21 juin 2011
CCSVI et SEP : Cause, effet, ou aucun des deux ?
Cela fait maintenant plus de 18 mois depuis les nouvelles de la théorie vasculaire de la SEP du Dr Zamboni, l'hypothèse CCSVI, qui a d'abord fait son chemin dans la conscience de la population des patients de sclérose en plaques. Déclenchés par les reportages de la chaîne de télévision canadienne CTV, un brasier d'espoir a couru à travers les patients atteints de SEP dans le monde entier, et une tempête de controverse au sujet de presque tous les aspects de l'hypothèse s'est enflammée, un embrasement qui semble ne plus brûler aussi intensément avec chaque semaine qui passe. L'hypothèse relativement simple de la CCSVI (qui postule que les blocages dans les veines qui drainent le système nerveux central entraînent ou contribuent au processus de la SEP) a réussi à dresser les médecins contre les médecins, les médecins contre les patients, et les patients contre les patients. Alors que les différentes factions s'affrontent, une estimation de 15.000-20.000 personnes atteintes de SEP ont subi une angioplastie, avec une grande variété de résultats qui en résulte, allant d'un formidable bénéfice à aucun avantage et, dans de rares cas, une aggravation des symptômes de la maladie.
Plusieurs questions clés ont émergé concernant la CCSVI au cours de ces 18 mois, premièrement parmi elles est ce que la CCSVI et la SEP ont un lien quelconque, et si oui, si les anomalies veineuses collectivement connus comme CCSVI sont la cause ou un effet de la maladie . Nous avons vu un flux sans cesse croissant de résultats de recherche CCSVI, fournissant assez de données contradictoires pour alimenter tous les côtés de l'argument. Comme avec toutes les choses de sclérose en plaques, la CCSVI présente une image complexe, et malgré les croyants évangéliques / non-croyants sur tous les côtés de la querelle, à l'heure actuelle le résultat ultime de l'énigme CCSVI n'est pas clair. Voici donc un bref aperçu de certaines des questions actuelles, avec une certaine petite tentative de ma part de donner un sens à tout cela.
Ma conviction personnelle est que CCSVI et SEP ont effectivement une relation, au moins chez certains patients atteints de SEP. Toutefois, je reconnais que mon opinion est basée principalement sur des preuves anecdotiques, et les preuves anecdotiques seules ne suffisent pas pour une certitude scientifique. Malgré l'insistance de beaucoup dans la communauté de défense CCSVI, le lien entre CCSVI et SEP n'a pas encore été établi avec la preuve de mesures à la norme scientifique. L'hypothèse de base de la CCSVI, que le débit sanguin restreint dans le système nerveux central, causé par des anomalies vasculaires qui sont très probablement congénitales, cause lentement des dommages au système nerveux central au cours des décennies, devenant finalement assez importants pour entraîner un diagnostic clinique de sclérose en plaques, semble simple et parfaitement logique. Pourtant, après une inspection plus minutieuse, l'image n'est pas aussi claire.
Il y a eu plusieurs études très convaincantes démontrant que des anomalies veineuses maintenant connu comme CCSVI surviennent plus souvent chez les patients SEP, et même chez les patients atteints d'autres maladies neurologiques, que chez les sujets témoins sains. Inversement, il y a aussi eu assez peu d'études pour contester cela. Presque toutes ces études, pour et contre, se sont appuyées sur des techniques d'imagerie non invasive (échographie Doppler ou MRV) pour vérifier la présence de ces anomalies. Malheureusement, aucune de ces techniques d'imagerie non invasive s'est avéré être tout à fait exact, bien que l'échographie Doppler, dans les mains d'un technicien qualifié et bien formé, semble être le plus fiable des deux techniques. Pourtant, nous avons des groupes de recherche dont la communication des conclusions est très divergente, et une partie de cette divergence pourrait être attribuée à la relative imprécision des méthodes de diagnostic utilisées.
Pour compliquer les choses il y a encore le fait que l'anatomie veineuse humaine, à quelques exceptions près, a été très peu étudiée. Si peu, en fait, qu'il n'existe aucune définition claire de «normal» quand il s'agit de l'anatomie des veines qui drainent le système nerveux central. Il avait été précédemment supposé que puisque les veines en question étaient mal formées, les blocages rencontrés serait facilement réparables. Alors que les radiologues interventionnels effectuent la procédure de traitement CCSVI et rapportent que l'écrasante majorité des patients atteints de SEP sont en effet un grand nombre d'anomalies veineuses, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude qu'une partie importante de la population saine n'est pas aussi présente avec de telles anomalies.
