sur l’apparition d’un érythème migrant, une plaque rose arrondie qui va s’élargissant, centrée sur la piqûre, plus claire au centre et bordée d’un liséré rouge. Souvent étendu, il ne mesure parfois que quelques centimètres et peut passer pour une piqûre d’araignée.
Parfois absent, il est dans 80 % des cas la première manifestation de la maladie. Comme la bactérie est capable de «masquer» ses antigènes, les anticorps dirigés contre elle ne vont apparaître qu’entre 6 semaines et 3 mois après la piqûre. «Il ne faut donc pas faire de test sérologique à ce stade: dans 50 % des cas le résultat sera un faux négatif, les anticorps n’étant pas encore présents, insiste le Pr Benoît Jaulhac, bactériologiste, responsable du Centre national de référence de la maladie de Lyme (CHRU Strasbourg). Si la lésion cutanée est atypique, le médecin adresse le patient au dermatologue, qui en cas de doute, pratique une biopsie cutanée pour y rechercher la bactérie par technique moléculaire (PCR) ou par culture.»
Si la bactérie dissémine à d’autres organes, la maladie peut se révéler un peu plus tard, souvent par une arthrite ou des troubles neurologiques (neuroborréliose). La sérologie à la recherche d’anticorps anti-Borrelia devient alors nécessaire. «Dans l’arthrite, elle est positive dans 90 à 95 % des cas», indique le Pr Jean Sibilia, rhumatologue (CHRU Strasbourg). «Comme toujours, la fiabilité d’un test est un compromis entre sa sensibilité et sa spécificité pour le pathogène recherché, explique le Pr Jaulhac. Dans son principe, la méthode sérologique actuelle est fiable, mais il existe une grande variabilité de qualité entre les réactifs commercialisés.» Comme Borrelia est très sensible aux antibiotiques, la régression de l’arthrite sous traitement valide a posteriori le diagnostic. Dans les cas douteux, la bactérie est recherchée dans le liquide synovial par ponction dans l’articulation touchée.
Autre difficulté, au début d’une neuroborréliose, la sérologie peut être négative dans le sang, et les anticorps seulement présents dans le liquide céphalo-rachidien. «De plus, dans des zones d’endémie comme l’Alsace, la présence d’anticorps dans le sérum ne signifie pas qu’il s’agit d’une maladie de Lyme active, car 6 à 20 % de la population sont séropositifs du fait d’une infection antérieure passée inaperçue, explique le Dr Frédéric Blanc, neurologue (CHRU Strasbourg). La seule méthode fiable consiste donc à doser aussi les anticorps dans le liquide céphalo-rachidien par ponction lombaire et à calculer, avec le taux d’anticorps du sérum un index spécifique*. On évite ainsi de rater une maladie de Lyme ou de lui attribuer à tort un trouble neurologique dont il faut chercher la cause ailleurs.»
Dans le cas de troubles très tardifs, le diagnostic de syndrome post-Lyme chez des patients déjà traités précédemment peut s’avérer difficile, en raison de l’extrême diversité des symptômes de la maladie. La certitude ne pourrait venir que par la découverte d’un marqueur biologique capable de discriminer entre une maladie de Lyme active et une mémoire immunitaire ancienne. Faute de quoi ce diagnostic restera, comme aujourd’hui, un diagnostic de probabilité basé sur la confrontation des signes cliniques et sérologiques.
Polémiques autour de la maladie de Lyme: des milliers de patients en lutte contre les autorités sanitaires, nous dit Judith ALBERTAT, cette toulousaine ancienne pilote de ligne qui a été confrontée personnellement à la maladie et dont j’ai préfacé le livre (voir plus haut).
http://dr-rueff.com/1110-du-nouveau-sur-la-maladie-de-lyme.html