MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-83 CHLAMYDIA ET MITOCHONDRIE
par Sylvie Tuslanes, samedi 17 novembre 2012, 12:08 ·
Non contente de s'inviter chez nous, nous savons maintenant que notre Chlamydia P ne fait pas toujours que passer mais peut aussi s'éterniser. Non pas que les autres occupants corporels l'apprécient et lui réservent un chaleureux accueil mais plutôt qu’ils sont trop affaiblis, trop occupés ou je ne sais quelles raisons encore pour mettre dehors l'envahissante créature. Donc celle ci en profite pour s'installer, se fait assez discrète au départ pour ne pas alerter les voisins, n'entrave pas trop les habitudes pour passer au travers des systèmes d'alarmes, se connecte sur les systèmes énergétiques du foyer, se prépare un lit douillet ou elle s'endort sans complexe parfois, bref fusionne si bien avec son entourage qu'il sera difficile de la distinguer et surtout de s'en débarrasser sans dommages collatéraux.
Nous avons vu qu'elle ne pouvait vivre longtemps sans squatter une cellule, qu'elle déjoue le système de défense de la cellule et utilise l'ADN de celle ci à ses propres fins de survie mais aussi de reproduction. Regardons de plus près cette manipulation intrinsèque de nos cellules.
Chlamydia P utilise nos mitochondries cellulaires.
Une mitochondrie (centrale énergétique des cellules) est une structure spécialisée contenue dans le cytoplasme intérieur de la cellule et délimitée du reste de celle ci par une membrane phospholipidique. Son rôle physiologique est primordial, puisque c'est dans les mitochondries que l'énergie fournie par les molécules organiques est récupérée sous forme d'ATP (énergie contenue dans la liaison phosphate-phosphate), la source principale d'énergie pour la cellule eucaryote, par le processus d'oxydation phosphorylante.
L'ensemble des mitochondries d'une cellule constitue ce que l'on appelle son chondriome.
Une mitochondrie ne peut provenir que de la croissance et de la division d'une autre mitochondrie déjà existante. Normalement, avant la division cellulaire, la mitochondrie double sa masse puis se scinde en deux. Le nombre de mitochondries par cellule est régulé par l'activité cellulaire. Par exemple, une cellule musculaire au repos contient 5 à 10 fois moins de mitochondries qu'une cellule musculaire activée en permanence. Le fait que la mitochondrie possède son ADN propre indique une origine exogène. Selon la théorie endosymbiotique, les mitochondries seraient originaires d'une cellule primitive (elles seraient les descendantes de BACTÉRIES) qui aurait intégré une cellule plus évoluée il y a environ 1,5 à 2 milliards d’années, lorsque l’atmosphère primitive s’est enrichie en oxygène. En fait nos mitochondries ne seraient autres qu'une bactérie que nous aurions intégrée dans nos cellules pour utiliser l'oxygène. Intéressant, d'ici que l'on intègre cette fois Chlamydia P pour arriver à survivre sans oxygène au train ou vont les pollutions...(Chlamydia aurait une forme anaérobie) mais c'est un autre débat qui sort tout droit de neurones asphyxiés durant de longues années, qui ne sont autres que les miens et qui ne font qu'extrapoler voir délirer. Revenons à nos mitochondries car aujourd'hui encore, jusqu'à preuve du contraire, nous devons vivre avec apport d'oxygène et donc se battre pour garder le contrôle de celles ci.
La mitochondrie est la seule partie des cellules animales à posséder son propre ADN, en plus du noyau, et c'est cet ADN que Chlamydia P détournerait pour son propre compte. Peut être qu'on ne nous avait pas tout dit, il s'agissait que d'un prêt du monde bactérien en fait, il récupère les intérêts, qui sait?, c'est du donnant donnant. C'est cela de souscrire naïvement à des prêts vérolés, sure que les tout premiers ancêtres de Madoff y sont pour quelque chose.
La mitochondrie est considérée comme la « centrale énergétique » de la cellule, car c'est là que se déroulent les dernières étapes du cycle respiratoire qui convertit l'énergie des molécules organiques issues de la digestion (glucose) en énergie directement utilisable par la cellule (ATP). En cas d'absence d'oxygène la cellule utilise la fermentation dans le cytoplasme pour produire l'énergie nécessaire à son fonctionnement, mais c'est un système anaérobie beaucoup moins efficace, qui dégrade de façon incomplète le substrat. La production d'acide lactique donne lieu, par exemple, à des phénomènes de crampes. L'augmentation de la concentration en ions H+ dans les cellules musculaires est une des raisons de la fatigue après une activité intense. En effet, ces ions H+ changent le pH intracellulaire et modifient de fait les conditions de fonctionnement enzymatiques de la cellule qui ne peut plus travailler correctement.
C'est donc dans la mitochondrie que se déroulent les 2 dernières phases de la respiration cellulaire : le cycle de Krebs (dans la matrice) et la chaîne de transport d'électrons (au niveau de la membrane interne). La première étape, la glycolyse, se déroule dans le cytoplasme cellulaire. Via le cycle de Krebs (donc en condition d'aérobiose), la mitochondrie permet, à partir d'une molécule de glucose, la production de 36 ou 38 molécules d'ATP.
Les mitochondries participent à l'apoptose (mort cellulaire) avec le cytochrome C. De plus, elles ont aussi une fonction de concentration et de stockage des ions calcium, sodium et potassium où ils sont stockés sous forme de granules opaques. On trouve également de l'or, du fer et de l'osmium. Autant d'éléments aux rôles primordiaux dans les influx nerveux, les fibres musculaires etc...
Conclusion: Si Chlamydia p peut s'installer dans différents tissus, qu'ils soient respiratoires, musculaires, vasculaires, nerveux, nous comprenons mieux que dans tous les cas une fatigue est un symptôme commun ainsi qu'un ralentissement d'activité général ou parfois ciblé à plus ou moins longue échéance.
Diagramme d'une cellule animale typique, les mitochondries sont indiquées par la légende 9