Il est nécessaire de faire des études utilisant la phlébographie cathéter pour déterminer la prévalence des anomalies veineuses chez les sujets témoins en bonne santé. Cependant, il y a certaines questions éthiques impliqués dans l'exécution de cette procédure peu invasive tout simplement à des fins de recherche. Bien que le risque soit faible, la phlébographie cathéter, comme toute procédure invasive, possède un potentiel de complications dangereuses, et la perspective d'exposer des sujets sains à ces risques a inhibé ces études d'avoir lieu. Jusqu'à ce qu'il puisse être établi sans conteste que les anomalies vasculaires dans les veines jugulaires, azygos, et d'autres veines qui drainent le système nerveux central sont plus fréquentes chez les patients SEP que dans la population générale, la question de la relation CCSVI / SEP ne sera pas claire.
Supposons, cependant, sur la base des rapports anecdotiques, qu'il y a un lien entre CCSVI et SEP. La grande question est de savoir si la CCSVI est la cause de la maladie, ou un effet du processus de la maladie de la sclérose en plaques. Encore une fois, il y a assez de données contradictoires pour soutenir les deux côtés de l'argument.
Ceux qui soutiennent la CCSVI comme la cause de la SEP placent plusieurs raisons impérieuses pour leur croyance. Une de ces dernières est que bon nombre des anomalies vu dans les veines des patients SEP, tels que des membranes et des valves anormales, semblent être d'origine congénitale. Si ces défauts sont congénitaux, et se produisent dans une plus grande prépondérance chez les patients SEP que la population en bonne santé, il semble raisonnable de supposer qu'ils jouent un rôle causal dans l'étiologie de la SEP. Un autre argument en faveur de la CCSVI comme la cause de la SEP est la masse croissante de preuves qui suggèrent que les tissus du système nerveux chez les patients SEP sont endommagés avant que le système immunitaire entre en jeu, des résultats qui semblent contredire la théorie dominante de la SEP, la «théorie auto-immune". La théorie auto-immune qui voudrait que pour des raisons inconnues, le système immunitaire des patients atteints de SEP soit déréglé et attaque les tissus du système nerveux central des patients eux-mêmes. Si certaines études réalisées dans la dernière décennie sont correctes, et que les dommages du SNC surviennent avant l'implication du système immunitaire, ce serait apparemment le discrédit de nombreuses hypothèses de base de la théorie auto-immune, et la CCSVI fournit une explication quant à la façon dont ce font ces dommages.
Bien que j'ai longtemps tenu la théorie auto-immune dans le mépris, et je suis convaincu que la réponse immunitaire aberrante observée chez les patients SEP est un symptôme d'une cause sous-jacente et encore inconnue, je ne suis pas sûr que la cause soit la CCSVI. Alors que l'hypothèse CCSVI à certains égards, explique quelques-uns des mystères qui entourent la SEP (la nature des lésions de SEP veinocentriques, la réduction du volume du flux sanguin dans le cerveau SEP, etc), elle ne tient pas compte de plusieurs des aspects les plus confondants de la maladie. Il est difficile pour la CCSVI d'expliquer la répartition géographique de la population SEP, qui voit une prévalence beaucoup plus grande de la SEP le plus loin de l'équateur. Associée à cette répartition géographique, la CCSVI aussi ne peut pas expliquer certaines des observations faites sur la migration en ce qui concerne la prévalence de la maladie. Quand une personne âgée de moins de 15 ans migre d'une zone de prévalence élevée de la maladie à une zone de prévalence plus faible, elle prend sur les caractéristiques du nouvel endroit. Lorsque le migrant est âgé de plus de 15 ans, cependant, ils conserve la propension de la maladie de la région, d'où il vient. En d'autres termes, une personne âgée de moins de 15 ans qui migre du Maine (prévalence élevée) à la Floride (faible prévalence) a la même chance faible de contracter la maladie en tant que natif de Floride. Toutefois, les migrants âgés conservent plus de chances de contracter la maladie considérée dans le Maine. Par ailleurs, les enfants de ces migrants, nés après le déplacement dans le sud, ont une chance aussi basse de développer une SEP que la population indigène.
De même, la CCSVI ne peut pas rendre compte de l'existence de «pôles de SEP», qui sont de petites concentrations de population dans laquelle la SEP semble être une épidémie. Le plus célèbre de ces pôles est dans les îles Féroé, un archipel situé entre la mer de Norvège et l'océan Atlantique Nord. Avant la Seconde Guerre mondiale, la SEP était pratiquement inconnue chez les insulaires d'origine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques, qui ont une forte incidence de la SEP, ont occupé l'île, et à la suite de cette occupation, la SEP est devenue une épidémie parmi la population indigène. Un autre groupe a été récemment identifié comme dans une petite ville de l'Ohio, où plus de deux douzaines de cas de SEP ont été découverts dans un rayon de six blocs.
Les composantes géographiques et migratoires de l'épidémiologie SEP, comme l'existence de clusters Microsoft, sont fortement évocatrices d'une évaluation environnementale (infectieuse ou toxique) dans l'élément du processus de la maladie de la SEP, et en effet, de récentes études ont liées plusieurs virus, la plupart d'entre eux dans la famille des herpès, à la SEP. Juste dans les dernières semaines, selon une étude de Taiwan, qui a examiné des centaines de milliers de sujets, a constatée que les personnes souffrant d'une épidémie de zona, une affection cutanée douloureuse causée par le virus varicelle-zona (qui provoque aussi la varicelle), sont trois fois plus susceptibles de développer la SEP dans l'année que ceux qui n'ont pas souffert de zona. De même, le virus d'Epstein-Barr a également été cité comme un déclencheur possible infectieux de la maladie, avec certains scientifiques affirmant que si un patient n'est pas infecté par l'EBV, ils n'aura pas la SEP.
Un autre problème potentiel avec la CCSVI comme cause de la SEP est le modèle inflammatoire observé chez les patients atteints de la maladie. Selon la théorie CCSVI, le flux sanguin perturbé dans le SNC crée des dommages et l'inflammation des cellules, à travers une variété de mécanismes possibles. Cela nous amènerait à attendre que plus la condition persiste, le niveau inflammatoire d'un patient augmenterait lentement au fil du temps, dans une pente régulière à la hausse. Cependant, en réalité, les patients de SEP récurrente-rémittente voient leur plus haut degré d'inflammation au début de la maladie, pendant sa phase rémittente-récurrente. Une fois que la maladie se déplace dans la scène progressive (normalement dans les 10-15 ans où elle n'est pas traitée) les niveaux d'inflammation diminuent de façon spectaculaire. Les patients atteints de SEP progressive primaire, qui commencent avec une maladie progressive, ont très souvent peu de signes d'inflammation du SNC. En fait, cette absence d'inflammation, considéré comme lésions rehaussées sur les images IRM, est une caractéristique d'une maladie évolutive. C'est pourquoi les thérapies anti-inflammatoires tels que les stéroïdes ont généralement peu d'effet sur les patients avec une maladie progressive.
Bien sûr, rien de tout cela ne contredit directement l'idée que la CCSVI puisse jouer un certain rôle causal dans la maladie de certains patients atteints de SEP, mais il milite fortement contre l'idée que la CCSVI soit la principale cause de la maladie.
Certaines preuves convaincantes que la CCSVI puisse être un effet de la sclérose en plaques ont été présentées par plusieurs chercheurs, notamment le Dr Robert Zivadinov et les chercheurs du Centre Buffalo Neuroimaging Analysis. Bien que les découvertes du Dr Zivadinov aient été rejetées par certains des plus fervents partisans "CCSVI en tant que cause", la totalité des recherches effectuées sous sa direction laissent entrevoir la possibilité qu'au moins certaines des anomalies veineuses maintenant appelée CCSVI sont le résultat du processus de la maladie. Bien que les opinions du Dr Zivadinov n'est que récemment fait les manchettes, il en rend compte dans la recherche présentée en Octobre 2010, à l'ECTRIMS. Un document présenté à ce moment-là a démontré que la sévérité des augmentations CCSVI avec la sévérité des symptômes de sclérose en plaques vécue par les patients, et avec une évolution de la maladie plus avancée. Ces conclusions ont été appuyées par des documents présentés par des chercheurs de Beyrouth et d'Italie. Une autre étude présentée par le Dr Zivadinov a constatée que les sujets qui présentaient des lésions CCSVI avaient beaucoup plus d'atrophie cérébrale, mesurée par IRM que les patients atteints de SEP, sans anomalies vasculaires. Pourtant, une autre étude présentée par le Dr Zivadinov a montrée la corrélation entre un gène impliqué avec la SEP, et la CCSVI, et constaté que les données en faveur d'une association entre progression de la maladie SEP est distinct du gène suspect CCSVI. Les implications de ces conclusions sont que la CCSVI pourrait être un facteur de risque dans le développement de la maladie, ou la suite de la progression de la SEP.
De plus, il me semble que le taux élevé de resténose chez les patients qui ont subi une angioplastie CCSVI pourrait également faire allusion au fait que la CCSVI est un effet plutôt que la cause de la SEP. Malgré le large éventail des méthodes de traitement employés, les patients connaissent encore un nouveau rétrécissement de leurs veines préalablement débloquées beaucoup trop souvent. On l'a vu même chez les patients qui ont eu des stents placés dans leurs veines, seulement pour voir leurs veines sténosées dans les zones non stent.
Alors, quelle conclusion peut être tirée? Est-ce la CCSVI est la cause de la SEP, un effet de la maladie, ou n'y a t-il aucun rapport avec la sclérose en plaques ? Ma conviction sincère est que la réponse pourrait être les trois, en fonction de chaque patient.
La sclérose en plaques est une maladie extrêmement hétérogène, ce qui signifie que son impact sur différents patients se fait de façon très différente. Partout dans le large spectre de patients atteints de SEP, le principal symptôme de la maladie peut être la fatigue, les troubles cognitifs, une faiblesse musculaire, la spasticité, les troubles oculaires, les douleurs nerveuses, ou une combinaison de tout cela. Certains patients peuvent avoir la maladie depuis des décennies et montrent très peu de déficience physique, tandis que d'autres se trouvent dans un fauteuil roulant (ou pire) en moins de 10 ans (parfois beaucoup moins). Certains patients ont un grand nombre de lésions et très peu d'invalidité, d'autres ont peu de lésions mais le handicap est dévastateur. Confondant la question encore plus, la SEP est disponible en plusieurs saveurs différentes, de la forme rémittente à primaire progressive, et tout indique que le processus de la maladie à l'œuvre dans une maladie évolutive peut être assez différent de celle sous-jacente rémittente-récurrente.
Étant donné un tel éventail de présentations de la maladie, et donc la probabilité que les divers mécanismes peuvent être en jeu, il pourrait très bien s'avérer que la CCSVI ne joue aucun rôle dans la maladie de certains patients, un rôle plus responsable dans la maladie d'autres, et pourrait être un effet de la SEP dans une autre population de patients. Très probablement la ligne entre la cause et l'effet peut être assez floue, avec la CCSVI joue un rôle aggravant dans une maladie qui a presque certainement, en plus d'une composante vasculaire, de très fortes composantes génétiques et infectieuses. Le mélange peut être radicalement différent de patient à patient, et en effet, la CCSVI peut être le facteur majeur dans la maladie de certains patients, mais ne joue absolument aucun rôle dans la maladie des autres.
Ceci peut être reflété dans la répartition des résultats rapportés par certains des radiologues interventionnels faisant la procédure de traitement CCSVI. Le plus souvent citée est le Dr Gary Siskin, d'Albany à New York, dont le groupe a fait plus de 700 procédures. Le Dr Siskin a révélé qu'un tiers de ses patients ont eut des améliorations spectaculaires, un autre des amélioration douces, et un final un troisième sans aucune amélioration. Pour compliquer encore cette équation est la définition de ce qui constitue une amélioration spectaculaire. Pour quelqu'un dont le plus invalidant symptôme est la fatigue, une éradication de la fatigue serait sans doute appelée spectaculaire. Pour quelqu'un plus handicapé, comme je suis, une éradication de la fatigue, certes bienvenue, ne pourrait guère être définie comme une amélioration spectaculaire.
Comme je l'ai indiqué précédemment, ce n'est pas clair ...
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CCSVI
RnRrider- Messages : 1222
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- Message n°501
Re: CCSVI
Quelques réflexions de Wheelchair Kamikaze sur la CCSVI.
alnama- Messages : 481
Date d'inscription : 24/06/2010
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Localisation : En région
- Message n°502
Re: CCSVI
Toujours aussi bon, ce Wheelchair Kamikaze.
Merci Rider
Vopus pouvez retrouver quelques articles de Wheelchair Kamikaze en français sur : www.ivcc.fr
Merci Rider
Vopus pouvez retrouver quelques articles de Wheelchair Kamikaze en français sur : www.ivcc.fr
gis- Messages : 56
Date d'inscription : 27/05/2010
- Message n°503
Re: CCSVI
c'était long mais super bien résumé!!
jean2lyon- Messages : 345
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 45
- Message n°504
re
Ouaip, bon article, je suis d'accord avec lui.
Domyleen- Messages : 7917
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Normandie
- Message n°505
Re: CCSVI
Plus on avance, et plus les questions entourant la CCSVI sont nombreuses, mais depuis le début, toujours le même ratio: 1/3 d'améliorations spectaculaires, 1/3 de d'améliorations moyennes , et 1/3 sans bénéfices ...
NineEleven- Messages : 61
Date d'inscription : 03/05/2010
- Message n°506
Re: CCSVI
Je ne comprends pas qu'on puisse encore s'étonner que la CCSVI ne soit pas l'unique facteur déclencheur dans 100% des cas. Le fait que la cause de la SEP soit multi-facteurs n'est pas nouveau et il est difficile de le remettre en question, ne serait-ce qu'a cause du critère géographique.
Il apparaît néanmoins que la CCSVI soit, a minima, une cause hautement favorisante, on ne peut plus en douter !
Qu'elle soit plus favorisante pour les uns que pour les autres n'en réduit pas son intérêt. Et même en imaginant qu'elle n'ait pas de rôle causale, le fait est que son traitement présente un intérêt bénéfique, pour bcp. Alors après quoi court-on ? 100% de CCVSI et 100% d'effets spectaculaires de l'angioplastie ?
Et si on n'a pas 100%, ça veut dire qu'on ne fait rien ?
Quel médoc donne 100 % ? Aucun !
Quant à "cause ou conséquence", là on se fout carrément du monde avec cette question (et le "on" ce n'est pas Wheelchair Kamikaze). La SEP détruit la gaine de myéline, mais ne sténose pas les veines, ni ne les fait disparaitre, ni n'inverse des valves. Cela me paraît être à la portée d'un enfant de 5 ans.
Rappelons-nous que les neurologues, à de rares exceptions près, sous la pression des lobbies pharmaceutiques, ont tout intérêt à tourner autour du pot le plus longtemps possible (quitte à "je dis pas quoi"... les mouches) et qu'ils se débrouillent très bien pour dénigrer, sans lever le petit doigt contre une maladie qui est "la leur".
Il apparaît néanmoins que la CCSVI soit, a minima, une cause hautement favorisante, on ne peut plus en douter !
Qu'elle soit plus favorisante pour les uns que pour les autres n'en réduit pas son intérêt. Et même en imaginant qu'elle n'ait pas de rôle causale, le fait est que son traitement présente un intérêt bénéfique, pour bcp. Alors après quoi court-on ? 100% de CCVSI et 100% d'effets spectaculaires de l'angioplastie ?
Et si on n'a pas 100%, ça veut dire qu'on ne fait rien ?
Quel médoc donne 100 % ? Aucun !
Quant à "cause ou conséquence", là on se fout carrément du monde avec cette question (et le "on" ce n'est pas Wheelchair Kamikaze). La SEP détruit la gaine de myéline, mais ne sténose pas les veines, ni ne les fait disparaitre, ni n'inverse des valves. Cela me paraît être à la portée d'un enfant de 5 ans.
Rappelons-nous que les neurologues, à de rares exceptions près, sous la pression des lobbies pharmaceutiques, ont tout intérêt à tourner autour du pot le plus longtemps possible (quitte à "je dis pas quoi"... les mouches) et qu'ils se débrouillent très bien pour dénigrer, sans lever le petit doigt contre une maladie qui est "la leur".
Domyleen- Messages : 7917
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Normandie
- Message n°507
Re: CCSVI
Domyleen a écrit:
Plus on avance, et plus les questions entourant la CCSVI sont nombreuses, mais depuis le début, toujours le même ratio: 1/3 d'améliorations spectaculaires, 1/3 de d'améliorations moyennes , et 1/3 sans bénéfices ...
De plus, il n'y a aucun traitement existant qui donne un pourcentage aussi élevé d'amélioration! (Avec aussi peu d'effets secondaires)Alors ????
Domyleen- Messages : 7917
Date d'inscription : 29/04/2010
Localisation : Normandie
- Message n°508
Re: CCSVI
Si le professeur Zamboni (Chirurgien Vasculaire) ne nie pas le rôle de l'auto-immunité dans la SEP, (en demandant aux nouiveaux "libérés" de ne pas stopper leur traitement, David Hubbard (Neurologue), lui, rejette carrément la théorie auto-immune!!!
J'aime bien, car il reprend mot à mot ("canular", "faux espoir"), ce que disaient les détracteurs de Zamboni pour discréditer sa théorie!Dr David Hubbard, fondateur de la Fondation Hubbard, est un neurologue, dont le fils a été diagnostiqué avec la SEP et qui a depuis recentré ses recherches sur l'IVCC. Hubbard ne peut pas comprendre pourquoi les autres neurologues n'ont pas embrasser la piste IVCC, ce qu'il appelle le terrain le plus excitant pour l'avancement dans la SEP, et a dit à plusieurs reprises que tous les neurologues devraient enquêter sur toutes les manières possibles, notamment en encourageant leurs patients SEP à participer.
Hubbard explique l'insistance des neurologues "qui s'entêtent (à considérer) que la SEP est une maladie virale ou auto-immune, malgré l'absence de preuves, même après que des milliards de dollars aient été dépensés pour la recherche sur cette théorie, est un veritable canular et que les médicaments inefficaces disponibles pour traiter la SEP ne font que donner de faux espoirs.
Voir l'article complet: c'est le témoignage d'une ancienne danseuse "libérée" et qui maintenant a oublié qu'elle avait la SEP!
http://www.kingstonthisweek.com/ArticleDisplay.aspx?e=3195563
M- Messages : 696
Date d'inscription : 25/08/2010
- Message n°509
Re: CCSVI
Je suis tout à fait d'accord avec Hubbard! Mais le deuxième asperct de la CCSVI, celui sur lequel on se focalise peut entraîner des fuites et laisser pénétrer l'immunité dans le système nerveux central et les cellules nerveuses peuvent être confondues avec des virus et être attaquées par erreur... ouf c'est long!
Mais plus de fuites, plus d'attaques!
J'ai hâte que l'on s'intéresse à l'aspect primaire de la CCSVI: le manque d'oxygène et de glucose dans certaines zones du cerveau pendant des années...
Je vois que personne n'a encore posté sur Kristy Ducan: elle parle d'une soixantaine d'anomalies veineuses répertoriées pour l'instant: au niveau du cou, du cerveau et de la poitrine! Il reste encore pas mal de zones à explorer!!!! Et à traiter!!! De l'espoir pour ceux chez qui on ne trouve pas de CCSVI ou ceux qui n'ont pas beaucoup d'améliorations suite à la libération...
Au fait, il semble qu'une nouvelle étude CCSVI (en double aveugle) débute à Paris! Les français ont mis le temps, mais c'est parti!
Mais plus de fuites, plus d'attaques!
J'ai hâte que l'on s'intéresse à l'aspect primaire de la CCSVI: le manque d'oxygène et de glucose dans certaines zones du cerveau pendant des années...
Je vois que personne n'a encore posté sur Kristy Ducan: elle parle d'une soixantaine d'anomalies veineuses répertoriées pour l'instant: au niveau du cou, du cerveau et de la poitrine! Il reste encore pas mal de zones à explorer!!!! Et à traiter!!! De l'espoir pour ceux chez qui on ne trouve pas de CCSVI ou ceux qui n'ont pas beaucoup d'améliorations suite à la libération...
Au fait, il semble qu'une nouvelle étude CCSVI (en double aveugle) débute à Paris! Les français ont mis le temps, mais c'est parti!
dane83- Messages : 1741
Date d'inscription : 02/05/2010
Age : 67
Localisation : la crau
- Message n°510
Re: CCSVI
il leur faudras bcp de temps pour s en remettre!a nos neuneu de l a....p...dans combien d années?
Invité- Invité
- Message n°511
Re: CCSVI
M a écrit:
Au fait, il semble qu'une nouvelle étude CCSVI (en double aveugle) débute à Paris! Les français ont mis le temps, mais c'est parti!
Qui ça, où ça ???
RnRrider- Messages : 1222
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 60
Localisation : The 13th Floor
- Message n°512
Re: CCSVI
M a écrit:Au fait, il semble qu'une nouvelle étude CCSVI (en double aveugle) débute à Paris! Les français ont mis le temps, mais c'est parti!
MPascale a écrit:Qui ça, où ça ???
Ben oui on aimerait en savoir un peu plus si c'est possible.
M- Messages : 696
Date d'inscription : 25/08/2010
- Message n°513
Re: CCSVI
Je ne sais pas, les coordonnées ne se donnent que par téléphone! Je viens de donner le "contact" à Kaji 1972. Je propose qu'elle nous indique lorsqu'elle aura les coordonnées et que cela ce passe par MP! Peut-être que Dane83 a aussi l'adresse... Je n'en ai pas besoin personnellement! Mais cela semble sérieux comme info!
dane83- Messages : 1741
Date d'inscription : 02/05/2010
Age : 67
Localisation : la crau
- Message n°515
Re: CCSVI
pour le moment je n ai pas de nom j attends un coup de phone mais c est a la salpé (je crois) je vous le dirais tout de suite...ils vont mettre du temps mais au moins ils en parlent!!!
M- Messages : 696
Date d'inscription : 25/08/2010
- Message n°517
Re: CCSVI
On va dire X, puisque cela a l'air confidentiel!
Pour G, ce n'est pas tombé à l'eau finalement?
Pour G, ce n'est pas tombé à l'eau finalement?
nanoza- Messages : 78
Date d'inscription : 22/02/2011
Localisation : Nord
- Message n°519
Re: CCSVI
dane83 a écrit:pour le moment je n ai pas de nom j attends un coup de phone mais c est a la salpé (je crois) je vous le dirais tout de suite...ils vont mettre du temps mais au moins ils en parlent!!!
A la Salpé? Ca 'intéresse aussi!!! Je suis en région parisienne mais pas suivie à la salpé... Mais, j imagine qu'il faut être suivi chez eux pour être inclus dans les études?
dane83- Messages : 1741
Date d'inscription : 02/05/2010
Age : 67
Localisation : la crau
- Message n°520
Re: CCSVI
non cest a rottchill dr pas bronzé!!
M- Messages : 696
Date d'inscription : 25/08/2010
- Message n°521
Re: CCSVI
du docteur ARATA de Pacific clinic, quelques informations intéressantes:
Benefits have to be define carefully. Many people speak in terms of MS. Despite patients often experiencing relief in MS symptoms we are treating CCSVI. A venous disorder with its own symptoms. Improvements in CCSVI symptoms occur in over 90% of patients after treatment. The non-responders are becoming more predictable. For example if severe compression of both jugulars is seen at the C1 level this is increased risk of lack of response.Additionally, rapid restenosis often occurs when the jugular valve is to small.
Question someone asked was "if the azygous vein is blocked off does this usually mean the jugulars are too? is it more common that way or is it usually just one set thats bad?"
Answer from Dr Hewett
There is really no predicting who will have a problem with any given jugular or azygos. Certainly the majority of patients have a problem with the azygos but not all. I think the most important considerations are that about 90% of patients with MS will have a venous abnormality, that the azygos should be thoroughly checked in all of them, and that many azygos veins look normal from a superficial inspection but upon closer evaluation a large number of these veins have a functional/treatable obstruction (we see a lot of these).
I would prefer patients to have this procedure once and only once. That is why I THE most important thing when choosing a center is the quality, based on experience and outcomes, NOT the proximity or ease of scheduling. Patients have to understand that their first treatment is their best opportunity for a good result. Even when going to the best physician second, third or fourth procedures will not generate as good a response as the first treatment.
CCSVI is an abnormality of the jugular or azygous veins. It can involve all or just one of them. It is caused by abnormal valves in the primary form. Secondary CCSVI is a result of compression of one or all of these veins by adjacent structures. Azygous valves can be very difficult to detect which is why we often empirically treat the azygous.
Additional veins such as the vertebrals, lumbars, renals etc do NOT cause CCSVI. The do serve as collateral veins. Proper treatment dictates correction of the jugular or azygous problem. NOT Venous agioplasty of Collaterals.
Benefits have to be define carefully. Many people speak in terms of MS. Despite patients often experiencing relief in MS symptoms we are treating CCSVI. A venous disorder with its own symptoms. Improvements in CCSVI symptoms occur in over 90% of patients after treatment. The non-responders are becoming more predictable. For example if severe compression of both jugulars is seen at the C1 level this is increased risk of lack of response.Additionally, rapid restenosis often occurs when the jugular valve is to small.
Question someone asked was "if the azygous vein is blocked off does this usually mean the jugulars are too? is it more common that way or is it usually just one set thats bad?"
Answer from Dr Hewett
There is really no predicting who will have a problem with any given jugular or azygos. Certainly the majority of patients have a problem with the azygos but not all. I think the most important considerations are that about 90% of patients with MS will have a venous abnormality, that the azygos should be thoroughly checked in all of them, and that many azygos veins look normal from a superficial inspection but upon closer evaluation a large number of these veins have a functional/treatable obstruction (we see a lot of these).
I would prefer patients to have this procedure once and only once. That is why I THE most important thing when choosing a center is the quality, based on experience and outcomes, NOT the proximity or ease of scheduling. Patients have to understand that their first treatment is their best opportunity for a good result. Even when going to the best physician second, third or fourth procedures will not generate as good a response as the first treatment.
CCSVI is an abnormality of the jugular or azygous veins. It can involve all or just one of them. It is caused by abnormal valves in the primary form. Secondary CCSVI is a result of compression of one or all of these veins by adjacent structures. Azygous valves can be very difficult to detect which is why we often empirically treat the azygous.
Additional veins such as the vertebrals, lumbars, renals etc do NOT cause CCSVI. The do serve as collateral veins. Proper treatment dictates correction of the jugular or azygous problem. NOT Venous agioplasty of Collaterals.
Invité- Invité
- Message n°522
Re: CCSVI
Pacific Interventional !!! Côte ouest des US, c'est très loin mais ils ft de la bonne pub ! Qui se lance ? Etre bien opéré dès la 1ère fois et je suis sûre qu'il n'y a qu'eux qui savent...
M- Messages : 696
Date d'inscription : 25/08/2010
- Message n°523
Re: CCSVI
C'est à dire qu'ils disent qu'en général, la CCSVI est due à une valve bloquée. Il faut la détecter car si c'est la valve, dilater la veine ne sert à rien! A ce propos, on parle de plus en plus de l'IVUS qui serait bien plus performant et détecterait mieux les valves bloquées. Il me semble que c'est à usage unique et plus cher! En Ecosse, c'est la norme, ailleurs, c'est "en option" et facturé beaucoup plus cher!
Ce serait bien de les utiliser à Bordeaux (si c'est remboursé, tant qu'à faire...).
Tant mieux si certains centres opèrent mieux! Les autres suivront certainement un jour.
Ce serait bien de les utiliser à Bordeaux (si c'est remboursé, tant qu'à faire...).
Tant mieux si certains centres opèrent mieux! Les autres suivront certainement un jour.
RnRrider- Messages : 1222
Date d'inscription : 01/05/2010
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Localisation : The 13th Floor
- Message n°525
Re: CCSVI
L'échographie intravasculaire (IVUS) est une méthode d'imagerie qui emploie un ou des transducteurs d'ultrasons à l'extrémité de cathéters pour visualiser la morphologie des artères. L'IVUS a été développée pour fournir des informations détaillées non seulement sur les sténoses artérielles, mais aussi sur les lésions athérosclérotiques et sur la paroi vasculaire. Les indications de l'IVUS continuent d'évoluer. Une application est l'évaluation de la maladie du tronc commun quand des doutes persistent après l'angiographie. Les lésions ambiguës à l'angiographie, en particulier au niveau des bifurcations coronariennes, peuvent également être clarifiées par l'IVUS. L'évaluation précise de l'étendue réelle de l'athéromatose par l'IVUS fait qu'elle est un outil idéal pour les essais cliniques de régression de la maladie coronarienne. Elle permet aussi de mieux comprendre le paradoxe apparent entre la réduction minime des plaques à l'angiographie et la chute dramatique des événements coronariens. L'IVUS est extrêmement utile pour élucider les mécanismes et les complications des procédures interventionnelles percutanées. Par exemple, l'IVUS permet une meilleure compréhension de la resténose après angioplastie (qu'elle soit due à la prolifération intimale ou au remodelage vasculaire), du recul élastique et de l'occlusion abrupte.